Persévérer, ce n’est pas s’acharner ni foncer tête baissée, c’est plutôt avancer en étant calmement déterminé et faire de chaque obstacle un tremplin pour arriver là où nous voulons aller. Persévérer, c’est prendre chaque pierre que nous rencontrons sur notre chemin et construire un pont et non un mur. Persévérer, c’est avoir l’intime conviction que nous aurons ce que nous voulons, ce qui nous donne de la force et nous dynamise tout au long de notre parcours.
Oeuvrer sur soi est le travail de toute une vie, travail ô combien nécessaire et salutaire pour notre bien-être, voire notre mieux-être. La première chose qui importe est de nous sentir bien, et le reste suivra.
Prends de l’assurance. Aie confiance en toi. Ne doute jamais de ton talent. Qu’une personne n’aime pas ce que tu fais ne veut pas dire que tu es nul. Ce que tu fais peut ne pas plaire à tout le monde, accepte-le, dans tous les cas, poursuis ce que tu fais, va au bout de tes rêves, de tes aspirations profondes. Ce qui compte, c’est d’écouter ton cœur, de vivre en conformité avec ta vérité personnelle et surtout de faire ce que tu aimes et d’aimer ce que tu fais.
S’aimer, ce n’est pas combler un manque, c’est partager un tout. Chaque être a sa mission de vie à mener, chaque être a pour but de croître, de se développer. Ainsi, tout manque est à combler par nos soins. C’est de l’égoïsme que de demander à son bien-aimé de combler son manque. C’est de l’égoïsme que de tout attendre de l’autre. L’autre n’est pas un surhomme, il est comme nous avec ses propres lacunes. En amour, nous devons subvenir à nos besoins, en premier lieu. Nous devons être indépendants tout en étant à deux !
« Aimer » est un beau verbe quand on le conjugue au présent. Il fait pleurer quand on le conjugue au passé et fait espérer quand on le conjugue au futur. Puisse le verbe « aimer » se conjuguer au présent … afin de vivre doux instants avec l’être aimé.
Quand nous cessons d’alimenter un problème, ce dernier disparaît aussi vite qu’il est apparu. Ce que nous alimentons augmente. Cessons de nous créer des problèmes.
Interview de Nathy LaBell chez France Bleu, Orléans.