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sur 336 notes
Koltès dira de ce dialogue qu'il n'était initialement pas écrit pour la scène. Cela me rappelle le mot de Yourcenar, dont le théâtre n'est pas célèbre, qui prétendait que l'on ne choisissait pas nécessairement ce genre littéraire pour la scène mais pour la forme dialoguée, sans intermédiation, que permet le théâtre. La pièce, puissante, sera adaptée dans les années 90 par Patrice Chéreau avec Pascal Greggory.

La prose du dramaturge français Bernard-Marie Koltès est savoureuse mais difficile, la structure, très travaillée, cadenasse parfois le fond, il faut recourir à la lecture à haute voix pour déverrouiller l'intrigue, par-delà les répétitions qui cadencent le propos.

Le Client : “Et j'attendais de vous, et le goût de désirer et l'objet d'un désir, l'objet, le prix et la satisfaction.”

Sous nos yeux un vendeur et un acheteur prennent tous les risques. L'appel d'un impérieux désir, d'un besoin inavoué, sous les hospices de l'obscurité.

Le Dealer : “Le soir est le moment de l'oubli, de la confusion, du désir tant chauffé qu'il devient vapeur.”

L'obscurité parce que nous fermons les yeux sur ce commerce. La rencontre d'une offre et d'une demande clandestine. D'une économie parallèle qui ne peut se réfugier derrière la loi si la transaction se passe mal, de peur de se trahir.

Alors on avance à tâtons, le dealer refusant de dévoiler sa came, et le client son désir, chacun essayant de faire sortir l'autre de son manteau de nuit. Espoir de vendre, promesse d'acheter.

“Un désir se vole mais il ne s'invente pas”. S'ensuit, “dans l'étrangeté de l'heure et l'étrangeté du lieux”, une ronde loquace - où les postures se succèdent, où l'ascendant change de camp, où l'on « se lèche un peu pour reconnaître l'odeur », comme des bêtes - autour d'un désir à valeur marchande – lequel ? le saura-t-on ?

Qu'en pensez-vous ?
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"Un deal est une transaction commerciale portant sur des valeurs prohibées ou strictement contrôlées, et qui se conclut, dans des espaces neutres, indéfinis, et non prévus à cet usage, entre pourvoyeurs et quémandeurs, par entente tacite, signes conventionnels ou conversation à double sens – dans le but de contourner les risques de trahison et d'escroquerie qu'une telle opération implique -, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, indépendamment des heures d'ouverture réglementaires des lieux de commerce homologués, mais plutôt aux heures de fermeture de ceux-ci."

Ce postulat d'introduction nous plonge au coeur de cette joute littéraire, théâtrale et commerciale... ces trois qualificatifs étant bien entendu intimement liés, interdépendants, indissociables.

Cinquante pages ou le temps d'une représentation et de 35 monologues ; les 10 ou 12 derniers faisant davantage office de répliques... un dealer et son client se "croisent", s'observent, se reniflent, s'estiment, s'évaluent, évaluent le désir de l'un d'obtenir ce que l'autre a le désir de lui offrir ou de lui vendre.

- LE DEALER
Dites-moi donc, vierge mélancolique, en ce moment où grognent sourdement hommes et animaux, dites-moi la chose que vous désirez et que je peux vous fournir, et je vous la fournirai doucement, presque respectueusement, peut-être avec affection ; puis, après avoir comblé les creux et aplani les monts qui sont en nous, nous nous éloignerons l'un de l'autre, en équilibre sur le mince et plat fil de notre latitude, satisfaits d'être hommes et insatisfaits d'être animaux ; mais ne me demandez pas de deviner votre désir ; je serais obligé d'énumérer tout ce que je possède pour satisfaire ceux qui passent devant moi depuis le temps que je suis ici, et le temps qui serait nécessaire à cette énumération dessécherait mon coeur et fatiguerait sans doute votre espoir."

