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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
haletant, cruel tellement que des passages sont insoutenables. Un futur qui pourrait arriver : des maîtres et des inférieurs "modifiés", machines à tout faire selon la catégorie dans laquelle on les place. Cela m'a évoqué la Servante Ecarlate à certains moments. Les chapitres courts se poursuivent, courent vers la fin qui nous envoie vers la suite puisque rien n'est fini ! Belle invention de personnages très typés. Une découverte pour moi. Un livre qu'on ne lâche pas !
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Ce livre sera sans hésiter l'un de mes plus gros coups de coeur de cette année. C'est le 3ème tome d'une saga que je ne connaissais pas et le fait de n'avoir pas lu les 2 premiers ne m'a pas gênée, mais maintenant je n'ai qu'une envie, me procurer les tomes précédents pour reprendre l'histoire à ses débuts. Franchement je recommande ce livre à tous ceux qui aiment l'action, le suspense, il y a une vraie tension, on prie pour que l'héroïne se sorte de tous les pièges qu'on lui tend et qu'elle puisse échapper à ses poursuivants. Une pointe d'horreur pour finir et on obtient une vraie pépite.
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Les sorties poche de la série Jane Hawk de Dean Koontz sont des immanquables pour moi ! Alors que les tomes s'enchaînent (et se ressemblent d'une certains manière), je crains l'essoufflement de cette saga à couper le souffle. Or, pour le moment il n'en est rien. Si nous retrouvons une structure commune entre chaque opus, nous sommes également stupéfait de constater l'ampleur de la conspiration et les personnes qui y sont impliquées. C'est toujours aussi fou, aussi révoltant et aussi vraisemblable malgré cet aspect futuriste/science fiction.

Le rythme est donné par les chapitres très courts, qui défilent sous nos doigts impatients au rythme d'une course effrénée, à la recherche de la vérité (pour Jane) et de Jane (pour les méchants); mais aussi par les changements de temps entre les chapitres. le focus se fait tantôt sur l'avancée de Jane, tantôt sur des cibles des complotistes, tantôt sur le fils de Jane (Travis) et ses gardiens, tantôt sur des hommes de mains, aux moyens illimités, lancés dans une chasse à l'homme.

Pour tout dire, je n'ai fait qu'une bouchée de L'escalier du diable (dont le titre prend tout son sens à la fin - et l'horreur ne semble pas avoir de fin). Il est intense, oppressant, dérangeant et totalement addictif.

Jane, dans son rôle de sur-femme, est toujours aussi bonne. Prête à tout pour éloigner la menace de son fils, elle en reste pourtant étrangement accessible et touchante, elle est amenée à commettre des actes répréhensibles, sans pour autant en perdre son humanité. En effet, elle garde toujours cette conscience que ce qu'elle fait est "mal", et elle en est fortement atteinte. Forcée de revoir ses plans à plusieurs reprises, elle se retrouve dans une situation délicate, l'espoir d'une fin heureuse semble s'amenuiser à mesure que l'iceberg se dévoile. C'est une guerre qu'elle mène, dans le but de sauver l'humanité, seule contre tous.

Ce qu'il est amusant de constater, c'est que chaque homme ou femme appartenant à cette pseudo société secrète, visant à révolutionner le monde, tout important qu'il pense être, n'est finalement qu'un tout petit maillon de la chaîne, auquel tellement de choses ne sont pas révélées. Si Jane déroule la pelote, remontant de personne en personne, on se demande si elle arrivera à trouver la tête. Tête qu'elle pensait déjà avoir débusquée à deux reprises. Il est d'ailleurs effrayant de constater à quel point ce groupuscule est infiltré dans les plus hautes sphères et contrôle déjà un certains nombre d'individus, dépourvus de leur libre arbitre.

L'homme influent dans le viseur de Jane saura lui donner du fil à retordre et Dean Koontz, sera nous surprendre par d'une fois dans ses révélations. Avec ces retournements de situation que nous n'avions pas vu venir et qui nous scandalisent toujours plus.

