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3,59

sur 1349 notes
Que deviendrions-nous en perdant la mémoire ? Il faudrait déjà réapprendre à vivre avec les autres, les codes sociaux, les filtres... C'est ce à quoi l'héroïne de ce livre, Laura, est confrontée ! Cette assistance sociale au grand coeur est complètement perdue mais profondément gentille et d'une naïveté sans borne...

Je n'ai pas vraiment apprécié ce roman qui promettait d'être léger et drôle... D'ailleurs, la quatrième de couverture qui le qualifie d'hilarant exagère beaucoup l'aspect humoristique... J'ai bien failli l'abandonner et j'ai lu plusieurs livres en parallèle par manque d'attrait pour celui-ci... et s'il n'y avait pas eu deux petites intrigues (l'identité d'un amoureux transit et la mère de Laura qui a abonné sa famille), je pense que j'aurai cédé à mi-parcours... J'y ai trouvé des longueurs, une mise en place plutôt laborieuse, un démarrage "gnan-gnan". L'héroïne, un peu trop caricaturale, débite un monologue plutôt bavard et je ne m'y suis pas tellement attachée. La situation entraîne des questionnements sur des thèmes de société (médias, télévision, téléphone, rapports humains) mais de façon un peu trop superficielle. le style est accessible, candide mais fade...
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Je me faisais une joie d'égayer mes trajets quotidiens en écoutant le dernier roman de Gilles Legardinier mais la voix de la lectrice , faussement enjouée et au ton haut perché et agaçant , a coupé court à mes envies , me donnant presque des envies de lui tordre le cou !!!
Donc, abandon avant de commettre l'irréparable surtout pour ma tablette ...
Je retenterai sans doute en livre papier mais il me faudra un certain répit avant , dommage !
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Une situation de départ complètement improbable, jugez plutôt : Laura, jeune assistante sociale se sent tellement seule dans sa vie qu'elle s'invente des romances avec le moindre dépanneur qui vient réparer sa machine à laver. Et le mercredi après-midi, pour combler son envie d'enfants, elle joue les animatrices ou les baby-sitters pour ceux des autres. Ce qui l'amène à accompagner une sortie équestre, elle qui n'a jamais posé son séant sur un cheval. Qu'à cela ne tienne, elle montera Tartiflette, un gentil poney, mais qui va s'emballer et envoyer tout droit son crâne rencontrer une grosse branche....
Rideau, coma. Et au réveil, Laura qui s'imagine princesse orientale dans son palais, entourée de serveurs dévoués, va vite s'apercevoir que la réalité n'est pas tout à fait aussi réjouissante...
Le roman suit les étapes de la "remémoration" de Laura, rendue au stade d'enfant de 3 ans environ pour tout ce qui concerne la vie quotidienne et qui va devoir suivre une formation accélérée pour reprendre les rênes de sa vie. Heureusement elle peut compter sur Lucie et Mélanie, ses meilleures amies pour la guider et essayer de lui éviter de commettre trop d'erreurs. Tâche pas toujours facile...
L'humour de Gilles Legardinier est bien présent, mais ne suffit pas toujours à sauver ce roman que j'ai trouvé dans l'ensemble moins intéressant que ceux lus auparavant. Il est vrai que la barre est haute, et qu'il est difficile de maintenir un si bon niveau. La plupart des auteurs que j'affectionne m'ont à un moment ou un autre, non pas déçue (le mot est trop fort dans ce cas), mais moins comblée que lors de lectures précédentes. L'héroïne ne fait pas dans la nuance, et en devient parfois exaspérante. D'ailleurs j'ai trouvé les personnages dans l'ensemble peu travaillés au niveau psychologique, ce qui m'a surpris, Gilles Legardinier est en général plus subtil. Là je n'ai pas pu (ou pas su) m'identifier. Est-ce du à la difficulté de traiter d'un thème déjà maintes fois exploité (l'accident entraînant une perte de mémoire)? En tout cas, j'ai trouvé le récit parfois un peu incohérent entre ce que Laura a oublié, dont les actes les plus basiques, et par exemple le fait qu'elle puisse reprendre plutôt rapidement son travail. Bien sûr je n'ai aucune connaissance médicale, et j'imagine qu'en matière d'amnésie il y a autant de manières de récupérer que de patients.
Ces critiques ne doivent pas donner le sentiment que je n'ai rien aimé dans ce roman, au contraire j'ai passé un très agréable moment et j'ai ri à plusieurs reprises. Legardinier reste un auteur que j'apprécie beaucoup, et que je continuerai à suivre lors de ses prochaines publications. Et son talent compte de multiples facettes, à mes yeux il a déjà largement fait ses preuves !
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Et moi, j'ai encore adoré !

