J'ai encore menti !

Il y en a qui réclament à leur Père leur pain quotidien (c'est tellement plus simple d'aller le chercher à la boulangerie… mais bon, chacun son truc), moi j'attends toujours avec la même impatience mon rendez-vous annuel avec Gilles Legardinier… à défaut de l'auteur, je me contenterai de son nouveau roman.

Et le voilà justement qui m'arrive entre les mains comme du pain bénit tombé du ciel… bon OK ça ne c'est pas vraiment fait comme ça, mais je suis en phase lyrico-mystique, vous n'allez quand même pas me coupez dans mon élan.

En parlant du pain bénit (ça va finir par me donner faim tous ces pains) vous imaginez sans mal que cette histoire de perte de mémoire totale offre un terrain de jeu aux possibilités quasiment infinies à Gilles Legardinier. Et le bougre ne s'en prive pas, il s'en donne même à coeur joie pour nous réjouir.

Visuellement déjà la couv' donne le ton : sérieux s'abstenir ! La chanson de Henri Salvador, Faut Rigoler, pourrait être la devise de l'auteur. Difficile en effet de garder son sérieux en lisant ce bouquin, plus difficile encore d'éviter de pouffer de rire en public tant certaines scènes sont déjantées. Un condensé de bonne humeur, de sourires et de rires qui fait un bien fou.

Vous le savez sûrement si vous me lisez depuis déjà quelque temps et plus encore si vous êtes un lecteur assidu de Gilles Legardinier, l'auteur se sert du rire pour mettre en avant les valeurs humaines qui lui tiennent à coeur. Et il le fait avec beaucoup d'intelligence et d'humanité sans jamais sombrer dans le sentimentalisme sauce guimauve ou la mièvrerie.

Au fil des chapitres il sera question, entre autres, de famille, d'amitié, d'amour et de solidarité, avec quelques belles réflexions pleines de bon sens. L'occasion aussi de pointer du doigt une triste vérité : enfant on nous inculque de nombreuses valeurs morales à respecter (pour ceux et celles qui ont eu la chance de bénéficier d'une véritable éducation), on nous apprend à discerner ce qui est bien de ce qui est mal ; mais arrivé à l'âge adulte on a tendance à tout oublier pour se conformer à ce que le système attend de nous…

J'ai bien entendu beaucoup aimé le personnage de Laura qui redécouvre la vie et se (re)construit, mais j'avoue avoir eu un véritable coup de coeur pour Lucie, son amie un tantinet barrée. Et bien entendu, impossible pour ma part de ne pas succomber au charme irrésistible de Cubix…

J'aurai aimé, en refermant ce roman, connaître le fin mot de l'histoire relative à l'abject Monsieur D. ; sur ce coup je reste sur ma faim, mais il faudra plus que ça pour m'ôter ce sourire béat.

J'ai déjà eu l'occasion de le dire, mais je le répète avec le même plaisir, Gilles Legardinier a inventé l'OLIG (Objet Littéraire d'Intérêt Général), ses romans sont un élixir face à la morosité ambiante, ils devraient être déclarés d'utilité publique et remboursés par la Sécurité Sociale… Comment ça je m'emballe ?

Décidément ce Legardinier cuvée 2018 a tout du grand cru.
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Après avoir entendu de nombreuses bonnes critiques des livres de Legardinier, je me suis lancée. J'avais lu que c'était léger, drôle et incontournable ! du coup, après plusieurs années, ça y est, j'ai enfin lu un de ses livres. Enfin, je dis lu, mais en vérité je n'ai pas passé la page 70.
Quelle déception... Les trois premières pages étaient drôles, les six autres un peu "too much" et les neuf autres carrément d'un bas niveau.
C'est comme si on nous prenait pour un enfant de sept ans, c'est d'ailleurs un peu le thème du livre. Pourtant j'ai persisté, je me suis dit, aller, peut-être accroche toi, ça va forcément devenir mieux par la suite, j'ai même sauté trois chapitres mais non, rien à faire. En fait il n'y a que de la description de faits mêlés à du pseudo-humour qui devient vraiment pesant. Je ne sais pas si des sentiments finissaient par arrivé mais pour moi, s'il ne transparait rien dans le premier quart du livre, c'est raté.

Je tenterais sûrement un autre de ses livres, peut-être que celui-ci n'était pas le meilleur, après tout, tout le monde à le droit à une seconde chance.