De là découle de la part de l'auteur une analyse sur l'acte marchand qu'est ce duel ou cette dualité client-vendeur, en l'espèce client-dealer et la mécanique humaine qui se met en branle dès que s'amorce l'approche entre les deux.
Plus globalement, il s'agit également d'une réflexion sur les mécanismes qui sous-tendent, régissent le marché.
"Et la seule frontière qui existe est celle entre l'acheteur et le vendeur, mais incertaine, tous deux possédant le désir et l'objet du désir, à la fois creux et saillie, avec moins d'injustice encore qu'il y a à être mâle ou femelle parmi les hommes ou les animaux ".

Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que tout au long de cet échange ne s'échangent que des préjugés, des envies, des interrogations, des certitudes, des peurs, s'opposent des ignorances, des frustrations, des egos qui, comme sur un ring cherchent, non pas qui est le mâle alpha car les sexes sont aléatoires, mais laquelle ou lequel est le dominant et par conséquent qui est le dominé.
Et pour ce faire revient de manière récurrente la dualité homme-animal.
Et comme ce deal est duel, Bernard-Marie Koltès nous impose des références "duales" ou "opposantes" : client-dealer, homme-animal, blanc-noir, jour-nuit, fort-faible etc...

Et que croyez-vous qu'il résulte d'une transaction dans laquelle le client n'a rien envie d'acheter ? Eut-il néanmoins le désir d'acheter que je me demande si...

"- le Dealer
S'il vous plaît, dans le vacarme de la nuit, n'avez-vous rien dit que vous désiriez de moi, et que je n'aurais pas entendu ?

- le Client
Je n'ai rien dit ; je n'ai rien dit. Et vous, ne m'avez-vous rien, dans la nuit, dans l'obscurité si profonde qu'elle demande trop de temps pour qu'on s'y habitue, proposé, que je n'aie pas deviné ?

- le Dealer
Rien.

- le Client
Alors, quelle arme ? "

Pour vous donner un avant-goût de l'esprit et de la plume de l'auteur, ces quelques mots sur l'art de la diplomatie, cet intermède avant l'affrontement, que j'aime beaucoup.

" le premier acte de l'hostilité, juste avant le coup, c'est la diplomatie, qui est le commerce du temps. Elle joue l'amour en l'absence de l'amour, le désir par répulsion. Mais c'est comme une forêt en flammes traversée par une rivière : l'eau et le feu se lèchent, mais l'eau est condamnée à noyer le feu, et le feu forcé de volatiliser l'eau. L'échange des mots ne sert qu'à gagner du temps avant l'échange des coups, parce que personne n'aime recevoir de coups et tout le monde aime gagner du temps. Selon la raison, il est des espèces qui ne devraient jamais, dans la solitude, se trouver face à face. Mais notre territoire est trop petit, les hommes trop nombreux, les incompatibilités trop fréquentes, les heures et les lieux obscurs et déserts trop innombrables pour qu'il y ait encore de la place pour la raison. "

J'ai lu que le théâtre de Koltès était un théâtre inclassable. Pour ma part je me risquerais à dire que c'est du théâtre littéraire aux accents lyrico-beckettiens.
Mécanique parfaitement huilée qui met en scène de manière hyper dépouillée un texte d'une grande richesse syntaxique et poétique sur des thématiques universelles.

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L'objet d'un désir est le thème central autour duquel s'articule cette pièce de théâtre, de B-M Koltès, un huit clos nocturne, désert, à ciel ouvert.
Régulièrement mise en scène, "Dans la solitude des champs de coton" a été remarquée pour son dialogue intense et ses thèmes sombres et psychologiquement profonds.
Un quasi mantra fondé sur la rencontre de l'offre et de la demande, au coeur des interactions humaines.