Travis, le fils de Jane, apparaît comme la personnification de l'innocence. Un petit bonhomme, confronté à des choses qui ne sont pas de son âge, qui supporte tout avec vaillance, et le sourire, même si sa maman lui manque. Il fait figure de petit ange, traqué par les méchants, qui veulent faire pression sur maman. le côté rêveur et obéissant que lui donne Dean Koontz, renforce encore l'injustice et l'absence de morale de leurs poursuivants.

Les passages de traque, durant lesquels des individus ciblés par l'organisation se retrouvent confrontés à une situation dont ils n'ont même pas conscience, une situation dont ils tentent de s'échapper par tous les moyens à leur disposition, sont particulièrement forts. Il s'en dégage une impression mécanique, une suite d'exécution d'ordres, des actions déshumanisées, comme la marche implacable du destin; une course à la survie que l'on sait perdue d'avance mais pour laquelle on ne peut s'empêcher d'espérer.

Chez les méchants, le duo des hommes de mains fonctionne étonnamment bien. Ils sont sans pitié et sans morale aucune, même si l'un d'entre eux semble un peu plus distingué que l'autre. Plutôt mal assortis, ils se complètent pourtant et mènent de front les missions qui leur sont confiées. Ils ont conscience de la puissance de leurs soutiens et n'éprouvent que mépris pour les petits gens, frustrés de devoir respecter tout de même certaines règles. Comme ça, ils ressemblent à monsieur tout le monde (si ce n'est la carrure), ils ont été à l'université, ont une famille et une vie "normale", oui mais… ils tuent ou asservissent leurs semblables comme s'ils cueillaient des fleurs. Bref, ils sont plutôt effrayants dans leur manière de voir les choses, à la fois instruits mais dociles, exécutant les ordres sans les discuter, comme de bons petits soldats. Leur capacité de déduction est tout bonnement impressionnante, ne laissant que peu de chances à leur ennemi.

Malgré des airs de "sauvetage du monde", l'auteur reste réaliste puisqu'il n'hésite pas à sacrifier certains de ses personnages (voire beaucoup). L'étau se resserre autour de Jane, et la conclusion de L'escalier du diable nous laisse dans une situation pour le moins explosive.
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Il y a un an, je redécouvrais Dean Koontz avec La Chambre des Murmures, un roman glaçant et inquiétant, et depuis, j'attendais la suite avec impatience. Autant dire que lorsque j'ai reçu L'Escalier du Diable, je n'ai pas mis longtemps à l'attaquer!

Dans ce deuxième volet, nous reprenons la traque de Jane pour déjouer le complot d'une société encore secrète. Ces hommes et ces femmes qu'elle combat transforment certaines personnes avec des nanotechnologies et usent d'un pouvoir de vie et de mort démentiel, tout en s'assurant une place de choix dans le monde.

le roman s'ouvre sur Sarah Holdsteck, une jeune femme détruite et ruinée par son ex-mari. Autant dire que j'ai cherché le lien avec Jane Hawks pendant quelques instants, puis je me suis laissée porter. Très vite ce lien apparaît (Simon Yegg) et nous retrouvons notre héroïne plus décidée que jamais! J'ai beaucoup aimé cette entrée en matière du roman parce que finalement, nous avons une coalition de femmes, que des hommes sans pitié, des bourreaux, pensaient avoir brisées et qui renaissent de leurs cendres pour mieux terrasser leurs ennemis. La complicité créée par des ennemis communs est très vite palpable et nous réjouit autant que le récit des atrocités subies par Sarah nous révulse.

