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The rising of the shield hero tome 1 sur 23
EAN : 9782818936238
160 pages
Bamboo Edition (01/06/2016)
4.07/5   64 notes
Résumé :
Naofumi est projeté dans un monde proche en tout lieu d’un jeu de rôle d’heroic fantasy. Mais alors que d’autres héros ont été dotés d’armes offensives redoutables, Naofumi hérite d’un bouclier aux capacités limitées pour progresser dans ce jeu où le danger peut surgir à chaque instant. Trahi par sa partenaire et vilipendé par la population, le jeune homme ne peut désormais compter que sur lui-même pour survivre dans cet univers hostile… et peut-être sur une jeune f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Allez-y ! Fouettez-moi la plante des pieds avec des orties ! Pendez-moi par les tétons ! Emmenez-moi au festival de l'Alpe d'Huez ! Oui, j'essaye régulièrement d'éviter le sujet sur mon blog, mais aujourd'hui il est temps de le dire ouvertement : Je n'aime pas les mangas. Alors apparemment c'est un sacrilège dans les milieux geeks / nerds, mais l'écrasante majorité d'entre eux (sauf dans le domaine des seinen) me semble ne pas avoir sous le capot grand-chose d'autre à proposer que des bastons (il est vrai souvent fort réussies) et des situations à l'eau de rose en terme de dramaturgie, de finesse des dialogues, de réflexions politiques ou philosophiques, sans compter qu'il faut attendre 50 tomes avant de voir l'évolution d'un personnage. Généralement, je la mets en veilleuse : après tout, en termes de narration, nous en Europe on a eu les premiers Tintin et Spirou, ça non plus c'était pas glorieux. Si je suivais les sagas jusqu'au bout, je finirais sûrement par tomber sur des scénarios plus élaborés. le côté coloré et cartoonesque des shōnen peut offrir un divertissement réconfortant dans une réalité triste et sans concession, tandis que les shōjo permettent d'explorer les différentes facettes de la psychologie adolescente. Alors je laisse tout ça aux spécialistes, et j'évite de dire de la merde. Sauf lorsque je peux me lâcher sur des bouquins comme celui qu'on m'a offert il y a quelques jours, car là je sais qu'il y a précisément tout ce que je déteste dans les mangas et la fiction en général.
The Rising of the Shield Hero, c'est donc l'histoire de Naofumi, un étudiant un peu otaku (on n'apprendra rien de plus sur sa personnalité avant un bon bout de temps) qui se retrouve un beau jour propulsé dans un univers de med-fan et est aussitôt chargé par le roi local de sauver le monde d'une armée de créatures maléfiques, le tout expédié en quelques pages très aérées. Presque aussitôt, notre héros va se mettre à tout trouver normal et chercher à remporter la mission qu'on lui a confiée. OK, ça vaut mieux que de le voir s'étonner pendant 400 pages sur des trucs déjà-vus mille fois : « Oh mon Dieu, la magie existe, et c'est qui ces gens avec des oreilles pointues, là-bas ? » Sauf que 1/ est-ce que de base c'est vraiment une bonne idée de nous refaire une énième fois un isekai ultra-classique et 2/ est-ce qu'il fallait le priver de psychologie à ce point ? Il n'y a aucun décalage culturel entre le Héros du Bouclier et le monde dans lequel il va découvrir ses pouvoirs, et pour cause : celui-ci n'a pas plus de consistance. Il s'agit d'un énième univers vaguement médiéval / conte-de-fées, dont on n'apprendra strictement rien de ses différentes factions politiques, ses peuples, son Histoire, ses langues, ses spécificités ethniques, bref : tout ce qui donne de la saveur à la fantasy et aux autres récits de voyage. Il y a bien une race moitié humaine moitié raton laveur, mais le peu qu'on en verra nous indique qu'elle ne dépasse pas le stade kawaii. Moi, j'ai envie de dire au livre : « S'il te plaît, gros… Quand tu crées une race imaginaire, assure-toi que c'est pas juste un doublon de l'Humanité. Tu l'hybrides avec des bestioles ? Très bien, fais-moi des créatures hirsutes vivant au fond de la forêt, avec leurs coutumes spécifiques brouillant les frontières entre monde sauvage et civilisation ! Pas juste la famille classique un-papa-une-maman dans une maison proprette ! »
Tout ce que l'oeil découvrira dans ces 160 pages paradoxalement très longues va donc être une succession de topoï de la fantasy dressés sans originalité (château, taverne, bas-fonds) avec quelques monstres dont la plupart de ceux dont on verra les combats auront une apparence sommaire facile à dessiner. le livre semble s'excuser de son propre manque d'innovation : « Pour l'originalité, on repassera… », se dit le héros en lisant le livre de fantasy qui va le propulser (évidemment) dans son monde magique. D'ailleurs, ce manga est adapté d'un light novel : il n'aura même pas inventé sa propre histoire.
Si encore c'était un univers cohérent : les marchés d'esclaves se font sous le manteau mais semblent parfaitement autorisés sans qu'on ne nous donne le moindre début d'explication. Et qu'importe qu'on y accède par un livre, l'univers obéit ouvertement aux mêmes codes que les MMORPG, avec des niveaux à passer et des fenêtres qui s'affichent juste devant les héros afin de leur indiquer toutes les informations dont ils ont besoin (bah oui, ce serait trop bête d'avoir à écrire des dialogues). Sans compter que les autres héros que Naofumi, eux, disent être arrivés dans ce monde suite à leur mort dans notre univers à nous, ce qui jusqu'à preuve du contraire indique que le récit n'arrive même pas à obéir à ses propres règles.
Revenons à notre Héros du Bouclier : il est le plus faible de son équipe censée sauver le monde, ne pouvant utiliser qu'une arme de défense plutôt que d'attaque, en vertu du fameux ta-gueule-c'est-magique, qui légitime également pourquoi le royaume entier va décider d'obéir à une prophétie lui demandant de mettre à la tête de ses armées quatre illustres inconnus sans qu'il n'y ait une seule faction qui ne veuille installer à la place un chef militaire compétent. Naofumi, blessé dans son amour-propre, va heureusement se trouver une compagne de route dans une séduisante jeune fille qui va le détrousser et, pour qu'il ne puisse pas porter plainte, l'accuser devant toute la cour… de viol.
Oh, putain.