En scène, un Dealer (dealer de drogue) et un Client ; c'est la rencontre de l'offre et la demande.
Se révèle progressivement, au fil des échanges, la complexité de leurs motivations, de leurs désirs. Les personnages dévoilent petit à petit leurs couches intérieures, leurs vulnérabilités au fur et à mesure de l'avancée de la nuit, mettant en lumière leurs démons intérieurs.
Riche, réflexif et percutant.
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« Il n'y a pas d'injustice pour qui marche sur la même portion de terre soumise au même froid ou au même chaud ou au même doux mélange, et tout homme ou animal qui peut regarder un autre homme ou animal dans les yeux est son égal car ils marchent sur la même ligne fine et plate de latitude, esclaves des mêmes froids et des mêmes chaleurs, riches de même et, de même, pauvres ; et la seule frontière qui existe est celle entre l'acheteur et le vendeur mais incertaine, tous deux possédant le désir et l'objet du désir, à la fois creux et saillie, avec moins d'injustice encore qu'il y a à être mâle ou femelle parmi les hommes ou les animaux. »

Un dialogue entre un dealer et un client, dans une zone reculée entourée de barres d'immeubles, un soir, entre chien et loup, l'heure de l'animal. Si souvent évoqué dans le texte, l'animal, bestial, charnel, brutal ou encore instinctif, le désir inné. le désir est né.

Un dealer de drogue et un consommateur ? Pas si simple que cela. Un dealer de désir, d'envie, de force, de menace.. Un client en réaction. J'ai eu beaucoup de mal avec ce court texte dont l'écriture est très particulière, avec des redites dans une même phrase qui donne un refrain. Parfois, je me suis surprise à me laisser bercer par les mots sans chercher le fond et j'avançais alors plus facilement dans sa compréhension. Comme si le son, le rythme, donnaient corps aux mots qui pénétraient dans ma conscience par les vibrations du tempo. C'est alors que je suis passée par moments chez Chéreau, et j'ai regardé et écouté. Des interviews de Koltès également et j'ai été happée par l'écart entre la force de ses écrits et la réserve de cet auteur face aux caméras. Après plusieurs pauses audio, j'ai repris la lecture. C'est très étonnant d'avoir autant de difficultés à le lire et d'être suspendue aux silences pendant l'écoute. Une très belle découverte que je souhaite voir sur scène un jour.
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La solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltes est un huis clos à ciel ouvert. Un duel entre chien et loup où les mots sont des armes. C'est l'histoire de deux solitudes en mal d'amour. L'un a tout à offrir, peut-être trop, l'autre est vide de désir ou peut-être trop plein de désir que rien, ni personne ne pourrait assouvir. Trop préoccupés de rester sur leur garde (par orgueil ?) , ils se laissent entraîner dans le jeu d'une joute verbale et ne sauront pas reconnaître l'instant où tout aurait pu basculer. C'est l'histoire d'une occasion manquée qui s'achèvera, lorsque les arguments viendront à manquer, dans la violence d'un corps à corps sans amour.
Un texte écrit dans une langue magnifique, très classique, où l'on ne peut s'empêcher de penser qu'«on ne badine pas avec l'amour».
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Cet obscur objet du deal...le désir.
Le désir : l' élément moteur de l'échange soumis à la loi de nos marchés.
Et si le désir n'était en fait lui même que l'unique sujet de ce marché.
Le désir serait il l'enjeu de nos échanges, et ce que nous désirons ne serait il qu'un prétexte ?
Nous désirons tous. Sur ce terrain nous voilà, humains, au moins égaux.
Celui qui ne désire pas, ne vit pas. Donc nous désirons...
Mais que désirons nous exactement ? Et comment ?
L'intensité du désir a t elle une incidence sur son assouvissement ?
Faut il mieux « bien » désirer que fortement désirer ?
Que désire t on vraiment ?
Ce qui nous manque ? Ce que l'autre possède ?
Et si nous ne désirions que le propre désir de l'autre ?
Pacte diabolique en somme qui sous entend l'absence d'amour.
Chacun a intérêt au deal.
C'est la loi du marché : l'offre et la demande crée le marché.
Pas de hasard.
Le désir n'est pas involontaire.
Le vouloir est la racine du désir. le pouvoir quant à lui en est la sève.
Parce qu'il y a pouvoir, il y a possibilité, entente, la négociation peut s'établir.
Si le pouvoir vient à manquer d'un seul côté et c'est toute l'architecture, la structure de l'échange qui s'écroule.
Le jeu consiste donc, ou plutôt la règle, à ce que l'on fasse croire à l'autre aussi longtemps que possible que l'on possède le pouvoir sur le vouloir.
Être maître de sa situation,... rester maître..., même si on risque d'aller traîner sa solitude dans un champ de coton..
L'empathie donne lecture au désir, et de la souffrance également.
On ne peut saisir le désir de l'autre que si ce désir ne nous est pas étranger.
Il en est même de la souffrance, puisqu'on ne peut concevoir que la souffrance qu'il est possible de ressentir soi même.
Et il en va de même pour chacun de nos sentiments : la peur, la joie etc..
Preuve est faite que l'empathie est une faculté et non une qualité.

