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3,78

sur 694 notes
Adolescent j'ai eu ma période Arsène Lupin et L'île aux trente cercueils m'avait marqué par la quasi absence de Lupin mais surtout par son côté gothique, fantastique et sanglant proche de l'horreur qui détonait dans les aventures du gentleman.
Evidemment depuis j'en ai vu et lu bien d'autres et la frayeur se réduit à un agréable stress mais le roman se tient toujours et les multiples rebondissements fonctionnent.
Deux parties distinctes : la première entraîne la malheureuse Véronique d'Hergemont dans les pires tourments, les évènements diaboliques s'enchainent sans pitié avec la mort pour seule issue. Dans la deuxième, rassurons-nous, une intervention inattendue permettra de punir les méchants, de rendre son bonheur à Véronique et surtout d'expliquer au lecteur pantois tous les dessous de l'affaire.
Leblanc, on le sent, a dû s'amuser à écrire cette histoire pleine de fureur en s'appuyant sur de vieilles légendes druidiques pour jouer avec les nerfs du lecteur émotif dans les premiers chapitres, dans la fin du roman quand il se sent obligé de donner toutes les explications rationnelles il est moins convaincant, et finalement on regrette de ne pas refermer le livre avec quelques mystères à méditer.
Ce qui est intéressant aussi c'est de voir combien le roman est de son temps : l'écriture est surannée à peine sortie du XIXème mais ce n'est pas pour déplaire, la germanophobie est à son comble (la parution est de 1919) et l'abominable Vorski est bien sûr teuton, enfin le scientisme de l'époque est bien représenté en donnant la clé de l'énigme.
Bon divertissement dont les héros sont l'île imaginaire de Sarek et ses secrets ainsi que le lecteur lui-même qui doit mobiliser son imagination pour suivre cette aventure géographique

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Publié à peu prés à la moitié des histoires d'Arséne Lupin, L'île aux 30 cercueils est une bonne histoire qui souffre cependant d'une résolution baclée…

Veronique d'Hergemont se rend en Bretagne, attirée par la vue de ses propres initiales lors du visionnage d'un film. Elle se rend alors par la force des choses sur l'île de Sarek et rapidement, elle voit son fils (censé être mort depuis bien des années), massacrer la population…

Les aventures d'Arséne Lupin, je ne les connais pas. Mais ce livre en 2 parties sait donner envie d'en découvrir plus. En fait, la premiére partie raconte donc l'histoire de Véronique, qui va finir par se retrouver seule sur l'île et chercher à comprendre ce qu'il se passe. La seconde, quant à elle, va prendre une tournure fantastique, qui disparaitra lors de la résolution. Mais c'est là que le bas blesse : la résolution est trop facile, laissant de nombreuses zones d'ombres, assumée certes, mais balayées d'un revers de la main avec un « Non mais j'ai trouvé parceque je suis trop fort ». Dommage parceque, au final, le personnage de Lupin semble être préent par nécessité plus que par logique, mais aussi parceque le reste du texte est de bonne qualité, proposant une écriture simple, mais efficace, et surtout une intrigue intéressante, aux personnages plutôt bien travaillé. En bref, ça aurait pû être un grand texte, ça n'en sera qu'un bon.
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J'ai lu ce livre quand j'étais petite, je devais avoir 10 ans, il fait partie avec « Les Dix Petits Nègres » des romans « policiers » qui m'ont profondément marqué et qui ont donné naissance à mon amour du polar ! Ce sont des romans que j'ai toujours eu envie de relire mais dont la relecture me faisait peur ! J'ai le Agatha Christie dans ma PAL depuis trèèèès longtemps, j'ai relu tous les autres du coffret mais pas le fameux dix petits nègres ! Bref celui là m'a inspiré pour ce début novembre …

De quoi ça parle ? « L'Île aux trente cercueils (1919) mêle intrigue policière, fantastique et horreur. Venue retrouver son fils après quatorze ans d'absence, Véronique d'Hergemont prend la mer jusqu'à l'île bretonne de Sarek, défendue par trente récifs redoutés des marins. La jeune femme va apprendre à ses dépends que la malédiction attachée à cette terre n'est pas une légende. Quant à Lupin, il lui faudra arracher Véronique aux griffes de l'infâme comte Vorski. Mais saura-t-il empêcher que sa raison ne vacille ?»