Bon, je sais qu'il faut replacer les oeuvres dans leur contexte. La date de parution initiale est 2014, soit 3 ans avant l'explosion du mouvement MeToo, mais quand même, des féministes étaient déjà passées par là pour déblayer un peu le terrain. Vous trouvez quand même pas ça un peu cringe que les persos féminins intelligents soient toujours fourbes et se mettent à diffamer le héros (naturellement innocent dans l'histoire) d'un truc qui se révèle quasi-toujours fondé dans la vraie vie ? Me faites pas dire ce que j'ai pas dit, j'adore les personnages de femme fatale donnant des coups de boule pas possibles aux hommes un peu trop sûrs de leur supériorité masculine, mais justement : quand c'est bien fait, ça nous montre un perso rusé et fort qui ne se victimise jamais et s'émancipe de lui-même de sa condition discriminée. Ça ne recycle pas les pires clichés sexistes.
Et tant qu'on en est à parler des filles, Naofumi ne digère pas du tout cette trahison, il est temps pour lui de griller toutes les étapes du passage de la naïveté au cynisme et de devenir Dark Naofumi. Il va donc s'acheter une esclave sans considération éthique, alors qu'il vient quand même d'une société où l'esclavage est censé être aboli — même si, reconnaissons-le, les conditions de travail au Japon ne sont pas des plus glorieuses. C'est donc envers Raphtalia, une ratonne-laveuse hypersexualisée et polytraumatisée, qu'il va pouvoir désormais excercer son identité de mâle-alpha-rétabli-dans-sa-virilité-toujours-sûr-de-lui-dur-et-ferme-comme-ma-bite. Et là, on tombe dans le syndrome des elfes de maison : apparemment, c'est pas trop grave de posséder un esclave, du moment qu'on est un bon maître. Naofumi et Raphtalia commencent donc à se battre ensemble, s'améliorent et commencent à éprouver des sentiments respectifs. Suite au prochain épisode, qu'on ne lira certainement pas.
Bien sûr qu'il est possible de créer une bonne histoire à partir d'un univers juste composé de quelques archétypes : Lapinot et les carottes de Patagonie en est un bon exemple. Mais Lewis Trondheim ne se contente pas d'appliquer à la lettre la recette de ce qui marche dans un genre en particulier : il va piocher dans tous les râteliers, pastiche, parodie, subvertit, et il en ressort un parcours « dés-initiatique » où le perso poursuit le même objectif de la première à la dernière case, mais devient de plus en plus en proie au doute sur ses quelques convictions. La question à se poser n'est pas tant l'originalité dans les idées qu'on a que de savoir si on va leur donner un traitement personnel. Or, ici, on a ce qui se fait de plus générique en fantasy, amené sans le moindre effet de style ni autre objectif que de satisfaire un public purement consommateur. J'en veux pour preuve que les persos disent qu'ils ont été transportés dans un univers d'HEROIC fantasy alors qu'ils sont dans un univers de HIGH : The Rising of the Shield Hero a de toute évidence été conçu par une direction marketing qui n'avait qu'une idée très vague du genre qu'elle abordait. Ce livre n'est pas un produit culturel. C'est un bidon de lessive.
Alors je vais pas noircir le tableau pour autant, il y a quand même quelques bonnes idées qui se dégagent. Tout d'abord, l'idée de suivre un héros supposé plus faible et moins utile que les autres, qui possède un gros handicap dans le combat et va donc devoir apprivoiser des bestioles et se trouver une partenaire pour qu'elles fassent une partie de la bagarre à sa place : c'est une contrainte bien exploitée, donc source de combats un minimum ludiques. Ensuite, l'idée de forcer une gamine hypersensible à tuer toutes sortes de monstres répugnants, même si je me doute que ça a déjà été fait ailleurs, a du potentiel aussi bien pour montrer une descente aux enfers qu'une éventuelle résilience ; et si c'est fait avec un partenaire distant et insensible, alors tant mieux. J'aurais juste aimé que le récit fasse preuve d'un peu plus de recul critique sur cette relation homme-femme quand même assez classique et toxique à la fois. Enfin, l'idée que les Quatre Héros chargés de sauver le monde puissent être remplacés par d'autres une fois qu'ils sont tués aurait eu du potentiel dans un univers de dark fantasy : je vois bien un monarque machiavélique trucider toutes les équipes venant à lui chaque fois qu'elles lui semblent un peu trop faiblardes. le concept des héros jetables a encore de beaux jours devant lui.
Le tome 1 de The Rising of the Shield Hero est donc ce qu'on pourrait appeler un échec critique : je ne m'intéresse que très peu aux shônen dont j'essaie de ne rattraper que les grandes références (Naruto, One Piece, Dragon Ball), et cette lecture semble me confirmer dans mes intuitions. Je m'étais presque réconcilié avec le manga grâce à des chefs-d'oeuvres arty comme Planètes ou le Sommet des Dieux ; cet ouvrage aura au moins eu le mérite de me montrer qu'il me reste encore du chemin à parcourir avant d'avoir une vraie geekophilie. Bon, va bien falloir s'y coller, après tout c'est pour ma culture…
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La première approche d'un manga se joue sur la première de couverture.
Celle-ci m'a tapé dans l'oeil. C'est pourquoi, j'ai sélectionné : The rising of the shield Hero d'Aiya Kyu.
Ensuite vient l'intrigue qui se met rapidement en place même si on peut reprocher que le début de l'histoire est « classique ». 4 personnages entrant dans un nouvel univers pour le sauver. Mais ce qui fera la différence est la perception du héros. Un héros est acclamé de tous et reconnu par ses pairs. Or ce n'est pas le cas pour le héros au bouclier. Naofumi va devoir progresser seul dans un milieu hostile et inconnu mais une aide inattendue va lui redonner espoir… Personnages attachants, scénario intéressant et un graphisme agréable à l'oeil. le lecteur a envie de connaître la suite des aventures de Naofumi. Un manga à suivre.
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Mon compagnon a acheté ce manga en début de semaine. La couverture m'a de suite plu et le résumé aussi. Mais lorsque, en feuilletant très rapidement pour me rendre compte des graphismes, je suis tombée sur cette image (cf celle juste au-dessus), j'ai su qu'il fallait ABSOLUMENT que je le lise ! ^^