Pourtant, le tout début m'a surpris, j'ai même osé penser que peut-être finalement l'auteur s'épuisait un peu. Quelle erreur car quand le roman s'est refermé, je crois, pour moi, qu'il est juste le meilleur.

Difficile d'écrire une critique alors que je suis encore toute frissonnante d'émoi, que je tremble de rire en me souvenant de certains passages, que mes yeux brillent encore du film que l'auteur a fait défiler devant moi. Un film coloré, loufoque, émouvant, absolument déjanté en cette période de fin d'année, un régal, un vrai film de Noël quoi :-)

Quelle plume magique pour raconter la vie avec ses hauts et ses bas, les questions que l'on se pose tous si on a un minimum de jugeote, les sentiments qui nous débordent parfois, souvent en fait. Mettre le rire à l'honneur pour alléger le fardeau du présent est un cadeau inestimable qui ne fut-ce que le temps d'un roman nous permet de relativiser les ornières de notre chemin.

Chapeau encore à l'auteur qui entre si bien dans la peau du sexe opposé pour y trouver ce qu'il y a de plus beau même si parfois, c'est juste une fantaisie enfantine. Moi aussi j'aime imaginer un petit monde de moines copistes à l'intérieur des photocopieuses et pourquoi pas dirigé par une patronne sévère nommée Josiane qui les dirige à coups de flashs lumineux ;-)
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Au début on était morts de rire, c'était du grand n'importe quoi très drôle, des phrases hautement improbables et très imagées. Ensuite, à partir du début du deuxième tiers, on a eu un sentiment d'essoufflement, c'était moins drôle et surtout il y avait beaucoup de choses qui nous mettaient très mal à l'aise à partir de la moitié du bouquin.

Encore une fois, l'héroïne, une femme, a failli être violée mais le mot n'est pas mis dessus (elle s'en sort en parlant d'une maladie, sous entendu MST). Sans spoiler, il y a aussi une autre relation qui pose un gros problème éthique et pour moi n'est pas une belle histoire d'amour mais une relation flippante.

A la fin l'auteur se jette des fleurs en disant que les femmes lui disent qu'il écrit trop bien les personnages féminins, qu'elles se sont reconnues dans ses personnages, et il dit qu'il aime les femmes, qu'on en a besoin, dit que l'égalité c'est pas bon, qu'en fait on est complémentaires donc un discours à gerber en ce qui me concerne, parce que cette histoire de complémentarité c'est juste un truc pour se donner bonne conscience tout en asservissant les femmes, en plus il est en plein trip essentialiste.
Concernant ses personnages féminins ils sont bêtes, complètement à côté de la plaque, irrationnels, etc. Je ne vois pas comment on peut s'identifier à ça, elles sont caricaturales et ridicules.

Pour conclure: premier tiers amusant, ensuite malsain et pas du tout envie de lire ses autres livres.
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Bonjour à toutes et à tous…

Et voilà, nous sommes de nouveau en automne depuis quelques jours…
Pour certains se sera la grisaille, la pluie, le début du froid.
Pour d'autres, c'est bientôt le “Beaujolais” !
Pour d'autres encore, les différents rouges et orangés des feuilles qui tombent des arbres.

Pour moi, l'attente est différente.
Mais le voilà enfin : le Legardinier Nouveau est arrivé !!!

J'ai encore menti ! : 85% de drôlerie franche, 15% d'émotion
L'attaque donne la première impression en bouche, le goût simple et sucré que dégage le récit.

