L'Anomalie

Je suis vraiment déçue par la lecture de ce roman et je ne comprends pas l'enthousiasme qu'il suscite. Je trouve l'histoire alambiquée et les personnages froids et peu fouillés. Mais, ce n'est que mon humble avis.

Le roman « L'anomalie » de Hervé le Tellier ne m'a pas convaincu. La seule chose que je savais, en l'ouvrant, était qu'il s'agissait d'un Goncourt avec une touche de fantastique. Certes, le récit repose sur idée délirante et indéniablement originale en soi, qui ouvre des perspectives infinies pour imaginer les conséquences. L'auteur a donc dû faire des choix pour raconter les vies extraordinaires de seulement une douzaine de « couples » pour évoquer des considérations physiques, métaphysiques, sentimentales, etc. le roman est découpé en brefs chapitres qui narrent des tranches de vies, avant / après le phénomène. Mais l'invraisemblance du phénomène et cette suite d'épisodes assez anecdotiques et superficiels m'ont empêché de ressentir de l'empathie pour les personnages ou de me mettre à leur place. Bref, je n'ai pas cru à l'anomalie.

J'ai souffert à la lecture.
C'est un très bon scénario de film hollywoodien à grand spectacle, écrit par un Français.

Scénario : les personnages sont décrits superficiellement, quelques émotions primaires reliées à un évènement triste de leur passé. Les dialogues assez faibles. C'est parfait pour indiquer des scènes de flash-back et orienter un acteur sur le jeu. Il faudra un dialoguiste.

Film hollywoodien : on retrouve le genre exact des films à la manière de "Contact". Une événement qui change le monde de manière apocalyptique et se déroulant aux USA.
Les personnages sont exactement tous les stéréotypes que l'on voit dans des films ou séries américaines. le scientifique paumé et génial, le militaire bourru, l'avocate, etc. Tous les scientifiques mâles sont sur le modèle des personnages interprétés par Jeff Goldblum (ou les Stargate), ceux féminins évoquent Jodie Foster. Quant aux avocats, le choix est vaste.
Enfin, les personnages emploient de grands mots, citent de grands concepts, mais gratuitement, plus pour camper le rôle de leur profession que par profondeur. Les relations sont caricaturales et on emploie des mots comme POTUS.

Écrit par un Français : un peu de réalisme , il n'y a pas un scientifique qui sait tout sur tout, mais une équipe de spécialistes.
Ensuite, il y a énormément de personnages dépressifs parce que leur vie est terne, ils sont sans but.
Enfin, la technologie évoquée pour la fin du monde ressemble à un minitel par rapport à ce que produisent les scénaristes américains.

Points positifs : le livre se lit facilement, pas besoin d'être un lettré. Une chose amusante, cependant : les citations en tête de chapitres sont tirées du livre, où elles n'existent qu'à cet endroit.

J'ai apprécié sans plus cet ouvrage.
Je ne comprends pas pourquoi que ce livre a reçu un prix Goncourt et du succès escompté.
En effet, je n'ai pas considéré cette histoire aussi originale que ça.
J'ai eu dû mal à rentrer au début dans cette fiction avec la présentation des personnages. Puis, ces derniers prennent le même vol Paris-New-York pris de terribles turbulences à cause d'un violent orage en mars 2021. Ils ont dû atterrir en urgence à Kennedy Airport. Rien d'extraordinaire.
Ensuite, voilà ce même vol avec exactement les passagers identiques qui se trouvent coincer dans un hangar.
L'enquete commence avec des explications politiques, scientifiques et religieuses incompréhensibles et loufoques que je me suis distinctement ennuyée.
Et la rencontre de leur double. Certains l'acceptent et d'autres non.

Je n'ai pas compris le dénouement, le point final de cette fiction.
Je me suis presque ennuyée tout le long de ma lecture. Je suis en partie déçue. Je m'entendais à beaucoup mieux.

Par contre, j'ai bien retenue que les américains n'aiment pas les français.

