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3,84

sur 507 notes
Si en sortant de prison Franck est étonné de ne pas voir son frère l'accueillir, la petite amie de ce dernier vaut tout de même le détour. Jessica, ex-camée légèrement nymphomane et bipolaire, lui offre le gîte dans la maison familiale en attendant que son frère revienne d'un business en Espagne. Si le climat et la belle-soeur sont torrides, l'accueil sur place est cependant beaucoup plus froid. Entre le père ferrailleur magouilleur aux fréquentations douteuses, la mère peau de vache, la petite Rachel qui ne pète pas un mot et cet énorme chien à l'air menaçant, le séjour ne s'annonce pas vraiment de rêve. Sans oublier Jessica, qui semble attirer les emmerdes à la pelle…

Tout en plongeant son personnage principal dans un beau merdier, Hervé le Corre installe le lecteur au sein d'un huis clos étouffant dans le sud de la Gironde. Au fil des pages, cette maison isolée en pleine forêt va progressivement livrer ses secrets et piéger le pauvre Franck. Les petits trafics auxquels s'adonne cette famille extrêmement toxique vont très vite empoisonner sa vie, tandis que sa relation avec Jessica va s'avérer de plus en plus destructrice.

Si l'intrigue peut finalement sembler assez anodine, le style ciselé, terriblement évocateur et foncièrement noir d'Hervé le Corre suffit à rendre le roman prenant au possible. À l'aide d'une écriture puissante il plante non seulement une ambiance malsaine et étouffante, mais dresse également avec brio le portrait de personnages aux nombreuses cicatrices, le tout saupoudré d'une tension sexuelle extrême et du sentiment permanent que tout cela va inévitablement mal se terminer…

Me voilà donc fan de cet auteur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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D'Hervé le Corre je n'avais lu que le très bon L'homme aux lèvres de saphir. Mais cette dernière lecture ne m'avait pas préparé à ce que j'allais découvrir, tant le propos est différent. Si nous restons en France, nous changeons de région, passant de Paris à l'Aquitaine. Nous changeons d'époque, passant de 1870 à nos jours. Nous passons enfin d'une enquête criminelle à un épisode plutôt noir de la vie d'un jeune délinquant.
L'histoire, qui se déroule sur quelques jours, est celle de Franck, un jeune braqueur qui sort juste de prison où il a purgé, seul, une peine pour un braquage qu'il a réalisé avec son frère aîné, Fabien.
La famille qui l'accueille n'est pas, loin s'en faut, de celle dont on rêve pour renouer avec la société lorsqu'on sort de prison. Franck va vite s'apercevoir qu'il n'est pas le bienvenu. de plus, il va se retrouver mêlé à des évènements qui le dépassent. Parce qu'il faut bien le dire, Franck n'a rien d'un truand endurci. Il n'est pas particulièrement courageux, il ne sait pas se battre, il répugne à faire du mal même à ses pires ennemis. Il va même jusqu'à s'enticher d'une petite fille. C'est un tendre, en vérité, qui a seulement mal tourné.
C'est ce qui le rend particulièrement attachant. D'autant qu'à l'exception de Rachel, la gamine qu'il a prise en affection, aucun autre personnage ne suscite notre empathie. Ils sont tous, au choix, méchants, dangereux, dingues, violents, voire tout ça à la fois.
Le récit est mené dans un style fort agréable et très visuel, voire cinématographique. Un seul exemple, quand il décrit la mère, faisant la vaisselle, la clope au coin des lèvres et l'oeil fermé à cause de la fumée, on y est, on la voit.
Le rythme est soutenu, l'histoire prenante, les personnages bien campés. Bref, une réussite à tous les niveaux.
Hervé le Corre est décidément un auteur à suivre.
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Au sortir de cinq années de prison pour un casse commis avec son frère Fabian, Franck est accueilli par Jessica, la copine de celui-là.
Jessica a une fille mutique, des parents aussi acariâtres qu'insupportables... et elle semble plutôt ouverte à l'idée d'ajouter le frère à son tableau de chasse personnel.
Mais de Fabian, pas de nouvelles. Pourtant, il doit être en possession du magot, et Franck aimerait voir la couleur de la part qui lui est due...

Dans ce roman noir rythmé, dont les personnages sont très typés et assez savoureux, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Action, tensions, passion, le cocktail est bien rempli.
C'est mon premier roman de cet auteur pourtant prolifique, et je pense le suivre avec attention.
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J'avais vu passer le nom de cet auteur et ce livre plusieurs fois sur les réseaux et pourtant je ne l'avais jamais lu ! Quand j'ai trouvé ce roman en GF et bon état pour 1.99€ à mon leclerc occasion je n'ai pas hésité même si je ne savais absolument pas dans quoi je me lançais ni de quoi ça parlait ! Ça faisait un moment qu'en regardant ma PAL je sentais que ce livre serait ma dernière lecture 2021 !

