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Zazie tome 1 sur 3
EAN : 9782897236519
Éditions Hurtubise (03/09/2015)
3.6/5   10 notes
Résumé :
Qui choisirait d'être l'aînée d'une famille de cinq enfants? Se sentant victime du choix de ses parents, diluée dans cette foule d'enfants, Zazie dresse une liste des injustices qu'elle vit en raison de sa situation familiale. Pour commencer, elle n'a même pas de cellulaire! Avec l'aide de sa complice et fidèle amie Ophélie, fille unique «faite de concentré», Zazie affronte le camp de recrutement de basket de son école et les guéguerres avec le Clan des leggings, al... >Voir plus
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Que lire après Zazie, tome 1 : Ca va être correctVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Comme toujours, Marie-Renée Lavoir nous a livré un roman sensible, beau, tendre, juste et drôle. Nous suivons Zazie, aînée d'une famille de 5 enfants. Elle nous raconte son quotidien d'adolescente, prétexte pour Lavoie de parler de sujets importants : divorce, amour, famille, amitié. Des personnages attachants, une bonne touche d'humour et d'émotions, cette lecture fut très belle.
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Je retrouve avec plaisir Marie-Renée Lavoie. Cette auteure m'a séduite avec deux romans adultes et je la découvre ici en auteure jeunesse.

Quelle différence entre les deux facettes ? Peu de chose. Zazie, comme Joe, est une jeune fille qui quitte l'enfance pour l'adolescence, l'écriture est toujours sensible et drôle, les situations décrites sont fines et le regard qu'elle porte sur son héroïne est empreint de beaucoup de tendresse.

Zazie, Isabelle Louis-Seize de son vrai nom, est une héroïne ordinaire, semblable à des centaines d'adolescentes qui ne manqueront pas de se retrouver dans ses préoccupations d'ado. Mais loin des héros égoïstes ou autocentrés, Zazie sait naturellement ce que solidarité et empathie veulent dire. Sa position d'ainée d'une fratrie de cinq n'y est sans doute pas pour rien.

« Ca va être correct » nous plonge à nouveau dans un univers familial et amical, indispensable à l'équilibre d'une ado même s'il n'est pas parfait. La complicité toute simple entre parents et enfants fait du bien tout comme la relation que Zazie crée avec les ainés auxquels elle rend visite pour des séances de lecture. La transmission entre génération est un thème qui semble cher à Marie-Renée Lavoie et qu'elle exploite avec beaucoup de justesse. Elle en aborde d'autres comme le premier amour, le divorce, l'intimidation... On sent une vraie authenticité dans son récit.

J'ai passé un très bon moment avec cette histoire positive où humour et amour font oublier la noirceur dans laquelle on baigne. J'ai apprécié le petit vent de fraicheur que souffle ce récit original que je vous recommande chaudement.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman jeunesse pour l'écriture fine, le ton juste, la présence d'humour, les personnages attachants, les thèmes pertinents et extrêmement bien traités (la famille, l'amitié, le divorce, l'adolescence, l'amour, etc.). Je recommande ce roman surtout au premier cycle du secondaire.

En résumé, c'est l'histoire de Zazie, l'aînée d'une famille de cinq enfants. Puisqu'elle se sent victime du choix de ses parents, elle dresse une liste des injustices qu'elle vit en raison de sa situation familiale. Pour commencer, elle n'a même pas de cellulaire! Avec l'aide de sa complice et fidèle amie Ophélie, fille unique, Zazie affronte le camp de recrutement de basket de son école, les chicanes de filles et un amour naissant envers le beau "Palmolive".
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marie-renez lavoie est une auteur extraordinaire! c'est livres sont tellement drole!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C’est écrit partout, je ne sais pas comment ils ont pu manquer ça! Une famille normale est habituellement constituée de quatre personnes: deux parents et deux enfants. Comme dans 2 + 2 = 4. C’est le modèle traditionnel suggéré depuis des décennies. Si vous allez au zoo, à l’aquaparc, à l’aquarium, à la plage, au planétarium ou dans n’importe quel musée, ennuyant ou pas, vous verrez cette précieuse information inscrite en énormes caractères au-dessus de tous les guichets: forfait famille (deux adultes, deux enfants) = xx$. Pour toutes les agences de voyages et les hôtels du monde, le prix pour une chambre familiale inclut deux adultes et deux enfants; il faut payer pour le ou les enfants supplémentaires. Dans tous les livres de nutrition et autres guides machins, les exemples fournis pour une famille font toujours référence à la «famille standard»: deux adultes et deux enfants. Quand on va dans l’onglet «Insertion» de la barre de menu et qu’on choisit un symbole représentant la famille dans «Webdings», on trouve ceci: . Bref, il y a partout des incitations en faveur de la famille de quatre.

Je n’ai jamais compris comment mes parents, pourtant dotés d’une intelligence certaine et d’une capacité à lire reconnue par le ministère de l’Éducation (oui, ils ont des diplômes qui le disent), n’ont pas réussi à capter cette information essentielle durant tout leur parcours scolaire.

