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EAN : 9782262047344
1024 pages
Perrin (16/04/2015)
3.59/5   11 notes
Résumé :
François Ier tient l'un des premiers rôles dans le roman de l'histoire de France. Roi chevalier et prince modèle de la Renaissance pour les uns, souverain dominé par les femmes et chantre de l'intolérance religieuse pour les autres, le vainqueur de Marignan est écrasé par ses légendes. Ces souvenirs, qui s'opposent tout en se nourrissant, ont fait disparaître l'action du monarque, souvent aux antipodes de ce qui fait aujourd'hui sa renommée, en bien ou en mal. Didie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avoue qu'au moment où j'écris ces lignes, je n'ai que la moitié du livre. Non pas qu'il m'ennuie, bien au contraire, mais avec mon travail en chantier de fouille, je n'ai pas assez de temps pour lire ce pavé de 890 pages à lire (il en fait 1000 et est un grand format ! ).
Comme je dois faire une chronique à la fin des 30 j imposés par Babelio, voilà mon avis préliminaire. J'actualiserai la chronique quand j'aurai fini le livre.

Mais il y a déjà des choses à dire. Des choses négatives, hélas.
L'auteur sait de quoi il parle, heureusement. Il est d'ailleurs très érudit. Trop pour public lambda, même pour moi qui ne connais rien à François 1er et à son époque. Par exemple, l'auteur met une page et demie pour donner le nom du premier fils de François 1er, c'est beaucoup trop long ! Autre exemple, il utilise les seuls noms de famille pour désigner des personnages historiques. Alviano… heu… ne connait pas, mais si on colle un prénom Bartholomeo Alviano, HAAAA, c'est mon pote d'Assassin's Creed (oui, j'ai les références que je mérite). Bref, c'est très déroutant.
L'auteur évoque beaucoup les publicistes de l'époque ainsi que les spectacles à l'entrée des villes. C'est parfois un peu pénible, surtout quand c'est écrit en français ancien (il n'y a pas toujours de traductions, et sur ce pavé de 890 pages, je n'ai pas envie de passer des heures à essayer de comprendre ce qui est écrit).

Il manque un arbre généalogique, ou même plusieurs. Plusieurs cartes auraient aussi été nécessaires : l'Europe de l'époque n'a pas les frontières actuelles et on a parfois du mal à saisir où l'on est et surtout qui est souverain à cet endroit.

Bon, comme j'ai dit, pas mal de défauts, mais le livre reste très intéressant bien qu'il soit un peu ardu à lire par moment.
Mon avis complet dès que possible.
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Voici une nouvelle biographie concernant François Ier. L'on pourrait aisément penser qu'il n'y a rien de nouveau à apprendre sur ce prince De La Renaissance, l'enseignement scolaire nous ayant déjà magnifié le vainqueur de Marignan et protecteur des Arts et des Lettres.
Mais, en cette année de commémoration (Marignan a, en effet, 500 ans !), l'historien Didier le Fur, après une brillant biographie sur le prédécesseur de François Ier, Louis XII, nous livre ses dernières recherches sur un roi connu de tous, et surtout mal connu.

Cette immense biographie n'hésite pas à casser l'image du bon roi pour nous proposer un portrait d'un souverain guerrier, entêté par une conquête en particulier, celle de l'Italie. Car François Ier était ceci : un homme de guerre, une guerre qui parcourt son règne et qui débute (et qui peut presque se résumer) par une victoire et une date que chaque Français connaît, 1515, Marignan. le récit de cette bataille est richement raconté par Didier le Fur, bien que certains passages soient un copié-collé d'un autre de ses ouvrages consacré à Marignan.
L'historien parvient à saisir avec justesse l'obsession du souverain pour l'Italie, continuant alors la politique extérieure de son prédécesseur, les relations avec deux autres princes De La Renaissance, Charles Quint et Henry VIII Tudor.
Malgré cela, cette biographie, divisée en deux grandes parties, laisse sur notre faim, notamment en raison d'une première partie un peu longue, narrant la vie du souverain, et d'une deuxième partie trop courte où l'auteur s'emploie à casser les idées reçues sur François Ier, faisant alors un travail rétrospectif sur la perception du règne par les historiens. L'absence de cartes rend toutefois la compréhension des batailles et de la géographie un peu difficile et fastidieuse.
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Didier le Fur a mis six années à rédiger cette biographie.
Évidemment à première vue, on perçoit ce travail comme une énième biographie de l'un de nos plus illustres rois.
Mais l'auteur a un dessein précis : laver l'image de ce roi de toutes ses légendes .
Qu'entend-on sur ce roi ? Prince des Lettres, roi-chevalier , sensible à toutes formes d'art, prince galant constructeur de châteaux et soucieux du bonheur de ses sujets.
Didier le Fur nettoie , élague l'image de ce roi de toutes ces idées amenées en grande partie par les historiens du XIXe siècle.
A travers la biographie de ce roi qui a régné trente deux ans, nous percevons un règne d'une extrême violence.
Nous accompagnons un roi nimbé d'une ambition réelle : faire de la France une grande puissance européenne , le coeur d'un nouvel empire chrétien.
Ainsi le lecteur assiste à la guerre qui éclate entre François Ier et son rival Charles Quint , animé par la même ambition .
Notre François Ier , défait à Pavie , résigné, laisse alors à son rival la mission que Dieu lui confie : combattre les ennemis de Dieu. L'histoire nous apprendra qu'il a échoué.