De quoi ça parle ? « Franck, environ 25 ans, sort de prison après un braquage commis en compagnie de son frère aîné. Il est accueilli par une famille toxique : le père, fourbe, retape des voitures volées pour des collectionneurs, la mère, hostile et pleine d'amertume, la fille Jessica, violente, névrosée, animée de pulsions sexuelles dévorantes et sa fille, la petite Rachel, mutique, solitaire et mystérieuse, qui se livre à ses jeux d'enfant. Nous sommes dans le sud de la Gironde, dans un pays de forêts sombres et denses, avec des milliers de pins qui s'étendent à perte de vue, seulement ponctués par des palombières. Dans la moiteur, la méfiance et le silence, un drame va se jouer entre ces êtres désaxés. Dans le prolongement stylistique des Coeurs déchiquetés, ce nouveau roman d'Hervé le Corre saisit par son atmosphère et la force de ses personnages, ancrés dans un paysage angoissant, propice à l'épanouissement de passions vénéneuses. Entre le « country noir » des Américains et le roman noir du terroir à la française, le Corre fait entendre sa voix inimitable..»

Ce roman est un excellent roman noir rural, enfin c'est comme ça que moi je le décrirais mais je peux mon tromper n'étant pas une grande spécialiste de ce genre ! Par contre ce que je peux vous dire c'est que ce roman est une vraie merveille dans le genre !
La plume d'Hervé le Corre est incroyable, elle nous transporte directement en Gironde, il règne tout au long de ce roman une atmosphère étouffante, tant par la chaleur caniculaire très bien décrite par l'auteur que par l'ambiance qui se dégage de cette famille. le sentiment de chaleur est exacerbé, je trouve, par le paysage autour, on ressent la forêt, quand on ferme les yeux on peut même la sentir ! On sent aussi l'odeur iodée de la mer et celle du sable en pleine canicule !
L'auteur nous plante un décor plus que réel dans lequel on se projette totalement mais aussi des personnages très très forts ! Franck nous fait quand même pitié, il semble vraiment être un super gars avec un manque de chance assez fort et il se retrouve projeté chez les fous, sans nouvelles de son frère ! Jessica nous est parfois sympathique et parfois totalement antipathique ! Quant à ses parents ils sont totalement détestables ! Il nous reste la petite Rachel, une gamine très attachante qu'on aimerait réussir à mieux comprendre et surtout comprendre ses blessures !
Une fois ce roman commencé il est très difficile de le lâcher, c'est le genre de roman qui se dévore, on n'arrive pas à arrêter de le lire, il nous transporte totalement dans un autre monde. On a tout de suite envie de voir où l'auteur veut nous emmener, ce qu'il nous réserve pour la fin …
Justement parlons de la fin …
Waou quelle maitrise de A à Z pour nous offrir un final grandiose et un retournement de situation qui nous montre bien qu'il ne faut pas prendre les loups pour des chiens !
J'ai passé un excellent moment, plein de réalisme, si vous ne connaissez pas cet auteur et que vous aimez la littérature noire : FONCEZ, vous ne serez pas déçu !
Note 10/10 COUP DE COEUR
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Ce roman est très différent que son précédent "Après la guerre". On oublie la trame historique et on plonge dans la magouille la plus sordide. Un ancien détenu se retrouve dans la belle famille de son frère parti en Espagne pour le business. Et là il se retrouve confronté à une famille de véritables barjots. Les personnages sont très bien faits à tel point qu'on aime vraiment les haïr. le personnage de Franck est très bien fait, notamment sur sa relation à la violence comme seul moyen de se sauver et de sauver la petite fille, seul personnage lumineux du roman. Je donne une mention particulière au chien dont la présence fantomatique protectrice le rend plus humain que tous les personnages. Et tout ça dans une ambiance étouffante. Un vrai polar sombre comme on les aime.
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Hervé le Corre a remporté tous les principaux prix de la littérature noire : le Grand Prix de Littérature Policière, le prix Mystère de la critique par deux fois, le prix du Polar européen du Point, le prix Landerneau, le prix Michel Lebrun et le Trophée 813.

Quant à moi, Prendre les loups pour des chiens est le premier livre que je lis de lui et de prime abord, je suis surprise par la qualité de l'écriture et la noirceur du propos. La critique a dit de lui qu'il était un grand maître du roman noir français, et c'est bien vrai si l'on en juge par la société que nous décrit l'écrivain : une société malade, corrompue, violente, qui ne vit que d'expédients, d'argent sale, vite gagné par le vol ou la drogue.
Le milieu dans lequel va échouer Franck a sa sortie de prison n'est donc pas mieux que celui où il évoluait en prison et peut-être pire… car il y fait figure de naïf et pourtant ce n'est pas un enfant de choeur !