Même en achetant une voiture, on le voit tout de suite: il y a de la place pour deux adultes à l’avant et deux enfants à l’arrière. On peut choisir de rogner sur le confort en coinçant un troisième enfant au milieu de la banquette arrière, c’est une question de goût, ce qui ne fait encore que cinq personnes au total. Mais il n’existe aucun moyen légal d’asseoir CINQ enfants dans une voiture normale, aucun. Le coffre arrière et les autres rangements fixés sur le toit, comme les porte-bagages en forme de hot-dog ou de hamburger, ne sont pas autorisés par la loi pour le transport des enfants. Et non, NON, la fourgonnette n’est pas une voiture, c’est un véhicule de transport de groupe.
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Liste très partielle des peines imposées par la «belle grosse famille»

Je n’aurai jamais de chambre à moi, décorée à mon goût.
Je ne peux pas flâner dans le bain ou prendre des heures pour me faire belle: il y a un horaire pour les douches et une file perpétuelle pour les toilettes. Je suis donc nettement désavantagée par rapport aux autres filles de mon âge qui vivent dans des familles standards.
Je suis condamnée à voir mes anciens vêtements presque tous les jours sur le dos de l’une de mes TROIS petites sœurs. Comme elles me ressemblent beaucoup, je passe ma vie à me voir en mini­format dans les mêmes vêtements (plus capable). Qui sait, mes parents vont peut-être même trouver le moyen d’en faire porter une partie à mon petit frère?
Je ne pourrai jamais tenir un journal intime que mon frère ou l’une de mes sœurs n’aura pas lu, déchiré, barbouillé, mâchouillé.
Je suis condamnée à me taper, en faisant semblant que c’est bon, les mille et un spectacles que préparent sans arrêt mon frère ou mes sœurs.
Je ne peux lécher les fouets du batteur électrique qu’une fois sur trois (avec ma mère qui veut aussi lécher un fouet, nous sommes six pour deux fouets: 6 personnes ÷ 2 fouets = 3 semaines).
Je ne peux avoir de conversation sérieuse avec ma mère sans que nous ne soyons interrompues par un ou deux ou trois ou quatre petits morveux.
Je suis condamnée à vivre dans le Moyen Âge électronique parce que nous sommes trop nombreux et que les petits sont trop petits. Je ne peux même pas avoir de cellulaire «parce que ce n’est pas nécessaire». Ce qui pourrait se traduire comme suit: «Si on t’en achète un, va falloir qu’on en achète à tout le monde après, t’imagines ce que ça coûterait?»
Je ne peux jamais flatter le chat quand j’en ai envie, il n’est jamais disponible: 99 % du temps, il est dans les bras d’un petit contre son gré ou en train d’essayer de fuir. Oui, c’est un trèèèès vieux chat (plus vieux que moi) à moitié aveugle, mais il est super doux, de poil et de caractère.
Je ne peux jamais manger quoi que ce soit à la maison qui contienne des noix ou des arachides, parce qu’en faisant cinq enfants, mes parents ont multiplié par cinq leurs chances d’avoir un enfant allergique. Bingo! Deux sur cinq!
J’ai des poux et des rhumes plus souvent que les autres parce que les petits en ramènent à tour de rôle de l’école primaire ou de la garderie, endroits charmants où se propagent à la vitesse de la lumière les bibittes de toutes sortes.
Je garde mon frère et mes sœurs depuis le premier jour de mes 11 ans sans jamais avoir été payée pour ça. Je crois qu’en facturant rétroactivement, je pourrais être millionnaire.
Je ne peux pas avoir plus qu’une bouchée de la boule de pâte au milieu de la pizza commandée chez Pierrot Pizza.
Je ne peux jamais apprendre à faire le Rubik’s Cube parce que les petits jouent toujours à décoller les collants pour «faire des faces».
Etc.
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— Bonne question…

— Corinne.

— Bonne question, Corinne. Écoutez, les filles, Yassim va en faire un pendant que je vais l’expliquer. OK? OK?

— OK!

— Plus fort!

— OK!

— Bien! On suit pis on enregistre le parcours, OK?

— OK!

— Good!

Yassim s’est mis en position de départ pour courir, la main sur la ligne de fond.

— C’est très important, la main, regardez bien sa main.

— OK!
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CINQ! FIVE! CINCO! FÜNF! Vous avez essayé de dire ça en allemand? Fünf, on dirait qu’on s’étouffe! C’est tout dire. Ce qui m’amène à formuler ainsi la règle mathématique du gros bon sens familial:

nombre d’enfants par famille nombre de mains des parents

J’ai d’abord pensé que mes parents n’avaient pas assez entendu parler de contraception dans leur temps, même si leur jeunesse ne date pas de mille neuf cent tranquille. Il me semblait qu’une telle surabondance de paquets de troubles dans une même famille ne pouvait être que le fruit d’une série de malchances dues à l’ignorance ou à l’insouciance. L’éducation est la mère du gros bon sens, tout le monde sait ça. Pourtant, quand j’ai évoqué la chose avec ma mère, elle est devenue toute molle de tendresse et m’a répondu:

— Mais non, ma belle chérie, on vous a tous voulus.
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J'ai dû emprunter Simetierre à la bibliothèque de la ville parce que l'école ne tient pas Stephen King dans son catalogue. À voir la joyeuse couverture, on ne pouvait pas les en blâmer.

J'ai tenu le coup jusqu'au moment où le petit garçon de deux ans se fait renverser par un camion. J'aurais voulu m'arrêter avant, mais le garçon courait dans le champ et mes yeux le suivaient sur les lignes.
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Vidéo de Marie-Renée Lavoie
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Plus d'infos sur : https://www.jailupourelle.com/collections/lj.html
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