Tout d'abord, quelques mots sur le rythme de ce livre : j'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, les quelques 50 premières pages m'ont semblé interminables. Je me suis accrochée et j'ai bien fait car après cette introduction, le récit ne s'est que légèrement accéléré mais est devenu de plus en plus intéressant. Passée la 300ème page, impossible désormais de poser le livre et cela jusqu'au bout de l'histoire. C'est une belle montée en puissance. J'ai trouvé que ce rythme accompagnait à merveille la découverte de Louise d'elle-même par elle-même.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure qui nous emmène quelques siècles en arrière.
Michèle Lajoux, Laonnoise exilée à Paris est une ancienne professeur d'histoire-géographie. Elle semble bien maîtriser son sujet surtout au vu de l'imposante bibliographie dont elle s'est servie pour écrire son livre.
Quant à l'histoire, qui est assez complexe, c'est un savant mélange de genre entre roman historique, thriller, drame et roman d'amour. Les intrigues s'emmêlent et se démêlent sur un air de sorcellerie, souvent au détour de meurtres plus ou moins sanglants pour aboutir soit au drame, soit à l'amour.
Pour mon plus grand plaisir, je n'ai pas su démêler l'historique du romancé, n'étant pas spécialiste de la période, loin de là. Par contre, maintenant j'ai très envie de me renseigner. J'ai d'ailleurs retrouvé le retable dont on parle dans le livre : le couronnement de la vierge.
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