Après macération et extraction pendant quelques mois. Fermentation sous contrôle strict de l'auteur, pour les différents tempéraments des personnages tout en restant parfaitement cohérent. Sélection d'humour et de jeux de mots souvent hilarants.
20% d'amnésie pour relever le tout.
- Visuel : Robe assez brillante, plutôt décalée (légèrement loufoque c'est normal, c'est le sujet qui veut ça, il n'y a pas de filtration). Couleur carmin aux reflets grenats saupoudré de quelques éclats d'or pétillants, c'est pour la mise en bouche.
- Olfactif : Nez agréable, assez intense, simple. Arômes très "nature”, quelques caricatures, des scènes complètement improbables et une très bonne amie toujours là au bon moment.
- Gustatif : Agréable, ronde et souple. Vivacité. Dialogues délicieusement drôles et tendres. Bouche assez puissante, la jeune fille a du caractère et est un peu capiteuse.
- Conclusion : Cette cuvée est une découverte fort sympathique. Roman au premier aspect simple, croquant et très digeste. La fraîcheur des petits mots et les dialogues qui sont vraiment drôle et plutôt agréables. La bouche reste légère, les interrogations directes et sincères sont franches. Ça glisse bien et on en redemande…
A partager simplement avec des amis afin de passer de très bons moments.

Parfait sur un transat, sur la plage, pendant le trajet pour se rendre au travail et même tout seul dans son jardin.

Vous aimerez comme moi la force de ce roman puissant où il faudra parfois lire entre les lignes des conseils et de vrais messages d'amour qui vous donnerons envie de croquer à pleines dents dans la vie qui s'offre à vous ; vous vous délectez de la douceur et du sucré de cette histoire moelleuse qui se marie si bien avec la fraîcheur et l'acidité de la jeune Laura qui cherche a retrouver sa mémoire; vous aurez l'impression parfois de sentir des odeurs de fleurs qui vous rappellerons le jardin de votre grand-mère, ou celles un peu plus légères de la boulangerie du coin quand vous partiez le matin à l'école avec votre lourd cartable sur le dos…
Et puis, vous pourrez aussi, tout simplement vous dire que vous l'avez aimé, même s'il vous a fait un peu tourner la tête.

PS. très important !!!
Avant la dégustation, il vous faudra impérativement retirer le masque que vous portez au quotidien pour vous protéger, celui que vous avez dans la rue ou sur votre lieu de travail. le plaisir en sera plus qu'amélioré, n'offrant aucune contrainte à vos zygomatiques ainsi libérés.

Le Legardinier 2018 est un bon cru !
...
Extrait :
“Je souffle. Ça fait beaucoup d'un seul coup, mais je suis heureuse d'y voir plus clair.
- Si j'ai bien compris, Lucie, ce monde est un bordel sans nom rempli de piège dans lequel tout est fait pour que nous tombions.
- c'est ça. Chaque opportunité est un potentiel traquenard mortel. Mais voyons les choses du bon coté : ça nous distrait efficacement en attendant de prendre la météorite géante sur la figure.
Je suis complètement abattue.
- C'est pire qu'épouvantable... On te bassine avec des grands principes en espérant que tu les croiras pour mieux te rouler dans la farine. C'est bien connu, ceux qui ne savent pas qu'autre chose est possible ne se révoltent pas. de toute façon, on finit tous par crever à plus ou moins brève échéance.
- C'est ça, ma copine, on est des flétans panés condamnés à griller.
- Où est donc et la beauté de la vie ? Pourquoi, face à tant de cruauté et de souffrance, s'accroche-t-on désespérément à l'existence ? En quoi est-ce une chance d'être sur Terre ?
- Pour les gens, Laura. Les gens. Tout est là. Méfie-toi des systèmes ou des groupes, mais observe les individus. Lorsqu'ils acceptent de partager, quand ils offrent sans raison, lorsqu'ils s'oublient pour une idée, quand ils tendent la main, ils sont plus beau que tout. Quand ils dépassent leurs petits intérêts, quand ils poussent un de leurs semblables pour qu'il s'en sorte mieux qu'eux, quand ils font équipe, ils sont grands. Ils sont même immenses. C'est en étant témoin de leurs élans que l'on trouve la force de tout endurer. C'est pour eux que l'on reste.”
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Suite à une chute de poney, Laura est devenue amnésique. Elle doit redécouvrir sa vie et qui elle était
Est-ce moi qui me suis lassée ? Est-ce l'auteur qui ne de renouvelle pas assez ? Déjà l'avant dernier ne m'avait pas enthousiasmé. Et encore moins celui-ci. Je l'ai trouvé bavard, plein de prêchi-prêcha et il ne m'a pas fait rire. Pourtant j'avais bien aimé les premiers.
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Une lecture qui ne restera pas longtemps dans mes souvenirs romanesques.
Une intrigue qui sent un peu le réchauffé: une héroïne qui fait une vilaine chute...bim,,, elle perd la mémoire... bim... génial et si on recommençait une nouvelle vie?!
Et tiens en parlant de l héroïne bien évidemment elle est jolie , la trentaine, celibataire, a le coeur sur la main, une super bande de copines qui lui remonte le moral... et bien sûr elle va trouver l amouuur!

