De l'action, de l'attrait, mais dénouement(s) un peu bâclé(s).
Suite et fin des investigations du lieutenant Kotchenko, qui a déjà perdu gros dans cette bataille, au regard du dernier album.
Dans la mouise à cause de ses agissements, son amour propre, sa déontologie, çà fait un moment qu'il s'est assis dessus.
Et son avenir parait franchement bien plombé.
Mais boucler l'enquête sur l'assassinat de cette inconnue, çà, il y tient.
Le meurtrier risque de passer un sale quart-d'heure s'il le retrouve, parce qu'à ce stade, il a une envie folle de passer ses nerfs sur quelqu'un...
Si l'ensemble est plaisant à bouquiner, la montagne accouche quand même d'une petite souris.
Pas mal d'action encore, et de rebondissements, certes.
Mais cet opus m'a moins emballé que les précédents, moins crédible (!), ou plus précisément, on a moins envie d'y croire.
On s'attendait aussi à un tout autre caïd aux manettes de ce meurtre.
C'est dommage, mais c'était quand même une série très sympa.
(plus d'avis sur PP)
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Fin de la trilogie menée tambour battant. Ici , on ne s'ennuie pas une seconde (ou presque). On fonce la plupart du temps, poursuites, chasse, règlement de comptes, etc. Mais c'est parfois un peu verbeux. Entre les scènes d'action percutantes, on a droit à de gros dialogues et des pavés d'explication... Il faut bien recoller tous les morceaus, expliquer plusieurs fois l'intrigue (qui est assez tirée par les cheveux, parfois).
Côté dessin, on note une amélioation. C'est encore statique par endroits, ce qui pose un problème pour les courses-poursuites et les rodéos en bagnoles. Niveau couleurs aussi, il y a encore un mieux par rapport au deuxième opus. C'est bien noir, comme il faut. Découpage mieux étudié aussi.
Un tome honnête qui clôt une trilogie globalement assez décevante.
Par rapport au titre, on est clairement dedans. Ces flics sont clairement hardcore. Les liens entre les titres et les précédents tomes était moins évident. J'ai assez peu senti la "rhapsody" du deuxième tome et pas du tout le requiem du premier... La mort d'un latino ne justifie pas un tel titre. Et j'ai cru comprendre que le mafieux était italien... latino-italien, c'est limite. J'accroche pas.
Trois BD que je vais sans doute oublier au plus vite. J'avais bien aimé Bushido quand même...
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Brenner a de gros appuis politiques. Si on y va comme ça vous pouvez être sûr qu'il fera de son fils la victime d'un acharnement contre sa personne. (p.38)
Berlin sera notre tombeau 3