Bien sûr, ils savaient que c'était absurde, mais le néant de la mort, le définitif, l'irrémédiable, ils le comprenaient intellectuellement, mais ne le sentaient pas vraiment. [...] On leur avait appris la vie, ils devaient apprendre la mort, seuls.
Dans le métier d'enseignant, la moindre fausse note, le tout petit raté, se transforment vite en calamité, on connaît bien la volatilité de l'attention des adolescents, la précarité de leur calme, on sait qu'une classe attentive et silencieuse peut se changer en une seconde en une bande déchaînée.