Franck sort de prison après un braquage qui a mal tourné pour lui. Il n'a jamais dénoncé son frère aîné Fabien, son complice, qui a pu échapper à la police. A sa sortie son frère est absent, parti en Espagne pour un travail urgent. A sa demande, c'est la compagne de Fabien, Jessica, qui vient le chercher et l'héberge chez ses parents car le jeune homme n'a personne pour l'accueillir. On apprend, en effet, que Franck et Fabien ont perdu leur mère quand ils étaient jeunes et qu'ils haïssaient leur père alcoolique violent, avec qui ils ont rompu toute relation. Les parents de Jessica, trempent dans des affaires louches qui introduisent Franck dans un réseau de voitures volées où il fait connaissance du Gitan, un Grand Méchant, et de bien d'autres personnages peu recommandables. Ce qui lui fait le plus peur, au début, c'est un énorme chien noir, adopté par Jessica et sa mère, et qui a toujours l'air prêt à le dévorer. Mais il ne faut pas se tromper de chien… je veux dire de loup !

Comme dans tout roman noir, il y a la femme fatale, Jessica, magnifique fruit mais véreux, une fille droguée, malade, en un mot tordue !
Comme dans tout grand roman noir, Franck est marqué par une sorte de fatalité qui fait qu'il ne pourra pas s'en sortir. On sent se refermer sur lui un piège qui le retient encore plus prisonnier que lorsqu'il était en prison. L'homme est complexe, rendu méchant par tout ce qu'il a vécu dans son enfance puis en prison et dans le présent. On sent toute la violence prête à exploser en lui, à tout moment. Et pourtant, il y a encore en lui un fond d'honnêteté et une sensibilité qui rendent le personnage sinon attachant du moins intéressant. C'est cette impossibilité qu'il y a en lui, de laisser tomber les plus faibles, Jessica, d'abandonner les plus fragiles, Rachel.
Car au milieu de cette noirceur, il y a Rachel, la fille de Jessica, 8 ans, enfant traumatisée par les scènes auxquelles elle assiste, battue par sa mère qu'elle aime et protège pourtant… dont on sent qu'elle aura peu de chance de s'en sortir indemne si…
Rachel, en effet, est la part d'humanité de cet homme dont Hervé le Corre nous fait partager la souffrance.
Un roman fort, une lecture addictive où la chaleur suffocante et l'odeur entêtante des pins de la région bordelaise servent de décor au drame et où le soleil possède une aura nocive.

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26ème
18 mars
Prendre les loups pour des chiens
Hervé le Corre
350 pages
💜

Découverte de l'auteur.
Merci Sandrine Vannier de me l'avoir conseillé
C'est noire c'est cru, mais pour cette histoire ça passe très bien. C'est efficace
1er livre de l'auteur et pas le dernier. Ça me fait penser aux bon livres de bouysse
Un auteur à suivre et qu'on voit trop peu sur les réseaux.
J'avais deviné. (Ça ne m'a pas gâcher la lecture) mais l'auteur te fait douté.
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Premier roman que je découvre de cet auteur qui est visiblement son dernier paru.


Plongée rapidement au coeur de l'histoire, j'ai tout de suite accroché à la plume et au style de l'auteur.


Il nous plonge avec beaucoup de noirceur dans un huis-clos à la fois haletant, mais langoureux. Sous un soleil de plomb, avec une sensation au fil des pages d'être assommée par la chaleur, je respirais difficilement, le corps moite et le coeur lourd, les nerfs à vif... Ce décor sombre m'a tellement submergé, hypnotisé par sa violence et la profondeur des personnages. Ils sont énigmatiques, aussi détestables qu'attachants, j'ai été prise dans les mailles du filet.

Le séjour destructeur de Fabien dans cette famille aux secrets terrifiants viendra tout balayer sur son passage. La froideur est saisissante, le récit est glauque, malsain, glaçant et saisissant, les personnages repoussent les limites de l'horreur. Cette famille est tellement malaisante, sombre, on se demande tout au long de la lecture comment va se terminer cette histoire, car cette spirale infernale est oppressante, et m'a consumé à petit feu.

L'ambiance très pesante dans ce récit m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière ligne, les rebondissements m'ont fait froid dans le dos, mais quelle délectation.