le ton de ce 3e tome est plus sombre que dans le deuxième volet. Jane est enferrée dans une véritable croisade où les dés semblent pipés, et plus d'une fois, nous la croyons perdue. Elle lutte avec l'énergie du désespoir face à une structure qui déploie toujours plus avant ses ramifications. Les Modifiés par les Arcadiens sont partout, ils gangrènent toutes les strates de la société et la cruauté des gens hauts placés dans cette secte n'a pas d'égal : meurtres mis en scène et filmés, tortures, viols, vols, extorsions… rien ne les arrête, ni la famille ni les amis. La NSA et les deux hommes à la poursuite de notre héroïne en sont le parfait exemple. Cruels, ils se délectent de la souffrance de ceux qu'ils exécutent ou à qui ils injectent le sérum pour les contrôler. Dubose est particulièrement détestable. Son attitude face à Sanjay et Tanuja m'a profondément révoltée. Dean Koontz a un vrai talent pour mettre en scène des situations glaçantes mais qui ne semblent malheureusement pas impossibles dans un futur plus ou moins lointain. Quant à la bassesse et à la cruauté humaine, nul doute que ce qu'il évoque pourrait exister – et si des nanotechnologies permettaient d'assujettir et de balayer le libre arbitre, nul doute que les dérives des puissants du livre arriveraient. Cela rend le roman particulièrement inquiétant et lui confère une saveur très singulière. Nous ne sortons pas indemnes de la lecture.

Dans un monde sans foi ni loi, notre pauvre Jane peut compter sur quelques amis, mais encore faut-il savoir si ces amis suffiront à sauver son fils Travis et à lui permettre de poursuivre son combat… d'autant qu'ils sont eux aussi plus rares que dans le tome 1. C'est ce qui rend le roman plus oppressant d'ailleurs. Jane est ici tout aussi attachante que dans La Chambre des Murmures, mais la traque qu'elle mène l'épuise et la transforme. Pour survivre, elle doit aussi s'endurcir, et parfois, jouer à armes égales avec ses adversaires. La proie devient le bourreau du méchant tombé entre ses griffes, mais à la différence de ses ennemis, ce qu'elle est réduite à faire la hante. Je ne peux qu'admirer cette femme et son courage. Elle s'est avancée trop avant pour renoncer, mais chaque pas risque de la mener au trépas et au carnage. Elle devient dans ce livre un véritable funambule effectuant une traversée sans fin au dessus de l'abîme.

Son fils a un rôle un peu plus grand ici aussi et j'ai adoré le croiser et voir le garçon intelligent qu'il devient. Mais l'auteur ne lui épargne rien, et mon coeur s'est serré à la lecture de ses mésaventures. Je l'ai cru sauvé, puis perdu, et quand j'ai pensé qu'il était enfin sorti d'affaire, tout s'est joué à quelques instants… La tension est donc à son comble ici et l'auteur joue très clairement avec nos nerfs en ce qui concerne Travis, mais pas seulement : pour les Washington, pour Jane, pour Booth Hendrickson…

Enfin, j'ai adoré le revirement de situation dans les dernières cent pages, je me suis trouvée estomaquée de ne pas avoir anticipé ce qui se passerait dans l'antre du Diable. Les choix de Dean Koontz permettent de relancer la dynamique du roman et cela éclaire beaucoup de choses sur les deux cent pages précédentes : autant de petits détails distillés, que nous n'avions pas su interpréter et qui prennent enfin tout leur sens. La construction du roman est réellement au service du sens et nous avons là un thriller sans temps mort, qui aiguise notre appétit page après page, qui nous emporte sur de fausses pistes afin de mieux nous laisser étourdis par le rythme et l'évolution des choses.

Je terminerai sur le titre et sa symbolique. Tout au long du roman, je me suis demandé ce qu'était cet Escalier du Diable. Au début, on ne nous en parle pas, puis le nom apparaît, vient, revient, mais sans que l'on ait la moindre idée de ce dont il s'agit. La révélation n'en est que plus éclatante! La description des lieux est terrifiante, elle fait froid dans le dos et illustre à la perfection la folie des Arcadiens et de leur projet sociétal. Une fois ce lieu énigmatique atteint, le roman atteint lui aussi son acmé et l'intensité ne baisse plus jusqu'aux dernières lignes.

