Rosette LabergeSouvenirs de la banlieue tome 4 sur 6
EAN : 9782895853015
Les Editeurs Réunis (01/01/2001)
/5
8 notes
Les Editeurs Réunis (01/01/2001)
Résumé :
Le début des années 1970 continue de façonner le Québec : la crise d'octobre, la Loi sur les mesures de guerre, l'entrée en vigueur de l'assurance-maladie, le glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney, autant d'événements qui resteront gravés à jamais dans la mémoire des Québécois, et la famille Pelletier en sait quelque chose. Voilà déjà plus d'un mois que les hommes tentent de digérer la défaite de leurs valeureux Canadiens de Montréal. Michel en veut à mort à so... >Voir plus
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Sylvie éprouve rarement des regrets, mais s’il en est un c’est de n’avoir eu qu’un seul homme dans sa vie, et dans son lit aussi. Jamais elle ne saura si c’est différent avec un autre. Quand elle mange un millefeuille, elle peut le comparer à d’autres, alors que dans sa vie amoureuse, elle doit se contenter de ce qui figure au menu jour après jour, nuit après nuit, et ce, depuis le jour de son mariage.
— J’ai lu dans le journal qu’on devrait boire autant d’eau que d’alcool, si on ne veut pas être malade.
— L’eau c’est pour les plantes, pas pour les hommes. Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans le journal. Tu le sais bien, l’alcool ne me rend jamais malade.
— L’eau c’est pour les plantes, pas pour les hommes. Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans le journal. Tu le sais bien, l’alcool ne me rend jamais malade.
Il avait rêvé que chaque jour, à notre réveil, on pouvait se regarder dans le miroir et voir ce qui n’allait pas dans notre corps ; tous les malaises et maladies duraient seulement le temps de faire le nécessaire afin de remettre la machine en ordre. Les humains qui souffraient ne pouvaient attribuer leur état qu’à leur négligence.
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais lorsque tu en manques, tu te rends compte à quel point il est important. Alors, arrête de me casser les oreilles avec les bienfaits de la pauvreté. J’ai été pauvre suffisamment longtemps. À part des maux de tête, le manque d’argent n’apporte strictement rien.
C’est contre ses valeurs d’enlever la vie de quelque façon que ce soit. Certes, elle empêche la famille en prenant la pilule, mais il y a tout un monde entre tuer un fœtus et s’organiser pour qu’aucun ne se forme.
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