Bon, alors je vais commencer avec les graphismes que je trouve vraiment magnifiques. Autant les paysages que les monstres (je kiffe les Ballorange !). Sans parler du chara-design qui est splendide ! Rien que pour ça, déjà, je vous conseille plus que vivement ce manga !

Concernant l'histoire. Alors on pourrait penser que l'on retombe sur quelque chose de très classique sur les RPG et, quelque part c'est un peu le cas puisque l'on se retrouve apparemment projeté dans un jeu. Quatre jeunes garçon normaux sont appelés à l'intérieur pour sauver ce monde d'une très grande catastrophe. Là encore, rien de novateur, même si c'est toujours aussi plaisant. J'ai aussi aimé l'interaction qu'il y a avec les fenêtres explicatives du jeu avec les statistiques des personnages, l'évolution des armes, les points d'expérience, la prise de niveau... On retrouve ce côté MMORPG que les fans aiment, sans qu'il soit pour autant trop présent.

Là où la donne change, c'est avec Naofumi, le Héros au Bouclier. Un peu otaku sur les bords, le jeune homme va très vite comprendre qu'il n'est pas exactement le bienvenu et le sentiment d'excitation enfantine qu'il ressent va très vite retomber alors qu'il est rejeté, trahi puis accusé à tort d'un crime. Qu'à cela ne tienne, il n'aura besoin de personne pour se débrouiller ! Enfin presque.