Au terme de ce troisième tome, Jane Hawks n'a pas fini son oeuvre. le lecteur pourrait se lasser, trouver des redites dans ce jeu du chat et de la souris entre l'ex-enquêtrice et les acteurs de la conspirations… Mais non. Ce n'est pas le cas. L'intrigue est sans cesse relancée, l'histoire avance et, à chaque page, nous soulevons un peu plus le voile de l'horreur qui se trame en sous-marin.

Ainsi, L'Escalier du Diable est un excellent thriller, saisissant et haletant totalement en lien avec la Modernité dans tout ce qu'elle a de terrifiant, et saupoudré d'un zeste de turpitudes humaines. Par son écriture et par la construction du livre, Dean Koontz attise notre curiosité et souffle sur les braises de nos peurs pour nous laisser essoufflés et étourdis à l'issue du livre.
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Dès le début de l'histoire je me suis prise d'affection pour Jane. Plus je l'accompagne dans son combat pour la justice, et plus j'apprécie de la découvrir, même sous ses travers les plus sombres. Il arrive parfois qu'elle soit obligée de recourir à certains moyens peu orthodoxes pour obtenir des informations, mais on sent qu'elle ne le fait pas de gaieté de coeur, et c'est justement ça qui la différencie de ses ennemis et qui fait que le lecteur s'attache à elle et à son humanité.

Une fois n'est pas coutume, Dean Koontz, par son imagination délirante, est parvenu à me faire frissonner d'horreur avec un récit très graphique des plus angoissants et des plus stressants, mais également à m'arracher un fou rire, lors de la scène avec Tuong le vendeur vietnamien. C'était exquis et rafraîchissant ! Je tiens d'ailleurs à saluer le travail de traduction absolument remarquable de Sebastian Danchin. Vivement le tome quatre !

Si ça n'est pas déjà fait, lancez-vous dans cette saga, vous ne le regretterez pas !
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Le commentaire de Cathy :
J'attendais avec impatience cette suite.
Jane Hawk est toujours à la recherche des responsables de l'étrange épidémie de suicides qui a emporté son mari.
Elle a un nouveau responsable dans le viseur, ce qu'elle va finir par découvrir va au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer.
Le temps est compté pour Jane, elle va faire une terrible découverte, l'escalier du diable.
Après " Dark web" et " la chambre des murmures " ce roman est le troisième opus avec Jane Hawk comme héroïne.
J'ai eu un énorme plaisir à me replonger au coeur de cette machination contre laquelle cet ancien agent du FBI se bat.
Un épisode encore plus intense que les autres, des scènes bien flippantes, l'auteur a poussé le curseur vers l'horreur à certains moments.
Le suspense est très prenant, les rebondissements très nombreux, un roman que j'ai terminé à bout de souffle avec une pointe de frustration, j'aurais voulu que ma lecture ne s'arrête pas si vite.
J'ai dévoré ce roman, je me suis laissé emporter par le rythme jusqu'à en perdre haleine.
Il me paraît évident qu'après une fin comme je viens de découvrir, il y aura une suite, je suis déjà très impatiente de la découvrir.
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On retrouve donc Jane qui s'avance toujours plus profondément dans le complot visant à établir une société utopique décidée et créée par les Arcadiens. Pour autant, le temps passe et ses ennemis, très puissants, la serrent de plus en plus près. Elle… et son fils.

Dean Koontz n'est pas un tendre avec ses personnages. Il est capable de tout et dans ce 3ème opus, certains vont en prendre pour leur grade. le pire étant qu'il instille l'espoir qu'ils puissent s'en sortir. C'est humain, de rencontrer ou retrouver des personnages dans une situations périlleuse, mortelle et de se dire que non, l'auteur ne serait pas capable de leur infliger le pire.