Comme toujours avec cet auteur, ça a été une excellente lecture !
Son point fort, c'est l'héroïne/narratrice, qui est aussi drôle qu'attachante, et ses copines qui sont bien déjantées aussi. Elle se pose un milliard de questions et son réapprentissage de la vie après son accident nous donne l'occasion de réfléchir nous aussi à bien des choses. J'ai trouvé l'idée de départ très intéressante, car elle a permis à l'auteur d'aborder énormément de questions sur la vie, l'amour, l'amitié, les désillusions, le monde en général...
Bref, un Legardinier comme je les aime !

J'avais hâte de lire ce livre de Legardinier. Après avoir lu Demain j'arrête ! je voulais poursuivre la découverte de cet auteur. Malheureusement, je n'ai pas tiré le gros lot avec J'ai encore menti.
Le début est d'un ennui mortel... Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire (ou suis-je passée à côté ? L'ai-je lu au mauvais moment ? On ne saura jamais...) Bref, les chapitres sont courts en terme de pages mais d'une looooongueur, et qui au final ne servent pas à grand chose. Avant son accident, Laura, le personnage principal, m'agaçait : trop de réflexions que j'ai trouvé inutiles, clichées et éparpillées. J'avais l'impression de suivre son train de pensées (d'ailleurs je pense que l'expression "train de pensées" prend tout son sens quand on commence le roman). Bref, un début difficile. Mais je me suis accrochée ! Puis Laura a son accident et perd la mémoire (accident qui selon moi est plus ridicule que dramatique mais bon...). Mais alors la suite ! je ne comprends pas trop. Elle se réveille du coma avec la maturité d'une enfant de cinq ans mais a conservé le lexique et l'élocution d'une adulte. Elle est amnésique, mais pas pour tout, elle comprend des choses compliquées, mais ne comprend pas les simples... Bon. Soit. Je me dis que je devrais poursuivre la lecture quand même, peut-être que quelques pages plus tard, l'histoire s'emballera et vaudra le coup. J'ai abandonné à la moitié. Je n'en pouvais plus.
L'humour de l'auteur n'a pas réussi à me faire tenir jusqu'à la fin.

Je suis toujours impressionné par cet auteur, il a toujours les mots justes pour imager les aléas de la vie, du quotidien ennuyeux voire barbant avec des phrases drôles et cynique, qui vous donnent immédiatement le sourire.
Une façon assez dérisoire de voir les petits détails que nous ne soulignons jamais, comment voire avec les yeux d'un enfant et comprendre ce qu'il peut vivre face à ce monde d'adultes. le petit plus dans ce livre étant que nous vivons tout cela à travers le regarde de Laura, une jeune femme atteinte d'amnésie après une chute de poney.
Mais qu'est-ce que j'ai ri avec ce livre, et on attaque fort avec le 1er chapitre, je me suis même demandé si je ne m'étais pas trompé de livre, jusqu'à la dernière ligne, et là « boum » le ton est donné, on peut rentrer dans l'histoire.
On a envie de garder en mémoire toutes les phrases, les métaphores et les pensées de Laura.
J'ai refermé ce livre avec une sensation de bien-être total, mais aussi en me disant que l'humain est bien complexe, même si je le savais déjà.

Un style bien particulier avec beaucoup d'humour. L'héroïne suite à un choc doit tout ré-apprendre de notre monde. Une lecture savoureuse et très attachante Une écriture attractive et une histoire loufoque qui donne envie de suivre les péripéties de l'héroïne. J'ai hâte de retrouver cet auteur.

Plutôt décevant, je dois dire. J'apprécie beaucoup les livres de Gilles Legardinier d'habitude, mais là je me suis ennuyée.

Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il y avait trop de scènes voulues cocasses, et trop d'humour cherché. Et raté. Dès le début, c'est assez lourd, et c'est comme ça pendant un peu tout le livre. Les personnages sont aussi très caricaturaux.

Ensuite, l'histoire n'est guère crédible : la fille qui ne se souvient de rien, n'est pas capable d'aller faire ses courses toute seule, dit tout au long du livre que les souvenirs qui lui reviennent sont liés aux émotions et aux personnes mais qu'en revanche elle se sent démunie par rapport à tout ce qui est matériel, cette femme là donc, cette femme est en état de reprendre son boulot, un job administratif ??? C'est complètement parachuté !