Ce roman intriguait mon souvenir, notamment parce que je me souvenais pas du tout de la présence d'Arsène Lupin dans ce roman et pourtant il appartient à la collection Arsène Lupin ! Ceux qui l'ont lu comprendront pourquoi 30 ans après je ne me souvenais plus de l'apparition du fameux cambrioleur … Nous dirons qu'il apparaît qu'à la fin et que son intervention nous laisse un peu … Comment dire ? Dubitatif ?
J'ai bien gardé en tête durant ma lecture que ce roman datait de 1919, forcément 100 ans plus tard le texte a vieilli et puis moi j'ai lu beaucoup d'autres romans depuis et ne nous le cachons pas des bien meilleurs (et des bien moins bons aussi :D ) mais j'ai quand même eu un peu de mal …
Évidemment j'avais mis ce roman un peu sur un piédestal dans mes souvenirs, je le voyais comme le roman qui m'avait scotché tant par l'intrigue que par sa solution … Bon oui peut être que quand j'avais 10 ans c'était le must aujourd'hui malheureusement, même si je n'ai pas passé un mauvais moment, on est loin de mon souvenir.
J'ai été très captivée dès le départ, je ne me souvenais plus de l'intrigue en plus donc c'était une redécouverte totale, mais très vite j'ai trouvé des longueurs, j'ai commencé à m'ennuyer. Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages en plus ce qui forcément n'arrange rien !
Quand arrive finalement dans le récit Arsène Lupin j'ai trouvé ça tellement facile, il résout l'énigme presque d'un coup de baguette magique, les explications à chaque situation ne m'ont pas vraiment convaincue et j'ai au final eu du mal à aller au bout !
C'est un classique à lire mais si vous l'avez lu il y a longtemps et que vous en gardez un souvenir extraordinaire restez peut-être là-dessus. Cependant ça reste d'excellents livres policiers jeunesse à faire découvrir à nos enfants !!!!!
Note 6.5/10
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Les aventures d'Arsène Lupin 🔍
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Ça y est j'ai terminé le tome 5 des fameuses aventures écrites par Maurice Leblanc. 🧐
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Cette histoire était un peu mieux que les milliards d'Arsène Lupin (tome 7). Mais pour être tout à fait honnête je ne crois pas que ces histoires soient faites pour moi ✨
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Je ne sais pas si c'est le fait que cette histoire ai été écrit en 1900, ou le fait que je ne me sois pas attachée aux personnages. Mais il me manquait quelque chose 🤷🏼‍♀️
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J'ai bien aimé le début de l'histoire mais j'ai trouvé qu'on partait un peu loin vers la fin, en parlant de prophétie, de légende et autres événements surnaturels qui ne me plaisent pas forcément. 🙁
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Je reste malgré tout contente d'avoir découvert ces deux histoires qui méritent d'être lues car ce sont de grands classiques ! Mais je ne pense pas réitérer l'expérience ! 🤔
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Un grand merci à @editions_archipel ❤️ pour me faire sortir de ma zone de confort même si ça ne peut pas marcher à tous les coups !
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Qui trop embrasse mal étreint.

Malgré une postérité télévisuelle réputée, L'Île aux trente cercueils apparaît comme un salmigondis indigeste. Cette terrifiante plongée dans les légendes de l'inhospitalière Sarek avec sa ceinture d'écueils et ses souterrains secrets aurait pu -aurait dû- me ravir. Une atmosphère de cauchemar térébrant, des messages de l'au-delà, d'abominables crucifixions et une touchante victime éplorée... tout était réuni pour réjouir le lecteur impressionnable que je suis.