Et en fait, si. Et avec comme une absence d'émotion digne des modifiés. C'est glaçant et triste aussi. Cette saga donne une impression de science-fiction qui n'est peut-être pas si futuriste que ça. Il va loin, dans son idée, mais au fond de nous, il est impossible de nier que peut-être… cela pourrait arriver.

Dans ce tome, Jane va aller jusqu'à l'escalier du diable. C'est un endroit… intéressant. En vrai, il est terrible. Il va nous permettre de mieux cerner Booth Hendrickson. Un être monstrueux qui a eu une vie… monstrueuse.
Il y a quelque chose que Kootz transmet à travers Jane que j'aime beaucoup: il y a des être qui sont diaboliques. Affreux. Des monstres. Pour autant, ces gens ne sont pas devenus ce qu'il sont par hasard. Ils ont un parcours de vie. Et bien souvent, un parcours tout aussi durs. de ce point de vue-là, on peut »comprendre » pourquoi ils sont devenus aussi monstrueux. Mais! Jane, ici, ne pardonne pas non plus à Booth. Elle a mal en imaginant la vie qu'il a mené. Cependant, elle ne peut nier tout le mal qu'il a fait autour de lui, adulte, en pleine possession de ses moyens. Il n'y a donc pas ce côté que les méchants sont juste de grands méchants. Ils sont aussi humains et le jugement que leur porte Jane, l'est également.

A travers un thriller, Dean Koontz interroge la société et soulève quantité de points intéressants… et dérangeants à bien des égards. Il pousse à la réflexion. Rien que pour cela, il vaut la peine.

J'ai vu qu'il y avait 5 tomes en anglais. Je tremble à l'idée d'imaginer l'enfer que Jane va bien encore pouvoir vivre. Va-t-elle pouvoir rester entière? Qui le pourrait? Et son fils… Koontz est très fort, à la fin de chaque tome, il trouve le moyen de me faire peur. Tant pis, j'attendrais la suite!
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Le commentaire de Lynda :

Je n'ai malheureusement pas lu les autres titres de cette série. Même si on nous indique que ce n'est pas vraiment nécessaire, je crois que c'est quand même préférable de le faire, du fait que l'on fait référence aux histoires précédentes, de toute façon, vous aurez envie de lire les 2 autres histoires impliquant Jane Hawk, c'est certain.
Ce roman est de l'adrénaline à l'état pur. Depuis le suicide de son mari Jane Hawk est en fuite constante, mais complètement obnubilée par la vengeance, elle se lance à la poursuite du ou des responsables de la vague de suicides, où l'on pouvait compter son mari parmi les suicidés.
Avec l'aide d'une certaine Sarah qui subit un divorce épouvantable, qui elle aussi a soif de vengeance pour ce que son ex lui a fait subir, elle avancera dans sa quête pour trouver qui est derrière tout ça.
Elle nous entraîne dans une course pour que l'on pourrait qualifier horrifique, surtout avec le fameux escalier du diable, mais rien ne l'arrête, pour trouver le coupable et surtout pour sauver la vie de son fils de 5 ans. Des rebondissements en continu, un suspense parfois intenable, de la violence, l'adrénaline monte à son paroxysme à bien des occasions.
Jane pourchasse, mais du coup elle est aussi pourchassée, c'est une femme que rien n'arrête, même si elle sait qu'elle est en sursis, que sa vie ne tient qu'à un fil, que la moindre erreur pourrait signifier le point final. Tant qu'elle n'aura pas atteint le but qu'elle vise, elle ne respirera plus. Courageuse, tenace, elle se fie beaucoup à son instinct, mais elle a aussi ce côté assez impulsif qui la met dans des situations loin d'être ordinaires et surtout qui la place au bord d'un précipice qui pourrait lui coûter la vie.
Dean Koontz, m'a embarqué solidement dans cette histoire, il a un immense talent pour nous accrocher solidement et ne nous laisse respirer qu'à la toute fin de l'histoire. Il nous fait vivre les frissons d'anticipation, d'horreur, de peur. Il nous permet de respirer à l'occasion, mais c'est un véritable tourne-page, et de mon côté, je ne suis pas prête à oublier l'escalier du diable, je ne me risquerais pas, et vous?
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Je suis heureuse d'avoir retrouvée la plume de Dean Koontz dans la suite de cette saga qui m'a permise de retrouver Jane Hawk qui est dans une mauvaise posture pour changer. Elle est toujours à la recherche des personnes qui ont contaminé les personnes qui se sont suicidées dont son mari. Pour se faire, elle va demander de l'aide à Sarah Holdsteck qui a fait fortune dans l'immobilier mais depuis son divorce, son ex-mari qui ne l'a pas digéré, a bien l'intention de se venger !



