AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,43

sur 423 notes
Je découvre l'auteure suédoise avec le premier livre de la série (qui en compte 6) des enquêtes de Rebecka Martinsson.
L'intrigue n'est pas très haletante mais ce polar se distingue par les lieux où se déroulent les faits : en Laponie et au sein d'une communauté religieuse que j'ai perçu comme "secte".
Donc pas trop de rebondissements mais ce thriller suédois se laisse lire sans ennui et au final ce fut une bonne lecture.

Instagram: visionbykri
Commenter  J’apprécie          50
Premier roman et je n'en sors pas convaincue, sans avoir d'arguments vraiment contre. Juste pas passionnée, pas prise par l'histoire et c'est quand même ce que je demande à un roman policier.
La Laponie et Rebecka, avocate fiscaliste qui se voit contrainte de revenir dans sa ville natale un peu perdue, suite au meurtre sanglant de Viktor, frère de Sanna, amie de Rebecka. Donc une enquête dans le milieu religieux de l'Eglise de Force Originelle, avec bien sûr des fidèles très croyants et des religieux, beaucoup moins. Tout est très classique, sans humour, sans fantaisie. Même le pays, avec ses aurores boréales n'a pas réussi à retenir mon attention. C'est un premier roman, voir les suivants.
Commenter  J’apprécie          50
Qui n'a jamais lu de Polar Suédois ?
Je dois avouer que je suis assez fan… Les ambiances bien sombres, peu d'actions, beaucoup de psychologie, des décors incroyables, la neige, le froid, un sentiment de solitude…

“Les nouveaux Prophètes” est le premier roman de Åsa, paru initialement sous le titre "horreur boréale" en 2006.

Dans la ville de Kiruna, le pasteur Viktor Strandgard, surnommé « le pèlerin du paradis » suite a une révélation divine après un accident grave, se consacre depuis à Dieu, dans une Église réunifiée, l'Église de la Force Originelle.


Un meurtre horrible est perpétré dans le Temple de Cristal. Viktor Strandgard est retrouvé, par sa soeur Sanna, le corps allongé au milieu de l'allée, éventré et sauvagement mutilé. Pour ne pas être accusée, Sanna contacte Rebecka Martinsson une avocate fiscale qu'elle connait. Plus jeune Rebecka vivait dans la ville de Kiruna aussi. Elle connait le lieu du décès, la victime, mais surtout elle connait le pourvoir de l'église qu'elle a fuie des années plus tôt.

J'ai toujours aimé les romans ou les films parlant d'histoires de religions et de sectes.
Avec ce roman j'ai été comblé !
C'est la religion qui rythme les vies de cette communauté, les dirige et surtout les brime…
Un voile plane au-dessus de tous les habitants qui doivent obéir à quatre prophètes, à la tête de la Force Originelle, qui tissent petit à petit une sorte de toile où tous les habitants s'engluent sans le savoir…

Au niveau des personnages, il y a un bon travail de recherche de la part de l'auteur, et ce, dès le début de l'intrigue.
Le récit met en avant deux personnalités contradictoires : Rebecka, qui a refusé de se soumettre. Elle a pris ses distances avec la communauté et son église, et est partie vivre à Stockholm dans un grand cabinet d'avocats et Sanna qui n'a jamais quitté sa communauté, qui est effacée, complètement soumise…

Un roman prenant et intéressant sur les dérives des Églises en Suède.
Ce roman est le premier opus, pour moi ce ne sera pas le dernier !


÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« Comment te sens-tu ? lui demanda Maria.
- Je préfère ne pas me poser la question. »
Rebecka secoua la tête et tourna les yeux vers la fenêtre pour éviter de croiser le regard inquet de Maria. Elle se mordait l'intérieur des lèvres avec fureur. La pluie s'était arrêtée.
« Tu sais, ma chérie, tu n'es pas toujours obligée d'être si forte, lui dit doucement Maria. Quelquefois, toi aussi tu as le droit de lâcher prise et de crier un bon coup. »
Rebecka croisa les doigts autour de son genou.
Lâcher prise, songea-t-elle. Et qu'est-ce qu'on fait si on s'aperçoit ensuite qu'on ne s'arrête plus de tomber ? Et qu'on ne peut plus s'arrêter de crier, non plus ? On ce retrouve à cinquante ans, bourrée de médicaments, enfermée dans un hôpital psychiatrique. Avec ce cri incessant dans la tête. »
Lien : http://leressentidejeanpaul...
Commenter  J’apprécie          50
Un bon polar qui se passe dans le nord de la Suède dans le milieu des églises évangéliques.
Un cadavre bien sanglant, une communauté refermée sur elle même, un procureur irascible qui veut rapidement arriver à ces fins, des flics un peu en retrait et une enquêtrice novice qui se débrouille bien et enfin un coupable que je vous laisse découvrir...
Commenter  J’apprécie          50
Voilà un polar bien sympathique à lire, même si il faut quand même garder que c'est un premier roman, et que certaines choses pourraient être améliorées. Il n'en reste pas moins que définitivement cette jeune auteur a du talent.

