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4,09

sur 2000 notes
Je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour l'envoi, lors d'une masse critique privilégiée, de Fille de Camille Laurens.
J'ai souhaité découvrir ce roman car je garde un bon souvenir de l'essai : La petite danseuse de quatorze ans, qui m'avait permis de découvrir cette romancière. Sa plume m'avait plu, d'où mon impatience à découvrir Fille.
Mais qu'est ce qu'une fille ?
Définition du dico :
FILLE, nom féminin
1. Personne de sexe féminin considérée par rapport à son père, à sa mère.
2. Enfant de sexe féminin.
3. (Vieilli.) Femme non mariée.
4. Prostituée.
Laurence Barraqué grandit avec sa soeur dans les années 1960 à Rouen. "Vous avez des enfants? demande-t-on à son père. – Non, j'ai deux filles", répond-il.
Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c'est toujours mieux qu'une garce.
Puis Laurence devient mère dans les années 1990.
Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ?
Fille est un roman qui m'a moyennement convaincu car le rythme est assez lent, en y réfléchissant bien il ne s'y déroule pas grand chose.
C'est une réflexion sur le fait d'être née fille, ce que ça implique pour l'entourage par rapport à naître garçon.
Il y a de bonnes choses dans ce roman toutefois je ne me suis pas toujours senti en osmose avec Laurence.
Nous portons le même prénom mais je suis née après elle, en 1974 et je ne pense pas qu'être née fille ai été un problème avec mon père. Il était contentd'avoir une fille ! Je ne me suis jamais senti mal aimée et j'ai pu faire ce que je voulais de ma vie. Quand on lui demandait s'il avait des enfants il me montrait en disait fièrement Oui, j'ai une fille.
Logique donc que je me sente un peu en décalage avec Laurence car ses préoccupations, ses interrogations, ne furent jamais les miennes. Je ne me suis jamais demandé si les choses auraient été différente en naissant garçon.
Je suis moi même maman d'un garçon mais j'aurais adoré avoir une fille et j'aurais fait en sorte qu'elle ai les mêmes chances que les mecs !
Fille est un roman intéressant, toutefois je n'ai pas accroché plus que ça et je suis un peu déçue.
Je vous invite quand même à le lire car l'écriture n'est pas désagréable, loin de là. Et suivant votre vécu, vous pouvez plus accrocher que moi :)
Ma note : 3 étoiles.
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Merci Pour cette Masse critique privilégiée, Babelio et Gallimard, je ne savais pas à quoi m'attendre, si ce n'est que j'aime bien l'auteure, son style.

Fille.
F.
F comme Féminin
F comme Femme,
F comme Femelle,
F comme Fente, on n'est pas si loin de Fiente. C'est peut-être ce que certains pensaient dans les années 60, quand Laurence est née.

Le F qui fait mâle,
Le F qui oscille entre Faiblesse et Force.
Le F qui Foudroie de sa Flèche, parce que naître Fille, c'est n'être moins que rien, moins que lui, encore parfois aujourd'hui, dans certains pays, et même ici.

C'est une Fille, et pour ça, on la pense Facile.
On peut lui Farfouiller l'intimité, Forniquer, Forcer, tout Foutre dedans, et s'en Foutre.

C'est une Fille, quelle est sa Faute ? Être né Garçon, c'était juste une lettre après, dans l'alphabet. C'est bête, mais c'est ainsi.

Laurence va composer avec cette absence d'attributs, toute sa vie, se construire, se chercher, se trouver, transmettre à son tour. Nous allons vivre sa vie.

L'intrigue ne m'a pas semblé assez solide, mais j'ai beaucoup aimé le style, et le sujet, bien sûr, de l'identité et de la transmission, consciente ou non.

F comme Fin.

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Quand Laurence Barraqué vient au monde en 1960 à Rouen, les premiers mots qui l'accueillent sont ceux de la sage-femme : « C'est une fille ». La voici propulsée dans la vie, au coeur d'une famille, ses parents, sa soeur aînée Claude. Elle grandit, connaît les joies et les drames intimes de l'enfance, l'adolescence et la voici bientôt adulte, confrontée à la maternité à son tour. Comment la vivra-t-elle alors qu'elle est héritière d'une famille et d'une période dans lesquelles naître garçon était bien plus désirable que naître fille ?

J'ai eu l'opportunité de découvrir le roman « Fille » de Camille Laurens en avant-première grâce à une opération spéciale Masse Critique.