Désireux – désirable, qui chassera, qui sera la proie ? Tout n'est peut être qu'une question d'angle, d'orientation.
Tout est également dans nos secrètes armures.
Qui baisse la garde, se dévoile. le désirable devient vulnérable.
Mais gare au refus, qu'il soit dans la fuite, ou dans le dénis. le refus désarme celui qui le reçoit.
Dans le grand attelage du deal, où chacun devient à la fois désirant-désiré qui a les rênes en mains ?
Combat incessant pour maîtriser son désir tout en tentant de maîtriser le désir de l'autre.
Du deal au duel , ton arme tu choisiras !
Point trop d'arrogance, point trop d'humilité, subtil jeu de l'âme.

La Poésie retrouve sa place : le Théâtre de Koltès.
C'est vertigineux, beau, intense et flamboyant, tellement humain et donc forcément tragique.

Astrid Shriqui Garain
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Je dois vous faire un aveu un peu honteux : bien qu'habitant Metz et étant passée des milliers de fois dans le jardin portant son nom (puisque je travaillais dans le bâtiment où il a fait ses études), je n'avais jamais rien lu de Bernard-Marie Koltès...
C'est désormais chose faite et je ne m'attendais pas à une telle émotion.
Dans la solitude des champs de coton est un texte fort, qui ne laisse pas indifférent même si à la fin on peut s'interroger sur l'interprétation à en avoir.
Il s'agit du dialogue entre un dealer et son client un soir entre chien et loup, mais peut-on vraiment parler de dialogue? Je me suis en tout cas laissée porter par la beauté des textes et la force de l'écriture
Enfin, il est surtout question de désir, et mon désir en refermant ce livre, ce serait de pouvoir voir la pièce sur scène quand les théâtres pourront rouvrir leurs portes.
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Ce texte semble parler d'une opération commerciale. Mais plusieurs remarques peuvent être faites, qui amènent à considérer ce texte d'une façon sensiblement différente.

La première remarque, c'est que ces deux personnages sont totalement non genrés. Si leur description initiale semble pointer vers un genre masculin, ne serait-ce qu'avec le pronom personnel « le » (le dealer, le client), en réalité, il pourrait s'agir d'un homme et d'une femme, ou de deux femmes, et ce dans toutes les combinaisons possibles.

Ceci prend d'autant plus de sens que la « transaction » dont il est question est, elle aussi, indéfinie. Lorsque l'on regarde le champ sémantique de cette pièce, les personnages parlent de sentiments, de fraternité, de douceur, de colère, de haine, de désir… ce qui évoque un tout autre type d'interaction.

