Une oeuvre simple mais bien écrite qui nous propose de redécouvrir le métro mal aimé à travers le regard de l'auteur qui nous partage des scènes furtives, des gens qui vont et viennent, des odeurs, des paroles, des références culturelles mais aussi, en filigrane, ses propres pérégrinations.
Un ensemble hétérogène qui se retrouve dans un petit espace confiné dans lequel, généralement, on ne daigne plonger notre attention, si absorbé à regarder le vide, en attendant la destination.
Une invitation au voyage dans un endroit pas si idyllique (souvent théâtre de la misère humaine) mais authentique et honnête dans sa représentation.
Mention à la nouvelle qui complète l'ouvrage, jouant sur les sens et faisant l'effet d'un rêve dans lequel on ne sait plus trop où et quand se situe l'action, le narrateur étant comme doué d'ubiquité et le métro devenant un lieu fantasque.
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J'ai lu. J'ai apprécié.
C'est passionnant, étonnant, riche
Le métro source d'inspiration. Quelle drôle d'idée mais quelle belle idée !
L'auteur parle de ses lectures étonnamment éclectiques, de ses engouements.
Ses références aux films, aux acteurs sont source d'enrichissement pour le lecteur.
L'auteur à l'oeil à tout, il croque des personnages, s'intéresse à ce qu'ils lisent.
J'insiste : c'est passionnant, je conseille pour sortir des sentiers battus. Désormais vous verrez le métro d'un autre oeil ...
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Mercredi 19. 9 heures 40, 10°C à l’extérieur, en retard. Manteaux, bottes et grosses écharpes pour les filles. On lit Amin Maalouf (Samarcande) et on referme les vitres. Les paroles de Yasmina Reza sur la solitude me reviennent. Entendues sur France Culture ce matin. Un voyageur à ma gauche à la limite de la clochardisation.