Un final à la hauteur du récit ! Un gros coup de coeur pour ce roman noir, tragique et dérangeant. Dans une surenchère de violence, l'auteur nous propulse dans les bas-fonds de l'être humain pour notre plus grand bonheur de lecteur ! Un seul conseil, ne passez pas à côté de ce thriller (un Sandrine Collette au masculin ?!).
Lien : https://camilleetseslivres.w..
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Ma précédente expérience avec Hervé le Corre s'était soldée sur un statu quo, je n'étais pas totalement convaincue...
Mais Valérie (coucou, collègue !) m'a donné envie de lire ce polar dont j'aimais beaucoup le titre mais vers lequel je ne me serais pas précipitée !
Pourtant, c'est du noir bien noir, comme j'aime !
Une ambiance glauque, à la limite du sordide (les beaux-parents, le Vieux alcoolique et la Vieille rongée par la méchanceté et le tabac, sont à eux-seuls le sel de ce polar!), des personnages hallucinés, sortis d'un reportage d'Envoyé Spécial sur la précarité, la drogue, la schizophrénie (oui, oui, tout ça bien mélangé, à l'image de Jessica, franchement bipolaire, un coup je me jette sur toi en mode très très chaude, un coup je te glisse un glaçon sur tes fantasmes et ta libido...) .
Et puis, Franck, le « héros », qu'on croit endurci aux année de prison mais qui fait pipi dans son pantalon quand le flingue touche sa tempe, le mec même qui attire toutes les scoumounes du monde, un peu longuet à la comprenette pour toutes les magouilles, mais qui révèle un gentil petit « coeur de beurre », attendri puissance vingt mille par la mutique et déjà traumatisée Rachel (fille de Jessica) et par les retrouvailles sous le ciel étoilé avec son père.
Un polar qui donne à voir un autre aspect de la Gironde, bien loi des clichés "vignes & plages", qui raconte la misère sociale, les galères du RSA, les boulots "au black", les petits trafics avec les gitans ou les bulgares, avec, en fond sonore le grondement des pitbulls...ça sent le rance et l'aigreur, c'est noir-noir, c'est très bon, et je suis bien contente de ne pas m'être contentée d'une première expérience mitigée !
S'ajoute une fin assez ouverte qui, c'est sûr, me fera signer pour la suite !
Merci Valérie !
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Pour Franck, le braquage a mal tourné : il s'est fait serrer par les flics et en a pris pour 5 ans. Son frère Fabien, lui, s'en est bien tiré, avec l'argent du butin et l'impunité assurée par le silence de Franck. Quand ce dernier sort de l'ombre, 5 ans plus tard, Jessica l'attend, compagne sulfureuse et vénéneuse de Fabien. Sous un soleil et une chaleur de plomb, l'énigmatique jeune femme l'emmène dans son repaire sordide où ses parents vivent de petites combines avec Rachel, l'enfant mutique de Jessica. Au coeur de cet antre où pèse une ambiance malsaine, Franck est aspiré, insidieusement, dans un engrenage de violence, alors qu'il attend impatiemment le retour de son frère, parti en Espagne.

Avec « Prendre les loups pour des chiens », Hervé le Corre signe un roman noir remarquable.
Fort d'un style dépouillé, incisif et abrupt, il dépeint une atmosphère plombée et délétère d'où l'espoir semble proscrit. A peine sorti de l'ombre et de l'enfermement, Franck se trouve exposé à une lumière brutale, une chaleur de plomb qui écrase et annihile toute volonté. Et c'est vers un autre enfermement, plus larvé, que le conduit Jessica, celui des ombres que le soleil cru révèle, nichées au creux des silences et des non-dits.
Les paysages, comme les humains, sont disséqués sans complaisance sous la plume sèche de l'auteur. A mi-mots, on pressent, à l'instar de Franck, la toxicité des protagonistes qui gravitent les uns autour des autres au milieu de la touffeur girondine. S'il ne peut résister aux charmes de Jessica qui, telle une sirène, l'enivre de ses mélopées sans retour, il est vite effaré par sa personnalité kaléidoscopique. Aux côtés de cette femme insaisissable, aux contours mouvants, se tient Rachel, sa fille, qui semble avoir grandi trop vite. Dans son mutisme obstiné, Franck entend l'écho d'une humanité perdue qu'il s'efforce de retrouver. Alors il tente de la rejoindre par des attentions, des mots, mais sans cesse la petite lui échappe, louvoyante et instable comme sa mère.
Roman noir à l'atmosphère lourde et plombée, « Prendre les loups pour des chiens » n'en reste pas moins magnétique, envoûtant et poignant tant la quête de rédemption éclaire Franck. Au long du chemin torride et accablant d'une liberté qu'il peine à goûter, il s'efforce de s'en tirer, tout en restant lucide sur l'issue du combat. Reste l'imagination, puissante, qui le tient, fanal et chimère tout à la fois…
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