Moi j'adore les polars suédois de par leur contexte. Comme toujours la météo est épouvantable, neige, froid et froid et neige et neige et froid etc... Asa Larsson (désolée je ne sais pas comment faire le petit rond sur le A majuscule..) nous fait pénétrer dans l'intimité des foyers, dans un petit village situé aux confins de la Laponie et franchement cette partie est passionnante! Elle nous fait rencontrer énormément de personnages tous très "spéciaux" et tous ayant un rapport proche ou lointain avec le défunt (retrouvé massacré dans une église je le rappelle si vous n'avez pas lu le résumé! :)). Et c'est là que pour ma part j'ai un peu "coincé". Dans ce petit village règne une "église", on pourrait aussi appeler ça une secte, dont les agissements sont publics et pourtant dans cette église semble régner une noirceur sous-jacente assez immonde. Et c'est l'Omertà, personne ne dit rien, tout le monde semble trouver ça "normal" et ça m'a mis franchement mal à l'aise! D'où mon sentiment un peu mitigé, qui en fait ne devrait pas l'être car justement l'auteur a parfaitement retranscrit cette impression de "choses cachées", de "lourdeur" et de non-dit.
Côté personnages, comme la plupart ont de près ou de loin des liens avec cette église, ou alors s'ils n'en ont pas ils ne la condamnent pas, on a du mal à les aimer et ils sont difficiles à cerner. La météo semble affecter les sentiments en les gardant tout aussi froids que la température extérieure (soit dit en passant ça m'a fait sourire quand l'héroïne se lève un matin où il fait "doux", la température étant remontée à..-15°!)).


(Lire la suite de cette chronique sur mon blog à l'adresse ci dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
Commenter  J’apprécie          50
Rebecka Martinsson entre en scène dans ce premier roman de Asa LARSSON (2006). D'autres suivront.

Pour cette première apparition, il s'agit de régler quelques comptes avec un passé qu'elle a fui, un passé fait de religion sectaire, d'emprise autoritaire, de joug moral…
Le meurtre sauvage de Viktor, inspirateur et pasteur de l'église de la Force originelle (rien que ça !), lui en donnera l'occasion.

Retour au pays donc, à Kiruna en Laponie, confrontation avec les disciples, les pasteurs, se rappeler avec du recul, relire les évènements, disséquer l'univers flou qui entoure le pouvoir religieux, faire le tri entre l'hypocrite mysticisme et la matérialité des choses source de confort et richesse- rien à voir avec le spirituel-, révéler les comportements libidineux dissimulés sous les gestes de fausse bienveillance…

Rebecka aura fort à faire dans ce roman qui se lit avec quelques palpitations… La lecture démarre lentement, l'auteur pose le cadre, esquisse les profils des personnages, nous entraine avec de plus en plus de rythme dans une enquête qui finit par être oppressante quand l'issue s'approche…

En bref, un polar scandinave classique : de la neige, du froid, un bon tempo pour nous réchauffer, un rythme qui va crescendo, et comme souvent de belles leçons d'humanisme.

