Souad Labbize
Dhia Bousselmi (Traducteur)/5 4 notes
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Résumé :
Il faut glisser nue
sur la rampe du temps
enfiler la chemise de l'aïeule
pour comprendre
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Recueil de poésie courte bilingue arabe/français traduit en arabe par Dhia Bousselmi.
Souad Labbize évoque l'Algérie, son pays natal, ses souvenirs d'enfance, sa mère.
Mais aussi la langue, sa langue maternelle et l'avenir, long chemin vers l'émancipation.
La linogravure de la couverture faite par Maud Leroy est superbe et complète parfaitement les mots de la poétesse.
Souad Labbize évoque l'Algérie, son pays natal, ses souvenirs d'enfance, sa mère.
Mais aussi la langue, sa langue maternelle et l'avenir, long chemin vers l'émancipation.
La linogravure de la couverture faite par Maud Leroy est superbe et complète parfaitement les mots de la poétesse.
J'ai moins accroché qu'avec Brouillons amoureux, mais j'ai eu un plaisir immense à retrouver la poésie de Souad Labbize. Et cette édition bilingue est aussi d'une beauté !
Encore en pleine découverte de son univers.
Il faut faire les 250 caractères nécessaires pour que cette critique soit publiable. Mais je n'ai pas beaucoup plus à dire.
Encore en pleine découverte de son univers.
Il faut faire les 250 caractères nécessaires pour que cette critique soit publiable. Mais je n'ai pas beaucoup plus à dire.
Citations et extraits (8)
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Tu disais
à la maternité
les femmes accouchent
des langues maternelles
les mots prématurés
peuplent la couveuse
des bulles de leurs rêves
J'ai su que mes mots
pressés de naître
projetaient carrière
dans une coque transparente
à la maternité
les femmes accouchent
des langues maternelles
les mots prématurés
peuplent la couveuse
des bulles de leurs rêves
J'ai su que mes mots
pressés de naître
projetaient carrière
dans une coque transparente
Tu disais la nuit aboie
pour mériter sa place
dans la meute des errantes
Je l'entends encore hurler
avec les louves de la mémoire
pour mériter sa place
dans la meute des errantes
Je l'entends encore hurler
avec les louves de la mémoire
Petit Poucet j'émiette
les mots lucioles
conduis mes sept solitudes
loin du lit de l'ogresse
Quand je serai petite
j'irai sans crainte
des souvenirs à venir
les mots lucioles
conduis mes sept solitudes
loin du lit de l'ogresse
Quand je serai petite
j'irai sans crainte
des souvenirs à venir
Tu disais couvre-toi
la rue sort
braguette béante
tu disais tant
j'oubliais tant
La rue en pantalon
me le rappelait
la rue sort
braguette béante
tu disais tant
j'oubliais tant
La rue en pantalon
me le rappelait
Tu es de celles
qui ne vont nulle part
tu fais et refais
le tour des possibles
reviens ranger
ton bagage invisible
qui ne vont nulle part
tu fais et refais
le tour des possibles
reviens ranger
ton bagage invisible
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Abigail Assor, Hélène Coutard, Souad Labbize au sommaire de MOE 5 mars 2021
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