Trois inconnus s'introduisent dans le pavillon de Sanjay. Ces hommes s'apprêtent à lui inoculer ces nano-particules afin de le tuer. Heureusement pour lui, sa jumelle Tanuja va le sauver, temporairement des méchants... Les données qu'a Sarah en sa possession vont permettre à Jane de remonter une piste jusqu'à un certain Hendrickson. Ce dernier serait le grand manitou et le responsable de cette terrible machination.



Dans cet opus, l'auteur utilise toutes les cordes qui sont à son arc pour nous offrir un thriller des plus mouvementé et captivant. Dean Koontz se plaît à s'amuser autant avec ses personnages qu'avec ses lecteurs. Rien n'est laissé au hasard et tout le monde a son importance, et ce, dès le début.



L'auteur se plaît à lancer des indices à tout-va mais qui finalement ne sont là que pour noyer le poisson et le lecteur. L'auteur est le chat qui prend un malin plaisir à traquer la petite souris que nous sommes, mais ça, c'est pour notre plus grand bonheur.



L'intrigue est plus tenante et présente que jamais ! L'avancée et les dérives technologiques commencent à avoir raison de nous, la paranoïa nous guette ami(e)s lecteurs. En effet, à mesure que l'on avance dans l'histoire, on se demande si finalement ce n'est pas une réalité cachée que nous dépeint l'auteur dans son roman qui devient de plus en plus sombre à mesure que l'on avance dans les tomes.



La folie des grandeurs fait rage ! Dans le monde dans lequel vit Jane fait froid dans le dos. Plus elle avance vers la tête pensante de l'hydre et plus on se demande quelle tête elle fera tomber. Sa soif de vengeance est son moteur et il ne faut pas qu'elle le perde parce qu'en tant normal, je ne suis pas sûre qu'elle se serait lancée dans cette vendetta de tous les diables !



Dean Koontz a fait un travail remarquable dans cet opus, un opus que j'ai plus apprécié que les précédents, c'est sans doute dû aux intrigues secondaires qui sont venues se greffer à la machination principale. le tempo influé par l'auteur est plus intense que les autres tomes, on est clairement dans une nouvelle ère qui envoi du lourd. On a l'impression que l'on est sur la fin du récit mais mon petit doigt me dit que l'auteur va nous sortir un lapin de son chapeau à la dernière page pour nous tenir dans ses tenailles encore et toujours.



La plume de l'auteur est fluide, sombre, intense et très agréable à lire. L'intrigue prend de l'épaisseur, l'auteur joue avec ses lecteurs, la paranoïa nous guette mais j'adore ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant pris plaisir de me laisser bercer par un thriller de cette façon. Jane est un personnage pour lequel on s'attache facilement, on mène le combat à ses côtés, ça ne fait que renforcer notre détermination à savoir qui a décidé de se prendre pour l'ange exterminateur dans cette sombre histoire...



Tout ça pour vous dire que si vous n'avez pas encore sauté le pas et que vous hésitez à découvrir cette saga, je peux vous dire qu'à mesure que l'on avance dans l'histoire, plus on prend du plaisir à lire ce récit, on se demande bien comment cette histoire va se terminer pour Jane, pour nous...


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