Par ailleurs, à part par le biais de situations improbables (sans doute souhaitées drôles, mais qui ne m'ont pas fait rire) ou son erreur de débutante vis-à-vis d'un homme qui n'en veux qu'à ses fesses, on ne ressent pas vraiment le côté "vierge de toute expérience, elle doit complètement réapprendre la vie" qui semble seulement un prétexte pour écrire des situations burlesques.
Ce décalage avec la réalité de la vie était bien mieux traité dans Quelqu'un pour qui trembler...

L'histoire d'amour un petit goût de déjà vu qui n'est pas sans rappeler Ça peut pas rater...
Bref, vraiment pas terrible. Legardinier nous a habitués à beaucoup beaucoup mieux. Ici, le besoin de faire rire l'emporte sur tout le reste (profondeur du propos, épaisseur des personnages, originalité de l'histoire) et c'est bien dommage.

Résumé : Laura joue des mensonges dans sa vie, parfois pour la rêver plus belle qu'elle n'est, notamment en ce qui concerne l'amour. Mais un jour, un accident va la rendre amnésique, et elle va repartir pour tout de zéro. Pourra-t-elle se réinventer une vie ?

Mon avis : J'aime bien les romans de Gilles Legardinier, qui mêlent réflexions sur la vie et humour. Cette fois-ci, j'ai trouvé la lecture sympa, mais je sens que mon enthousiasme commence à s'essouffler.

Le roman met en avant Laura, une jeune femme assistante sociale, qui essaie de se débrouiller comme elle peut face à la vie, notamment l'amour qu'elle rêve beaucoup. le compteur va être remis à zéro le jour où elle a un accident de poney, et qu'elle se réveille totalement amnésique. Elle va devoir tout réapprendre à vivre, aussi bien pour les gestes de la vie de tous les jours, que pour les relations aux autres, les émotions et les sentiments.

Elle a ainsi l'occasion d'avoir une nouvelle vie, dans laquelle elle pourrait être enfin elle-même. Pour cela, elle peut compter sur Lucie, sa meilleure amie, qui va l'aider à reprendre pied, et elle va peut-être aussi rencontrer l'amour.

L'humour est bien présent, notamment avec le décalage entre les paroles et comportements de Laura par rapport à ce qui est attendu en société, ses questions naïves, mais une certaine lassitude s'est emparée de moi à la lecture de ce roman. J'ai moyennement accroché à l'histoire, même si la personnalité de Laura est intéressante, et j'ai trouvé dommage que les chapitres s'enchaînent sans parfois une suite logique, me perdant un peu. Un roman feel good intéressant à lire, mais ce n'est pas mon préféré.
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D'un sujet pourtant assez banal, Gilles Legardinier nous livre une histoire sympathique et distrayante. Cela ne va pas, selon moi, au delà et j'ai largement préféré Complètement cramé ! et Quelqu'un pour qui trembler qui m'ont beaucoup plus plu.
Ici, j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs et des dialogues "trop écrits" (très travaillés et peu spontanés à tel point que j'ai du mal les à imaginer en tant que dialogues réels).
Pour autant, j'aime beaucoup certains bons mots de l'auteur, ses idées un peu farfelues et c'est toujours un plaisir de lire de temps en temps (entre 2 polars) ce type de roman léger et amusant, que maitrise si bien Legardinier.

Du jour au lendemain, Laura passe du statut de célibataire esseulée, déprimée…, où seuls les mensonges lui permettent d'enjoliver son existence, à celui de jeune princesse à l'égo démesuré, et dotée d'un pittoresque esprit de dérision, avec une envie folle de vivre et de découvrir… Tout cela suite à une banale chute de poney et une amnésie sévère.
Dans « J'ai encore menti ! », Gilles Legardinier donne vie à une Laura particulièrement attachante qui doit tout réapprendre, revivre son enfance et son adolescence à la vitesse « grand V » pour redevenir adulte.
Cela donne lieu à des épisodes cocasses, formidablement drôles, des épisodes entrecoupés de propos philosophiques, de réflexions qui touchent aussi bien un banal objet du quotidien que nos habitudes, nos moeurs, et le sens profond de la vie.
Un bon moment de lecture qui nous tire du quotidien et nous plonge dans ce qui s'apparente presque à une fable ou à un conte…

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