Ici, la nuit inaugure la désarticulation des corps et des lieux. Par moments, le lecteur a l’impression d’assister à une rencontre entre Bosch et Chagall. Dans ce monde mis en pièces, chaque fragment lutte pour dénier la mort. Nous sommes face à une reconstruction précaire, où toute substance est vouée à la chute. Bêtes et hommes se meuvent au sein d’un décor carnavalesque afin de célébrer la seule règle immuable : l’effondrement.