En réalité, l'impression qui se dégage de ce texte, c'est que, au-delà de la relation commerciale qui semble être mise en en scène, c'est davantage une rencontre qui nous est présentée. Ces deux personnes – encore une fois, de genre indéfini, et, pour avoir fait quelques recherches à l'issue de ma lecture, l'homosexualité de Bernard-Marie Koltès n'y est sans doute pas pour rien – se croisent par hasard. L'une des deux prend l'initiative de la « rencontre », en s'interposant sur le chemin de l'autre. Celui qui se positionne comme étant le « dealer », capable, dit-il, de satisfaire toutes les demandes, tous les désirs, interpelle donc son client potentiel.

Mais celui-ci, surpris, réagit par la méfiance. Et, parallèle souligné dans le texte, l'homme, comme l'animal – à plusieurs reprises, des animaux sont évoqués et « comparés » à l'homme, le chien, l'abeille, le cheval, la vache… -, se sentant menacé, devient agressif, grogne, voire même essaye de mordre.

Ainsi, c'est la possibilité de la découverte de l'autre, mais également son possible échec, qui est ici mis en lumière. La rencontre qui échoue tourne à l'affrontement. L'incompréhension s'installe, comme le montre une remarque du « client », qui, à peu près au milieu du texte (p. 39), exprime soudain son étonnement :

« Qu'espérez-vous tirer de moi ? Tout geste que je prends pour un coup s'achève comme une caresse ; il est inquiétant d'être caressé quand on devrait être battu. »

Ainsi, cette pièce de théâtre semble mettre en scène l'incommunicabilité, l'irréductible solitude de l'homme (évoquée dès le titre… alors que le champ de coton ne figure nulle part), et le risque permanent d'échec de la rencontre. Alors, pour paraphraser le titre du film, on pourrait dire que Bernard-Marie Koltès nous invite ici à une drôle de rencontre pour un endroit… indéterminé !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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C'est en écoutant une entrevue de Laurent Gaudé que j'ai eu envie de découvrir cette courte pièce de Koltès. Malgré le titre, aucune allusion à l'esclavage, mais un essai philosophique plutôt pointu sur les rapports humains.
A travers un dialogue vif et animé entre deux hommes désignés comme le dealer et le client, dans un cadre oppressant (la nuit, au coeur d'une ville), le texte parle paradoxalement de la difficulté à communiquer, de la méfiance à l'égard de l'autre, du rapport de forces qu'entretient l'humanité et du désir. le dealer, c'est le champ des possibles, tant ses propositions sont multiples. le client, c'est le refus catégorique, l'ancrage assumé dans une réalité limitée.
L'écriture est d'une grande qualité tant sur la forme que sur le fond. On se laisse porter par les mots finement choisis dans cette joute verbale, ce corps à corps verbal presque poétique. Ce duel de mots est enlevé, l'échange est subtil, intellectuel, parfois drôle. On sent que cette lutte pourrait devenir physique tellement la tension est palpable.
Néanmoins, plusieurs interprétations sont possibles tant le propos est métaphorique et le sens obscur, ce qui réduit grandement la résonance de l'oeuvre. Comme le dit si bien Laurent Gaudé pour le roman, le propos doit être « élitaire mais pour tous », « exigeant mais accessible ». Pas sûr qu'ici ce principe s'applique.
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Alors là, ce livre restera pour moi un mystère. Je n'ai pas compris. Un dialogue improbable entre un dealer et un client. On ne sait pas ce que vend le dealer ni ce que veut le client. Je dois être hermétique à ce type de théâtre de l'absurde et j'aimerais bien qu'on m'explique. Certes, c'est bien écrit mais pour servir quelle histoire ? J'ai éprouvé un peu la même sensation en lisant Ionesco ou en attendant Godot ou encore la prose de Jean-Philippe Toussaint. de ce fait, je ne sais plus quoi dire de plus.
Vite, passons à autre chose de plus accessible pour mon petit neurone.

Challenge riquiqui 2022.
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