« Le 18 janvier 1945, à dix heures du matin, je franchis la porte du 49 de l'avenue Pozsonyi. Je vis sur le trottoir deux soldats soviétiques recrus de fatigue, vêtus de vareuses déchirées et un peu sales, aux yeux papillotants et au regard plus indifférent que cordial. [...] Ils nous demandèrent si Hitler se trouvait dans l'immeuble. A ma connaissance, Hitler n'avait jamais habité avenue Pozsonyi, avec tous ces Juifs placés sous la protection de l'ambassade suisse....
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