Las, Maurice Leblanc y multiplie les invraisemblances pharamineuses, les coups du sort abracadabrants et les élucidations capillotractées. Les méchants, concupiscents et sadiques, éructent leurs noirs desseins et les cruelles aux yeux charbonneux et aux mains crochues fulminent leur haine quand les gentils, très gentils, dégoulinent d'une générosité melliflue. Cerise sur ce gâteau indigeste, l'apparition en nécromant bouffon d'Arsène Lupin alias Don Luis Perenna ne fait qu'ajouter du grotesque au ridicule.

Avec ce compendium turgescent du grand oeuvre lupinien, Leblanc se fourvoie et galvaude ce qui faisait sa force : la légèreté et l'élégance.

Insupportable !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Ce roman traite de meurtres horribles, de tortures et de superstitions malsaines. Mais en 1919, date de sa parution, on n'écrivait pas de façon "glauque" et la narration aujourd'hui très désuète évoque plutôt les écrits d'Agatha Christie ou une enquête du commissaire Maigret. On n'a pas du tout peur mais ça reste divertissant.
A noter un "racisme anti-Allemands" de bon ton à l'époque, ainsi que des explications pseudo scientifiques sur les "bienfaits" de la radioactivité.
Un roman somme toute très daté. Dans les écrits de Maurice Leblanc, je recommanderai donc de s'en tenir aux romans d'Arsène Lupin de facture plus classique.
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La première partie du livre est sombre, prometteuse, jalonnée par les nombreux meurtres commis par un prince sans pitié. Jusqu'à 30, comme le titre le sous-entend. Une folie meurtrière guidée par une croyance sans faille en des légendes ancestrales.
Et puis, quand tout semble aller de mal en pis, apparaît un druide déconcertant, hilare et indémontable. le contraste est saisissant. On verse en pleine comédie. le cruel Vorski est littéralement ridiculisé. Dès lors, tout commence à s'éclairer, d'autant qu'entre aussi en scène Don Luis Perenna, alias Arsène Lupin.
Dans ce roman, ce n'est pas un Lupin qui doute, ni celui qui tombe amoureux. Non, le Lupin ici présent est au top de sa forme, de son intelligence, sûr de lui, insolent et joueur avec les criminels, efficace et bienveillant envers les victimes. Un Lupin sans faille, donc. Enfin presque.
Car la conclusion, avec la révélation du mystère de la Pierre-Dieu, est un peu fort de café. À l'instar des scientifique de l'époque, voilà Lupin qui nous vante sans sourciller les bienfaits sur la santé de la radioactivité ! C'est stupéfiant ! Il faut dire qu'en ce début du XXe siècle, les dangers des radiations n'étaient pas encore bien connues. On lui pardonnera donc. Mais quand même, ça gâche un peu le plaisir.
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Sarek, une île bretonne à la réputation sinistre, réunit déjà quelques âmes égarées lorsque Véronique d'Hergemont pose le pied sur cette terre hostile. A la recherche de son fils, enlevé quatorze ans plus tôt pour échapper aux griffes du violent et instable Vorski, notre héroïne se heurtera à une terrible prophétie. Trente cercueils. Quatre femmes en croix. La Pierre-Dieu qui donne mort ou vie. Les habitants de l'île croient dur comme fer à ce qui sonne comme une malédiction. Ils n'attendent qu'un geste, un signe, avant que la mécanique infernale se mette en branle.

L'île aux trente cercueils signe mes retrouvailles avec Maurice Leblanc et son héros emblématique : Arsène Lupin. Monocle, haut-de-forme et revolver en poche, celui-ci se montre volontiers gouailleur et séducteur pour parvenir à ses fins. Si je le trouve peu sympathique, je reviens toujours à lui tant j'apprécie son art de brouiller les pistes et son talent du déguisement. Charismatique en diable, c'est aussi un personnage de la littérature original et inoubliable.

Lupin n'apparaît ici que fort peu. L'accent est mis sur Véronique d'Hergemont, une jeune femme de la bonne société. Marquée au fer rouge par son passé, Véronique doit toute sa force à l'amour qu'elle porte à son enfant. Et si François était toujours en vie… Rien ne lui semble aujourd'hui impossible. Ses recherches vont la mener à Sarek, alors même que cette abominable phrase, révélée sous forme de prophétie à Alexis Vorski (son époux disparu) résonne impitoyablement à ses oreilles : “Vorski, fils de roi, tu mourras de la main d'un ami et ton épouse sera mise en croix.”