Comme le souligne la quatrième de couverture, « fille » est un terme polysémique, depuis le sens descriptif d'un enfant de sexe féminin jusqu'au sens de « la fille de joie » dans lequel le second terme ne parvient pas à effacer l'infamie interlope du premier. « C'est une fille » dira la sage-femme à la naissance de Laurence. C'est d'ailleurs ainsi que débute le roman, le langage comme consubstantiel à la création. « Ça commence avec un mot, comme la lumière ou comme le noir ». Il sera ici question de fille, femme, mère, sous le prisme de la famille et plus largement de la société française des années 1960 à aujourd'hui. L'auteure interroge la façon dont les mots nous façonnent, donnent forme à l'infans et nous propulsent dans l'héritage du langage. Qu'est-ce qu'être une fille, une femme, d'hier à aujourd'hui ? de quels mots/maux sommes-nous chargés dans le creuset de la famille qui nous a donné naissance, élevés ?

Toutes ces questions abstraites sont ici incarnées par Laurence Barraqué, voix narrative qui nous conduit d'un bout à l'autre de l'intrigue, endossant tantôt le statut d'un « tu », d'un « je » ou d'un « elle ». Avec « Fille », c'est sa vie qui se déploie depuis les premiers instants, l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte marqué du sceau de la maternité. Au fil des événements qui marquent Laurence, on a l'impression d'une fable ou d'un conte dans lesquels la tendresse, l'amour, le disputent à la cruauté, celle du réel dans lequel se heurte Laurence de plein fouet. L'humour, certainement cette politesse du désespoir, parvient à en atténuer l'impact, même s'il reste plutôt caustique.

L'écriture de Camille Laurens est magnifique, travaillée, ciselée à souhait. Elle sait fouiller le fond des âmes, les disséquer, pour en extraire les sentiments mêlés, complexes, à différents âges de la vie, sur différentes périodes. Elle rend compte du mouvement des âmes, des mutations sociales avec des mots justes, cruels aussi, qui n'éludent rien de l'humaine condition, de ses forces et lâchetés.

« Fille » est donc un beau roman, tant sur la forme que sur le fond, mais parfois l'auteure force le trait, semble charger Laurence du poids de drames, l'érigeant en héritière prototypique d'une famille, d'un milieu social, d'une période. Autrement dit la force du message que l'auteure veut délivrer prend parfois le pas sur la fiction, donnant lieu à des propos par trop clivés ou dichotomiques.
« Fille » n'en reste pas moins un roman poignant, douloureux, bouleversant, à découvrir en cette rentrée littéraire.

Je tiens à remercier les éditions Gallimard ainsi que Babelio pour cette très belle lecture.
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Les filles ? Êtes-vous heureuse d'être née fille? Vous êtes-vous interrogées sur ce statut biologique qui impacte totalement le statut social?

Laurence est née fille dans une famille au patriarcat traditionnel et protestant des années 60, (dommage, on espérait un petit mâle…). Elle deviendra mère de fille dans une société qui verra naître la contraception, l'avortement et le #MeToo.

C'est un roman qui pourrait ne pas en être un, peut être construit d'une expérience personnelle, racontée avec une fraîcheur désinhibée pour évoquer la sexualité qui titille l'adolescence, l'éveil à la sensualité et les turbulences de l'amour.
Il compose peu à peu l'évolution du parcours de la Femme sur les dernières décennies. Il est certain qu'il existait alors une nette différence éducative entre fille et garçon, et que les mentalités ont grandement évolué.

Une vie de fille et femme, avec son lot de bonheurs et de tourments, en un récit attachant pour mettre en scène les relations familiales, fille/parents, filles/garçons, mère/fille.
S'il fallait émettre des réserves, je dirais mon impression d'avoir lu tous les poncifs contemporains: inceste, homosexualité, divorce, avec une accroche dramatique parfois « too much ». (L'événement de la naissance est particulièrement révoltant). Dérangée aussi par ce personnage féminin effacé et discret, comme en observation de sa propre vie. Plutôt curieux!

Au-delà du propos, mon plaisir reste l'écriture qui se joue des mots avec humour et impertinence. Une plume très spontanée pour la période enfantine puis plus réfléchie pour celle de la maternité, s'associant à de fines observations et réflexions sur l'éducation, l'identité féminine et cette dualité des sexes.

