Comme son grand oncle, Charles avait très tôt développé une empathie pour les milieux populaires qui allait se confirmer dans ses engagements futurs, notamment en faveur des jeunes défavorisés et des quartiers deshérités. Comme Édouard, il lui arriva d'irriter le gouvernement et les courtisans par son action, il fait craindre des bouleversements constitutionnels en raison des tumultes de sa vie privée. Il ne possédait toutefois pas la même assurance que son auguste ainé et su courber l'échine lorsque le devoir l'exigea.
Dans son interview donnée à The Observer en 1974, il avait indiqué que choisir sa future épouse ne serait pas une décision "pour laquelle (il) voudrait que (son) cœur dicte à son esprit quoi faire », enchaînant qu'en acceptant ce rôle, à la manière d'une offre d'emploi, l'heureuse élue devait embrasser" un mode de vie, un travail, une vie dans laquelle elle aurait une contribution à apporter. (Elle) devrait en être consciente. »
Anticipant le rôle futur de Charles, il ( Laurens van der Post) lui écrivit qu'il pourrait être l'artisan d'une monarchie en phase avec une nouvelle vision de la société amenant l'homme à l'aspect naturel perdu de l'esprit humain, lui permettant ainsi de se reconnecter à la nature.
Le château de Windsor en flammes devint une illustration puissante de la véritable décomposition de la famille qui porte son nom.
Bien que guidés par Lord Mounbatten , les efforts entrepris par Charles pour apprendre connaître son grand-oncle furent une première indication que l'héritier du trône entendait faire ce qu'il lui semblait juste avant de faire ce qui était convenu.