Bon dit comme ça c est sûr c est pas super engageant... et pourtant mon coeur de midinette a parfois palpité, j ai aussi parfois souri... c est dommage j avais de bons souvenirs des tous premiers écrits de l' auteur.
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Déjanté ! Oui, c'est l'adjectif qui convient le mieux au dernier roman de Gilles Legardinier « J'ai encore menti ».
Laura en est l'héroïne, bien malgré elle et pour rendre service à une amie se rend dans un centre d'équitation pour y accompagner les enfants de cette dernière. Elle monte un poney (au doux nom de Tartiflette) et au cours de sa promenade fait une mauvaise rencontre avec une branche et la renverse au sol la plongeant dans le coma. A son réveil, elle se prend pour une reine, ne se rend pas compte qu'elle est à l'hôpital (qu'elle prend pour son palais). Bref, elle a perdu la mémoire, amnésie totale.
Sa meilleure amie, Lucie, elle-même un peu (beaucoup) originale entreprend de lui faire retrouver la mémoire. Les lacunes sont telles qu'elle doit tout réapprendre, ce qui entraîne des péripéties toutes aussi burlesques les unes que les autres. Elle se retrouve comme une petite fille qui apprend la vie et ses réactions sont celles d'un enfant.
Je n'irai pas plus loin dans ma narration, comment va-t-elle s'en sortir ? Va-t-elle retrouver la mémoire ? trouver l'amour ? s'en sortir dans son travail ?
On aime ou pas ce genre de roman, une comédie burlesque.
Au cours ma la lecture j'ai bien ri, le vocabulaire de l'auteur est riche en …………je dirais bêtises……bien menées. Ses expressions sont inédites, juste un exemple : « Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, surtout devant une bonne occase ou un ustensile de cuisine qui sert à la fois d'escabeau et d'ouvre-boîte. Qui peut résister à un Escaboîte ® ? » Des phrases comme celle-là le livre en est truffé !
Pour conclure, j'ai aimé, je me suis amusée, j'ai ri. L'auteur fait preuve d'un humour constant mais le livre n'est pas dépourvu d'émotions. Comme je l'ai noté avant c'est complétement déjanté et de temps-en-temps une lecture comme celle-là fait du bien. Je la recommande aux dépressifs (ou non) sans modération. Il n'y a qu'à se laisser bercer par la plume amusante et riche en expressions de l'auteur.
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Je n'avais plus lu de roman de Gilles Legardinier depuis longtemps. Je me souvenais d'histoires amusantes pleines de bons sentiments, pas trop moralisatrices. Ce roman répond à ces souvenirs mais, est-ce mon goût ou l'écriture de l'auteur qui a changé, je le trouve trop mou, trop "sucré" avec des personnages trop caricaturaux. Les pages défilent vite ... heureusement car je commençais à m'ennuyer.
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