Force est de constater que Didier le Fur nous présente un royaume , un siècle pieu , en attente du retour du Christ.
Il va sans dire que la lecture de cette biographie peut s'avérer laborieuse pour les novices en Histoire . Il est important au préalable de s'informer sur la géopolitique et l'organisation du royaume au XVIe siècle.
Si le béotien se perdra , l'érudit , lui, jouira.

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Bon et bien je n'en suis qu' à la moitié du livre et je suis presque déjà soulé....J'aime finir ce que je commence et je lutte pour enchainer les pages de ce bouquin ...
Premièrement , je déteste les historien qui crache sur les autres historiens pour vendre leur pavé , tout au long de cvre didier le fur dénigre les autres historiens à croire que seul à la science infuse !
Deuxièmement , il passe des pages et des pages à nous parler des décors des entrées de villes de François 1er ...On s'en fout ! mais royalement j'ai envie de dire ! et il passe des plombe à nous parler des plébiscites , pareil on s'en fout complet ....
Voila la moitié du bouquin est consacré à cela , il parle un peu de marignan , vite fait de son fils , et de l'avènement de charles quint.....
Bref pour l'instant je suis un peu dégouté ...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Conformément au testament qu'il [Maximilien Ier] avait fait établir le 31 décembre, sa tête fut rasée, ses dents brisées et son cadavre flagellé puis cousu dans plusieurs épaisseurs de tissu avant d'être déposé dans un cercueil déjà remplie de cendre et de chaux.
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Mais le samedi 7 avril, veilles des Pâques fleuries, revenu à Amboise auprès de son épouse, Charles VIII, qui avait perdu le royaume de Naples en novembre 1496 et qui envisageait de le recouvrer, décédait brutalement après s'être cogner la tête contre une chambranle d'une porte.
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La promise était Louise de Savoie, fille de Philippe de Bresse, frère de la reine Charlotte, et nièce, par sa mère Marguerite de Bourbon, de Pierre de Beaujeu.
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Videos de Didier Le Fur (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Le Fur
Avec Roberto BIOLZI, Didier LE FUR, Guy LE THIEC, Fabien LÉVY
Carte blanche au ministère des Armées et aux éditions Passés Composés
Au cours des XVe et XVIe siècles, la péninsule Italienne fut le théâtre de onze guerres, toutes parmi les plus violentes du temps. Souvent présenté comme un affrontement voulu par des souverains français aux ambitions chimériques, de Charles VIII à Henri II, ce cycle de guerre a pourtant une réalité européenne. Toutes les grandes puissances du moment étant impliquées, qu'il s'agisse de l'Espagne et des Pays-Bas, du Saint Empire allemand, de la Suisse ou encore de l'Empire ottoman. Par ailleurs, toutes les entités politiques italiennes furent des acteurs majeurs de ces conflits, Naples, Rome, Florence, Venise ou Gênes menant des actions autonomes et tentant de survivre face aux léviathans des XVe et XVIe siècles. L'objet de cette table ronde est ainsi de comprendre ce que furent les guerres d'Italie en sortant d'une perception francocentrée et en donnant à lire toute l'originalité de ce qui fut bien l'un des tout premiers conflits européens. Ce faisant, les auteurs invitent à repenser bien des événements – la bataille de Marignan, le sac de Rome…- ou des parcours – Machiavel, Charles Quint, le pape Jules II…
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