Niveau personnages, le premier tome se concentre beaucoup sur le personnage principal, à savoir Naofumi. On en sait encore assez peu sur les trois autres garçons, à part leur nom, leur âge et qu'ils méprisent ouvertement le Héros au Bouclier. Ah si, Motoyasu est un sacré coureur de jupons !
De héros un peu bébête, Naofumi obtient très vite l'image d'un anti-héros, plutôt intelligent et débrouillard, dans toute sa splendeur. Mais ça serait un peu trop facile, non ? En tout cas, j'aime beaucoup ce personnage qui, j'en suis certaine, ira très loin !

Dès la première image, j'ai tout de suite adopté Raphtalia. Déjà, c'est une semi-humaine et j'adore les personnages avec des oreilles d'animaux ! ^^
Sans oublier qu'elle est réellement attachante, avec un passé difficile, et aussi courageuse qu'elle est peureuse. Elle est pour beaucoup dans l'humour (même si Naofumi est loin d'être en reste) et l'émotion de ce manga. Je suis certaine qu'elle va beaucoup évoluer !

Même si ce ne sont pas réellement des personnages, je ne pouvais pas ne pas parler des Ballorange ! Franchement, ce sont des petits monstres qui ne ressemblent pas à grand chose et qui sont aussi faibles qu'ils sont agressifs. Naofumi en fait une utilisation plus qu'intéressante qui m'a beaucoup fait rire. ^^

En résumé, un manga aux graphismes magnifiques et aux personnages attachants. Une histoire et une évolution de nos héros qui promet d'être plus qu'intéressante. Un manga coup de coeur pour moi, vous l'aurez compris, que je vous conseille absolument ! Ne passez surtout pas à côté, vous rateriez vraiment quelque chose !
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Je tenais à remercier les éditions Doki Doki ainsi que Babelio (via leur Masse critique) pour ce partenariat. le résumé me tentait énormément et je ne suis pas déçue, c'est un super bon manga. J'ai d'ailleurs appris qu'il s'agissait d'un light novel à la base (je serais bien curieuse de le découvrir), j'espère qu'il s'agit d'une bonne adaptation. En attendant, cette lecture a été top et sympathique, il a de très bons atouts pour devenir une série captivante.

L'intrigue me plaît, ça m'a toujours fascinée de voyager dans un monde alternatif à travers une faille spatio-temporelle... et ici, Naofumi voyage en étant aspiré dans un livre et se retrouve projeté contre son gré dans un monde de fantasy assez rude. Parce qu'il reçoit un bouclier comme arme légendaire, il est trahi par sa partenaire de route, frappé et humilié par le royaume. Je peux comprendre qu'il soit devenu un brin taciturne et odieux par moment. Je trouve que l'histoire oscille entre déjà-vu et originalité, l'histoire m'intrigue, ce début est bien fait et présente des petits trucs qui me rendent très curieuse.

Le texte est de très bonne qualité, simple et efficace, il permet de présenter les grandes lignes, de découvrir les tempéraments de chaque protagoniste, de voir se tisser leurs relations. On a un bon scénario, entre dialogues, découvertes, actions et révélations. le manga se lit très vite, parce que pour ma part, je l'ai trouvé bien rythmé et intéressant. de plus, les illustrations sont magnifiques, j'ai bien aimé le style, je suis très fan du character design qui est propre à chaque personnage rencontré. Impossible de confondre untel avec un autre. Sans compter les décors absolument formidables et merveilleux, le palais royal, la ville, on se sent très vite happé dans ce monde fantasy.

L'univers me plaît également. On a une chouette amorce avec ce premier tome ; quatre armes légendaires, dont un bouclier — c'est une première originalité qui me plaît. Notre héros n'a rien d'un héros, et ce bouclier n'a rien d'offensif au premier abord. Néanmoins, ce bouclier a des propriétés intéressantes et Naofumi va devoir les découvrir avant de se lancer dans l'aventure. le monde est hostile, pas seulement à cause du bestiaire, mais aussi à cause des Calamités ou bien de la malveillance de certaines personnes. Il y a une certaine violence et maturité dans le dessin et dans le texte, une note de gravité avec une petite note de douceur et d'espoir. L'univers ne demande qu'à s'étoffer et j'espère que la suite permettra de faire grandir ce monde déjà fort fascinant.