Heureuse d'être née fille? je m'interroge... mais merveilleux d'avoir une fille!
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Un grand plaisir ! Camille Laurens joue avec la langue et on a le sentiment d'une lecture de valeur. le roman se partage en trois parties : la première montre la naissance, l'enfance, l'adolescence de Laurence. Tous les fondamentaux qui peuvent expliquer la personnalité de quelqu'un. On s'amuse de la vision de l'enfant sur certaines choses : qu'est-ce que j'ai aimé, lorsque le père explique à ses filles l'importance de se méfier des garçons, l'assimilation du « dépucelage » à un « décapsulage » ou la pensée que le mot « pure » peut être l'antonyme de « pute »… On s'en émeut aussi lorsque cette vision est confrontée à une peur du « qu'en dira-t-on » chez l'adulte : il y a des choses qui ne se disent pas, qu'on doit enterrer, et tant pis si cela peut être un traumatisme chez l'enfant. Nous découvrons dans la deuxième partie la naissance d'une femme, celle qui devient mère, celle qui est confrontée à une épreuve, celle qui constate que malgré son évolution, elle reste le jouet de l'homme, de son père en l'occurrence qui l'a menée à ce drame. La troisième partie nous présente Laurence avec sa fille, de la naissance à l'âge adulte ; on a alors l'impression qu'elle a plus d'emprise sur sa vie, qu'elle peut davantage décider, faire des choix d'éducation. le positionnement de sa fille qui refuse les robes et les jeux de poupée la confronte de nouveau à la difficulté d'être une fille dans la société. Et cela nous interroge : en effet, pourquoi cela choquerait-il qu'une fille de neuf ans ne porte pas son haut de maillot de bain ? Il n'y a alors rien à cacher, donc… ? Pour quelle raison reprocherait-on à une femme homosexuelle de ne pas avoir goûté à l'homme alors qu'on ne reprocherait pas à une femme hétérosexuelle de ne pas avoir goûté à la femme ?!
Ce roman est enrichissant car il nous montre la transition d'une époque à une autre ; nous constatons tous les changements qui sont survenus pour la femme : le droit de vote, le droit à l'avortement, l'émancipation de l'épouse qui veut travailler, la solitude de la femme dont le mari divorce pour épouser une jeunette… Les divers personnages rendent la peinture de cette société d'autant plus remarquable qu'on découvre comment chacun peut vivre cette évolution.
Ce récit nous rend par ailleurs témoin de différents affres psychologiques : le sentiment de décevoir les parents, la rivalité avec la soeur, la volonté de grandir plus vite et en même temps le choc de la découverte de l'âge adulte, le désir de protéger son enfant et en même temps de vivre pour soi, le souhait de se conformer à la société et le mépris de certaines conventions…
Enfin, je reviens à la langue. Camille Laurens attire notre attention sur certaines expressions : il n'existe qu'un seul mot pour l'individu féminin : « c'est une fille, c'est la fille de… » A l'inverse, il existe deux mots pour le masculin : « c'est un garçon, c'est le fils de… ». « J'ai envie » se rapproche de « j'es en vie »… le roman se lit très vite, du fait de la fluidité de l'écriture, à la fois recherchée mais pas compliquée. Une chose peut perturber néanmoins : le changement dans l'emploi des pronoms qui placent le narrateur à des statuts différents : tantôt ce dernier dit « j'aperçois », tantôt il préfère « tu vois », et à d'autres moments, une distance s'impose : « elle s'endort mal ». Cela peut gêner mais il y a clairement un choix dans ces emplois et il peut être intéressant de les analyser.
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Lorsque Babelio m'a proposé, dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée, de recevoir « Fille », je n'ai pas hésité une seule seconde à accepter avec enthousiasme. J'avais à cela deux raisons : j'apprécie Camille Laurens pour les thèmes qu'elle évoque dans ses romans et son style qui sait créer une atmosphère dans laquelle on se laisse entraîner avec plaisir et depuis mon adolescence, déjà lointaine !!!, je me suis toujours intéressée aux questions de genre, à la place de la femme dans la société, aux préjugés qui accompagnent l'appartenance à un genre ou un autre.
Cette fois, nous suivons Laurence Barraqué dès sa naissance en 1959 avec l'expression consacrée avant l'utilisation de l'échographie qui démystifie assez rapidement pour les couples qui le souhaitent le sexe de l'enfant à venir ; « c'est une fille ! ». Ce sont les premiers mots du roman, c'est aussi le titre et ils donnent le ton immédiatement. Nous l'accompagnons alors qu'elle passe par l'enfance, l'adolescence pour atteindre l'âge adulte et devenir une femme divorcée, maman d'un petit garçon mort à la naissance et d'une fille qui lui ouvrira les yeux sur ce que peut vouloir dire « être une fille » libre quand on n'accepte pas d'être cataloguée, enfermée dans un modèle par la société.
Laurence subit sa condition de petite fille dans les années 60, la dernière d'une lignée de femmes commençant avec son arrière grand-mère puis une mère au foyer, qui n'ont pas leur mot à dire dans les décisions importantes, qui ne protègeront ni de défendront Laurence lorsqu'elle sera victime de pédophilie familiale ; cet atavisme la fait se dévaloriser et considérer qu'être une fille est une tare, un handicap qui ne peut se combler. L'auteur s'appuie sur de nombreux exemples sociétaux, sémantiques, sociologiques pour dérouler son argumentation.
Le style est mordant, ironique et percutant ; on ressent une certaine colère de l'auteur face à son statut de « garçon sans », à la définition de la fille et de la femme comme négatif du référent masculin.
Tout est juste, finement observé dans ce roman qui parfois, s'apparente plus à un essai sur le genre qu'à une fiction ou plutôt une auto-fiction car il y a beaucoup de l'auteur dans cette Laurence à commencer par le drame de la perte d'un enfant dont elle a écrit le poignant « Philippe ».
Cependant, j'ai eu une impression de déjà-vu, les thèmes traités, les arguments exposés ont déjà été maintes fois rebattus ; les principales théories féministes ou de genre, les faits qui les sous-tendent sont tous là, parfois présentés avec une certaine exagération, un parti pris résolument anti-masculin, un peu comme un catalogue de tout ce qui peut arriver de négatif, de violent à une fille.
Je ne vais pas faire ma chocotte et vais vous livrer mon âge : 61 ans, ce qui signifie que je suis née en 1959 comme le personnage de Laurence. J'étais dans la même situation qu'elle avec une mère au foyer et une soeur. Je n'ai pourtant pas souvent ressenti cette dévalorisation qu'évoque Camille Laurens, personne dans ma famille n'a regretté l'absence de « mâles ». Je suis consciente cependant que j'ai eu beaucoup de chance d'être appréciée en tant que personne et pas jugée comme homme ou femme avec son cortège de préjugés. Plus tard, je ne me suis fixée aucune limite professionnelle, pensant que je ne pourrai pas y arriver. Enfin, je pense que les relations hommes-femmes doivent plus tendre vers le "nous avec eux" que "nous contre eux". J'ai donc ressenti, pour toutes ces raisons, une certaine distance par rapport au personnage de Laurence.
Ce roman reste cependant une lecture à recommander à toutes et à tous et je remercie Babelio et les éditions Gallimard de m'avoir offert l'occasion de me replonger dans ma jeunesse et de retrouver Camille Laurens.