Je ne sais pas comment vous annoncer que ce roman n a ni personnages percutants, ni histoires extraordinaires, et en plus vous allez devoir vivre ces aventures en sortant d un cadre spatio temporel. Autant vous dire que c est assez déroutant, voir énervant mais on tourne les pages, on veut savoir, l écriture est plutôt agréable. Par contre comme toujours ce prix Goncourt m interroge une fois de plus sur le choix fait par le jury 🤔 le décerne t on pour faire plaisir a qq farfelus intellectuels ? Doit on en déduire que le jury des prix littéraires sort tout droit de ce roman? Alors, si, comme le dit la quatrième de couverture : " l anomalie explore cette part de nous mêmes qui nous échappe" laissons cette part inexplorée !

Je n'ai pas lu ce livre parce qu'il avait reçu le goncourt, mais à en entendre tant parler , j'étais enthousiaste de le lire...

J'ai été intéressé par l'histoire mais les longueurs m'ont perdues. Trop d'histoires entremêlées, j'étais toujours obligé de faire marche arrière pour comprendre... Je suis restée sur ma faim.... Je crois ne pas avoir compris ce livre...

Tout a été dit par anlixelle dans sa critique deux étoiles. Ça part fort, on imagine un truc de dingue et on se retrouve avec une critique anti Trump, anti catho et pas du tout philosophique.
C'est dommage, ces personnages si bien présentés, si justes, puis les " retrouvailles" bien faites, puis, plus rien, le vide , l'ennui

Totalement déçu par ce roman. Trop de personnages, histoire plus que invraisemblable.
En résumé je n'ai pas aimé du tout, je vais décevoir ma compagne qui m'avait offert ce Goncourt De tout coeur, si je lui dit la vérité
Alors jouons le jeu en mentant en lui disant que j'ai adoré pour lui faire plaisir
Déçu comme souvent par les Goncourt. Je donne une étoile seulement.

Hervé le Tellier a-t-il voulu commettre un pastiche, un ouvrage hybride, à mi-chemin entre René Barjavel et Guillaume Musso afin de montrer en creux ce qu'est la vraie littérature? Dans ce cas c'est une réussite, concédons-le lui.
Mais si d'aventure ce n'était pas le cas - et je n'ose l'imaginer – il est possible de prédire à ce livre un grand avenir dans les ateliers d'écriture (pardon, creative writing worshops) qui commencent à fleurir un peu partout en Europe. Leçon 1 : les clichés ! a/ le scientifique surdoué hurluberlu, qui ne quitte jamais son T-shirt sale et déchiré, même lorsqu'il est convoqué chez POTUS ( Président of the United States, pour les non-anglicistes). b/ L'écrivain orphelin introverti, timide, qui court après le succès sans succès et qui bien entendu parle quatre langues c/ le G.I atteint du syndrome post-traumatique e/ Quelques profils savoureux de femmes (presque) nymphomanes f/ Une pluie d'aphorismes, mais savamment amenés de façon à laisser penser qu'il faut les prendre au deuxième degré g/ La technique du name-dropping, asséner au lecteur des notions comme « trous de ver/théorie des cordes », au passage une allusion à Fibonacci pour faire bonne mesure, et cerise sur le gâteau, dieux aztèques, théologiens sunnite et chiites, maîtrise de la technique du béton précontraint, etc, à force on l'aura compris, l'auteur est un touche-à-tout de génie. Je vous laisse imaginer les leçons suivantes, nous en reparlerons au deuxième semestre.
Bref, très déçu de voir le Goncourt attribué à un livre somme toute médiocre, que j'ai avalé en une journée, avec comme carotte l'espoir d'une pirouette finale qui me laisserait sur mon séant ... eh non, même pas. Mais les quelques premiers chapitres se lisent bien, je dois l'admettre ! A quel moment le Tellier m'a-t-il perdu ? Je ne saurais le dire, il faudrait le relire pour savoir, mais je ne le ferai pas ! Tiens, je vais plutôt aller relire La Nuit des Temps, de Barjavel, ainsi que les ouvrages des candidats malheureux de ce Goncourt 2020.

Lien : https://www.bernard-russo-po..

L'idée de départ est brillante mais j'ai attendu jusqu'au bout que quelque chose se passe, que l'intrigue se noue réellement et la fin m'a laissée ... sur ma faim ! Les personnages sont nombreux, c'est le principe de ce roman, chaque histoire ajoute son grain de sel mais finalement l'assiette est assez vide. Il manque un fil conducteur, un objectif commun, une histoire en fait ! Quelques belles pages de questionnement philosophique pimentent le tout. Une lecture sympathique, sans plus.