L'île aux trente cercueils (1919) est un roman étrange et glaçant. Violence, folie, combats à mort ou encore crucifixions, rien n'est épargné à nos personnages et l'on sentirait presque que ce roman a été rédigé peu après la fin de la Grande Guerre. Les derniers mots du récit prennent alors un autre sens avec cet espoir de reconstruction et de résilience après la tempête.

J'ai été surprise de découvrir dans ce roman des scènes ô combien violentes. J'ai accroché à l'atmosphère mystérieuse et surnaturelle du récit, avant que le soufflé finisse quelque peu par retomber (la faute à un enchaînement de péripéties parfois peu crédibles ; à un dénouement final tiré par les cheveux).

Le personnage d'Arsène Lupin reste pour autant toujours aussi intéressant. Après avoir montré quelques failles dans L'aiguille creuse, le voici qui cabotine et apparaît sous un déguisement qui prête à sourire. Toujours là où on ne l'attend pas ce Lupin ! Sans compter qu'il développe ici une nouvelle arme pour traquer le mal : inverser la vapeur en faisant tourner en bourrique, mais aussi en ridicule, le monstre du récit !

Malgré un ressenti en demi-teinte, je reste donc toujours autant sous le charme de notre héros imaginé par Maurice Leblanc. Il se réinvente tout le temps, réussit le tour de force de toujours nous surprendre. Nul doute que ma curiosité est relancée pour ce qui est de découvrir ses autres aventures.
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Claude Jade est ... de simplicité, de naïveté, de timidité, de sincérité. Résolue aussi. On trouvera peut-être le récit un peu mièvre, la Bretagne galvaudée, que nenni, les mystères se désépaississent mais continuent de nous émouvoir. Les trois soeurs Archignat n'ont rien à envier à celles de Tchekhov, aux Soeurs Brontë: Dominique Marcas, petite bonne femme au visage de pomme ridée. Dixit Claude Jade.
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Je crois que si je n'étais pas dans l'idée de lire tous les Lupin dans l'ordre j'aurais laissé tomber celui-ci dès le premier chapitre. le début de ce roman est d'une noirceur et d'un glauque qui m'a surprise dans un Arsène Lupin. La situation de départ est encore plus terrible que dans L'éclat d'obus, la menace plus redoutable que dans le Triangle d'or.
Dans cette histoire, on suit pas à pas Véronique d'Hergemont. Cette jeune femme a connu bien des malheurs : forcée d'épouser un homme violent et pervers, elle a perdu son fils de quelques mois et son père dans le naufrage d'un bateau. Quatorze ans plus tard, un hasard la remet sur la piste de son passé. Au moment où elle espère retrouver son fils, elle assiste à une série de meurtres tous plus horribles les uns que les autres, dans lesquels son fils est impliqué ! Seule survivante, isolée sur l'île aux trente cercueils, elle est menacée d'une mort horrible.
On se surprend à attendre l'intervention d'Arsène Lupin comme celle du Messie. Notre gentleman-cambrioleur n'apparait que très tardivement, au cours de la deuxième partie. Il se révèle plus facétieux que jamais et le récit bascule dans le grand-guignol. Un changement de ton assez déstabilisant mais que j'ai bien aimé, après toute cette noirceur angoissante. L'entrée en scène d'Arsène Lupin, sous un déguisement inédit, m'a fait énormément rire. Il a découvert une nouvelle arme pour combattre les monstres : les tourner en ridicule !
Le roman, censé se passer en 1917, a un petit côté anti-boches primaire et revanchard qui lui donne un côté certainement daté mais pittoresque.

Finalement, un roman que j'ai pris plaisir à lire sur la fin. Ceux qui aiment les histoires sombres préféreront la première partie. Ceux qui préfèrent les facéties et la gouaille d'Arsène Lupin se régaleront dans la deuxième.
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