Rebecka, un personnage à suivre (6 romans!). Comme son auteure qui a un vrai talent de conteuse.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà une lecture qui m'a laissé froid, ce qui est assez raccord avec l'environnement du livre mais qui n'est pas vraiment ce que je recherchais.
La faute à un style que j'ai trouvé particulièrement quelconque, explicatif à outrance et sans qu'il y ait un intérêt particulier.
Le rythme est d'une lenteur sans nom, à titre d'exemple à la moitié du livre, il ne s'est toujours rien passé d'autre que le meurtre de ce membre d'une obscure église du fin fond de la campagne suédoise. Quand la simple recherche d'un trousseau de clés prend une quarantaine de pages, ça vous donne un ordre d'idée de l'action frénétique dont est empreint ce polar....
Pour finir, les personnages m'ont plus agacé qu'autres choses, comportement incohérent, relations entre eux souvent absurdes.
C'est donc soulagé d'avoir fini que j'ai reposé ce livre dans ma bibliothèque, dont il n'est pas prêt d'en ressortir
Commenter  J’apprécie          40
J'adore les polars scandinaves et leur atmosphère si particulière, sombres, ancrés dans leur époque, avec des personnages à la psychologie particulière et parfois torturée. Ce roman ne fait pas exception à la règle. Sa particularité par rapport aux autres romans scandinaves ? le lieux : en effet l'action se déroule en pays Same, la Laponie. Une partie de la Suède qui semble loin de tout et un peu arriérée aux yeux des suédois.
Sa seconde particularité : le sujet. Ici, une toute nouvelle Eglise qui repose sur un leader charismatique retrouvé mort au début du roman. Mais cette église et ses « imminents » fondateurs vont vite se révèler avides d'argent, de pouvoir et moins intéressés par leurs membres que par leur rayonnement. D'ailleurs, est-ce bien une église ou plutôt une secte ? L'héroïne les connait bien car elle en a fait partie.
C'est là que se trouve la troisième particularité du roman : nous avons affaire à trois femmes très différentes : une avocate au passé douloureux, une policière aux origines sames et à la vie tranquille et la soeur du défunt, mère irresponsable sorte de Lolita manipulatrice.
Ce roman ne déroge pas à la règle : il est sombre et prenant. J'aurai juste voulu un petit éclaircissement sur la fin du roman mais ce mystère fait aussi parti de son charme.
Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          40
Retour au nord du 65ème parallèle, là où l'hiver est vraiment vraiment rude. Kiruna petite ville minière de Laponie sert de cadre à cette première enquête de Rebecka Martinsson, l'héroïne de la romancière Asa Larsson.
Asa Larsson fait partie de la grande famille des nouveaux auteurs de polars nordiques. Elle a publié son premier roman en 2003. Depuis lors, quatre autres romans sont venus compléter la série des Rebecka Martinsson dont le dernier tome, « En sacrifice à Moloch » en 2012.
Les récits se déroulent suivant un schéma bien établi que l'on retrouve dans chacun des romans. Découverte d'un cadavre, début de l'enquête par la police locale, entrée en scène de l'héroïne principale tout d'abord comme avocate puis comme procureur à partir du 3ème opus de la série « La piste noire ».
Les deux premières histoires nous permettent de découvrir le milieu des communautés religieuses de la région du peuple sami, puis celui des sociétés minières suédoises. Les mobiles des crimes trouvent souvent leurs origines dans le passé plus ou moins lointain des habitants de la région.
A chaque épisode, Rebecka s'implique toujours plus émotionnellement dans ses enquêtes ce qui l'amène à commettre des erreurs et à prendre des risques inconsidérés. Toujours sauvée de justesse dans les dernières pages du récit d'une mort atroce (à la limite de la crédibilité) par la police locale (heureusement pour la poursuite de la série) mais au détriment d'une santé psychique de plus en plus vacillante au fur et à mesure des épisodes.
Il est d'ailleurs préférable, afin de bien saisir la personnalité torturée de l'héroïne, de lire les aventures de Rebecka dans l'ordre chronologique. On comprend mieux l'évolution du personnage, son retour vers ses racines, son passé compliqué, la construction de sa relation avec son nouvel entourage, sa vie amoureuse. La description des sentiments qui l'animent est assez crue et particulièrement bien rendue. Il est à espérer pour elle que Asa Larsson, avocat fiscaliste de profession ayant comme son personnage passé sa jeunesse à Kiruna, n'a pas subi les mêmes traumatismes dans sa propre vie.
Autre petite originalité de la série, le rôle des chiens qui augmente avec le temps.
Les personnages secondaires sont très attachants, et on les retrouve chaque fois avec plaisir.
La série Rebecka Martisson compte aujourd'hui 5 tomes, tous traduits en français. L'usage des temps présent et passé à contre-emploi permettent de se retrouver dans les différentes périodes du récit.
A noter que le premier tome "Les nouveaux prophètes" est paru initialement sous le titre "horreur boréale".
Jean-Claude


Lien : https://club-lecture-zurich...
Commenter  J’apprécie          40
Viktor Strandgard, prédicateur "star" de l'Eglise de la Force originelle, est retrouvé sauvagement assassiné. Sanna, sa soeur à la personnalité fragile, semble être la coupable toute designée.

Bon à savoir, ce roman a été initialement publié en français sous le titre de "Horreur boréale". Pourquoi ce changement de titre, mystère? Pour lui donner une deuxième chance parce qu'il n'avait pas marché sous le premier titre?

Un polar scandinave de plus. Pourquoi ce phénomène de mode autour des polars scandinaves, mystère aussi. Il y en a eu de très bons (Mankell, Nesbo...et Indridasson si on pousse un peu plus loin les frontières de la scandinavie), mais beaucoup de mauvais aussi, comme toujours lorsqu'on exploite trop un bon filon, plus de pépites à dénicher juste des poussières.

J'aime les décors où la nature est une menace potentielle, mais encore faut-il que l'intrigue suive. Ici, l'enquête se lit sans déplaisir, mais le tout est plus ou moins cousu de fil blanc, rien de très original à l'instar de la thématique abordée.
Le personnage principal, Rebecka Martinsson, ne m'a pas enthousiasmé non plus, je lui ai préféré celui de l'enquêtrice Anna-Maria Mella. Dommage, ce sont les aventures de Rebecka que l'on peut suivre dans les tomes suivants (et que je n'ai pas lu).

Un polar scandinave de plus. Rien de vraiment neuf, ni bon ni mauvais. Prix du premier roman policier suédois, la relève des grands noms du polar nordique n'est pas encore assurée.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1117) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}