Cho Cho CORONA!
L'artiste et Iwa Imani
Du balcon, j'ai vu Mireille l'abeille rassurer Adrien le Lapin de Pâques, dans le jardin. Il tremblait, de la tête aux pieds, car on l'avait oublié dehors...
Cho Cho CORONA.
" T'approches pas de moi, comme un zona. J'ai compris, t'es made in China." Cho Cho CORONA.
Un lutin cupide, (avec un nez et un bonnet rouge) comme un Covid lui piquait ses oeufs, un par un...
"Oh, recules toi, t'approches pas de moi! T'es un virus compliqué".
Cho Cho CORONA.
"Ce gogol va me tuer
Assassiné (tu es)
De façon raffinée (tu es)
En commençant par mon nez
Il veut me contaminer
Comme on le montre à la télé."
Cho Cho CORONA!
C'était bien un lapin (avec un nœud ravissant autour du cou) en chocolat, avec un masque et des gants...
"C'était un printemps gazouillant, bourdonnant où les fleurs (violette, bouton d'or et pâquerette) se pressaient l'une contre l'autre, en se poussant jalousement."
On avait dit pourtant, comme Clo-Clo, à Adrien le Lapin : "Reste à la maison, même... s'il y a le Printemps qui chante"...
Alors, le lutin arrivera-t-il à ses fins?
A propos de Cho Cho chocolat, je n'en ai plus, car comme vous, je suis chez moi, hélas :
ENFERMÉ, CONFINÉ... et je ne sortirai plus jamais!
Commenter  J’apprécie         7210
Un lapin de Pâques, tout en chocolat, se cache dans les herbes pour échapper aux enfants qui veulent le dévorer. Il peut compter sur l'aide d'un lutin (un nain du jardin en fait) pour trouver la meilleure cachette du jardin…
Une histoire plutôt sympathique, estampillé évidement période de Pâques (mais mes enfants adorent les histoires de Pâques et de Noël même en dehors de ces périodes).
Cette collection propose des histoires plutôt amusantes à lire, ce ne sont pas les meilleures mais elles restent une valeur sûre d'un bon récit à conter avant le coucher.
Commenter  J’apprécie         20
Le lapin ne put faire autrement. Il déposa un oeuf dans la main du lutin qui s'empressa de l'avaler.
-Je m'appelle Bon-Bonjamin, s'efforça de dire Benjamin, la bouche à moitié pleine.
-Moi, c'est Adrien, dit le lapin.
Ayant ainsi fait connaissance, ils s'en allèrent donc visiter les cachettes du petit homme. Chemin faisant, ils bavardaient entre eux de ceci, de cela, mais plus ils avançaient, plus le panier se vidait de ses oeufs, et quand il fut entièrement vide, notre lutin commença à regarder son nouvel ami d'un air plutôt gourmand. Et puis, n'y tenant plus il se rua brusquement sur lui.
« D’abord, ils nous attrapent en poussant des cris de joie, puis ils nous secouent dans tous les sens pour savoir ce que nous avons dans le ventre, et même s’ils nous couvrent de mille baisers, ils finissent toujours par nous croquer. »
Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/arnaud-delalande-memory-52671.html
Hypokhâgne, khâgne, une licence d'histoire, un diplôme à l'institut d'études politiques de Paris, voilà le brillant parcours d'Arnaud Delalande. Mais c'est surtout à son imagination fertile et à ses divers talents auxquels nous allons nous intéresser. Repéré par la célèbre éditrice Françoise Verny, Arnaud Delalande publie son premier roman en 1998, « Notre Dame sous la terre », un thriller ésotérique qui connait un joli succès et reçoit plusieurs prix. C'est dans cette veine du roman noir historique qu'il va publier plusieurs titres dont « La musique des morts » ou encore « le piège de Dante » dans la Venise du XVIIIème siècle et « Les fables de sang » avec un tueur en série semant la terreur dans les jardins de Versailles sous le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette. Ces deux titres entamant la saga de « L'orchidée noire » avec un héros récurrent, Pietro Viravolta, fine lame et espion discret, sorte de James Bond du XVIIIème siècle. On citera aussi le très remarqué « Piège de Lovecraft », thriller fantastique paru en 2015 qui reçoit le prix du roman fantastique francophone.
Mais Arnaud Delalande est un touche à tout. Outre ces romans alliant habilement le l'intrigue policière et la saga historique, il est aussi un scénariste réputé dont le nom apparaît aussi bien sur des génériques de films que sur des couvertures de bandes dessinées. Il participe notamment au film d'animation d'Antoon Krings, « Drôles de petites bêtes » sorti en 2017. Quant à la bd, c'est avant tout sur des scenari d'intrigues historiques qu'on le sollicite. « La jeunesse de Staline », « Aliénor la légende noire » ou « Catherine de Medicis, la reine maudite » permettent de porter un autre regard sur ces personnages du passé.
L'actualité d'Arnaud Delalande est double justement. Il vient de publier chez Glénat cette bande dessinée, « Notre Dame de Paris, la nuit de feu » qui raconte minute par minute l'incendie du 15 avril 2019 mais revient aussi sur la grande histoire de la cathédrale au fil des siècles.
Et dans un tout autre registre, le nouveau polar d'Arnaud Delalande est aussi une réussite. Sur les traces d'une jeune femme flic cherchant à oublier une enfance chaotique, nous voilà embarqués au coeur des montagnes enneigées des Alpes, dans un établissement hospitalier où les patients sont traités pour leur perte de mémoire. Dans cet univers oppressant, un suicide a eu lieu devant huit témoins. Mais aucun d'eux ne s'en souvient. Et notre jeune femme flic s'aperçoit bien vite que ce suicide est un crime déguisé.
Une écriture alerte, une intrigue bien ficelée, une réflexion sur la mémoire et le passé et au final, un roman qui se dévore de la première à la dernière page.
« Memory » d'Arnaud Delalande est publié aux éditions du Cherche-midi.
+ Lire la suite