Les personnages sont très sympathiques, je ne m'y attache pas encore, mais je suis déjà sous le charme. Naofumi est spécial, j'ai senti en lui une pointe de bienveillance et de sympathie, toutefois, il a cet accès de colère, cette douleur causée par les sévices subits qui le rend parfois antipathique. J'ai compati à ce qui lui arrivait et j'espère le voir évoluer par la suite comme c'est le cas de Raphtalia. C'est une femme raton-laveur absolument adorable, que je pensais faible et qui se révèle être très forte, c'est un allié inattendu, j'adore ce personnage, son histoire et sa personnalité.

En conclusion, ce manga n'est pas parfait, il lui manque de petites choses par-ci par-là pour être un coup de coeur total. Cependant, je lui trouve du charme, de bons atouts comme son univers et les dessins, de bonnes idées et des personnages sympathiques comme tout. le scénario est agréable à découvrir, les pages filent toutes seules et je suis plus que curieuse de découvrir la suite. Ce fut une très bonne lecture, un premier tome captivant qui sait poser d'excellentes bases pour les prochains opus.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Un bon shonen isekai où le héros, Naofumi, est projeté dans un monde fantasy dans lequel il incarne un des quatre héros élus : il est le héros au bouclier. Sauf qu'un bouclier, ça ne va pas l'aider à grand chose dans un combat, à part se défendre...
Dès le début, le héros tombe dans un piège et tout le monde est à sa poursuite. Se sentant trahi, il va avoir du mal à accorder de nouveau sa confiance... Mais pour avancer, il va devoir trouver des alliés fiables ; et trouver comment exploiter son bouclier s'il veut s'en sortir dans ce monde. Une bonne découverte, j'aime beaucoup le personnage principal (contrairement aux 3 autres héros réincarnés, qui n'ont aucune jugeote et que j'ai toujours envie de secouer...). Et j'adore le personnage de Raphtalia, qu'on découvre par la suite. J'apprécie aussi l'armurier, un personnage très secondaire. Je trouve qu'il y a un beau travail au niveau des personnages, c'est ce qui en fait un isekai original pour ma part.
Au début, je me disais "Encore un light novel isekai adapté en manga *sigh*" mais finalement j'ai beaucoup aimé ma lecture ^^
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critiques presse (3)
ActuaBD
12 mai 2021
Accompagnés de Kizuna, Naofumi et Liscia découvrent l'Autre Monde dont est originaire la troupe de Glass. Entre d'importantes révélations et un certain retour aux sources, une aventure qui renoue avec le charme des débuts du titre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
14 février 2019
Fin des aventures sur l’île Cal Mira pour Naofumi et ses compagnons. Un final qui se conclut sur une belle bataille et d’étonnantes révélations, relançant efficacement le récit. Également au programme, le recrutement, temporaire, d’un nouveau membre ! Une série toujours aussi passionnante à suivre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
21 juin 2016
The Rising of the Shield Hero surprend par l’efficacité et la puissance de la déchéance de son héros, la tendresse qui se tisse doucement entre ce dernier et son « esclave », ainsi que par la dureté de sa tâche pour gagner en expérience.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Raphtalia: Ne meurs pas... je ne veux plus me retrouver toute seule...
Naofumi: Pour qui tu me prends? Je suis le héros au bouclier, non? Si un jour, je n'arrive pas à te protéger contre nos ennemis, c'est là que je mourrai!
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Le roi: J'aimerais pouvoir renvoyer immédiatement un aussi piètre héros mais il n'y a pas d'autre moyen pour enrayer la prochaine vague d'invasion. Nous ne pouvons pas faire appel à d'autres saints hommes tant que ces quatre-là n'auront pas tous péri, c'est ce qu'on dit les sages...
Trois des héros: Quoi?!
Naofumi: Ha ha... voyez-vous ça... si vous voulez vous débarrasser de moi, il faudra sacrifier vos vies, les gars! Vous pouvez toujours me buter, mais c'est pas ça qui sauvera votre monde! Alors là, je me marre!
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"Écoute bien! A partir de maintenant, je t'obligerai à combattre les monstres! En échange, j'assurerai ta protection!" # Naofumi
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Écoute Raphtalia... Maintenant, tu vas nous débarrasser de ce monstre ! Si tu te bats, si je deviens plus fort, et si on arrive à repousser les calamités... plus aucun enfant n'aura à souffrir comme tu as souffert !
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"Violation des règles de l'armement légendaire! Un héros ne peut pas utiliser d'autre arme que la sienne pour se battre."
Naofumi: Non, c'est pas possible! ça veut dire que j'ai droit à aucune arme, à part mon bouclier?! C'est quoi, ce jeu pourri où il faut se battre avec un bouclier?!
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Il a le moins de compagnons
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