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Ouvrage reçu lors d'une Masse Critique Privilège, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Gallimard pour l'envoi de cet ouvrage car, sans ceux, je ne l'aurais probablement jamais découvert et cela aurait été bien dommage ! Cependant, petite réserve au départ car jusqu'à la toute dernière page, je n'ai pas réellement su si j'allais aimer cette lecture ou pas et puis, finalement de fil en aiguille, j'ai bien vu que ma lecture progressait -pas à pas certes mais que plus j'avançais dance cette dernière (découverte à la fois de l'ouvrage mais aussi de l'auteure) et de plus en plus, je me laissais griser par ce que j'étais en train de lire.

Camille Laurens, prénom et nom à la fois féminin et masculin...et bien voilà un sujet de roman tout trouvé ! cella de l'appartenance à tel ou tel monde (homme ou femme ? Fille ou garçon ?). Laurence, notre héroïne, est une fille, vous l'aurez compris, mais pour ses parents, c'est "encore" une fille". Elle suit la naissance, à quelques années près, de sa soeur Claude (encore un prénom ambivalent). Notre héroïne narratrice n'aura de cesse de se battre pour exister pleinement en tant que personne à part entière, et non pas seulement comme la fille de, la soeur de et plus tard encore l'épouse de. L'on suit ici son enfance, son adolescence puis son passage à son tout au statut de mère, celle d'une fille après qu'elle a perdu dès l'accouchement, son premier né, un garçon, et dont elle ne fera jamais réellement le deuil (d'ailleurs, peut-il en être autrement pour une mère ?).
Sa propre fille, Alice, elle s'est toujours senti dans la peau d'un garçon et ce, depuis sa plus tendre enfance mais pour quelle raison ? Laurence l'ignore...est-ce inconscient de la part de cette dernière, comme si elle voulait combler le vide de l'enfant mâle disparu prématurément ?

L'auteure aborde ici des sujets extrêmement sensibles (eh oui, même de nos jours), mais sur un ton léger et très agréable à lire ! Mêlant humour, roman et sujet de société, voilà un beau panache qui résume à merveille cet ouvrage que je ne peux que fortement vous recommander même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans en raison de certains passages trop sensibles à mon goût mais je vous laisse les découvrir par vous-même car cela est probablement dû à ma sensiblerie (diront certains mais je le reconnais moi-même, donc il n'y a pas de soucis) de femme trop à fleur de peau dès que l'on traite de tels sujets.
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Encore un livre sur le genre, sur la détermination sexuelle, voire le déterminisme. Une écriture fluide, mais pourquoi n'ai-je pas réussi à m'accrocher, à m'intéresser (ou si peu) ? Il ne se passe pas grand chose, dans ce parcours banal qui conduit de la naissance à l'âge adulte, de la confrontation avec l'autre sexe à la concurrence ouverte, la rivalité des genres.
"C'est une fille" répète d'abord l'auteur, pour épuiser les possibles ouverts par cette affirmation. "C'est une fille", certes, est-ce vraiment un roman ?
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