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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec le tome 9 intitulé "La Fille du vent" et paru en 1979 nous retournons sur Terre après un voyage à Vinéa, et le récit mélangeant espionnage et science-fiction est excellent : nous sommes bien dans le long Âge d'Or de la saga Yoko Tsuno… (le seul petit défaut c'est sa densité et son rythme trépidant : il y a tellement d'éléments que 2 tomes n'auraient pas été de trop pour mieux poser et développer l'intrigues et ses rebondissements !)
La team Yoko est invitée à Hong-Kong, et découvre que le danger est tel que les Chinois et Japonais travaillent conjointement pour y mettre fin : au Japon deux équipes de scientifiques sont engagées dans une course aux armements qui connaît une escalade sans précédent et banksters et patrons voyous liés au complexe-militaro industriel observent une stricte neutralité en finançant à part égales les deux camps, car dans les deux cas le Japon obtiendrait un arme de choix pour parler d'une voix forte dans le concert des nations (des thèmes d'une brûlante actualité car le nationalisme, le militarisme et le révisionnisme reviennent sur le devant de la scène au Pays du Soleil Levant)… L'humaniste Roger Leloup nous offre une vision sans concession du monde des affaires pour qui les peuples sont des ressources humains et des variables d'ajustement, et ce avant les années fric de cette sorcière de Margaret Thatcher et de ce salopard de Ronald Reagan… On n'oubliera pas non plus que la Belgique occupe une place non négligeable parmi les marchands de mort…
Que vient faire Yoko là-dedans ? L'équipe engagée dans la création d'un moyen de détruire les typhons est dirigée par son père Seiki Tsuno, et l'équipe engagée dans la création d'un moyen de créer de typhons artificiels est dirigée par son pire ennemi Ito Kazuky (un bon méchant qui aurait de l'allure dans un James Bond, et qui sort du moule de l'Ecole de Bruxelles qui nous avait déjà offert Olrik, Borg ou Arbacès ^^). Est-ce que les mêmes causes produisent les mêmes effets ? Tout ceci n'est pas sans rappeler "Mazinger Z" la série phénomène des années 1970 dans laquelle Kôji devait mettre fin à la guerre des savants entre la famille Kabuto et le Dr Hell !
Un ouvrage qui sent bon le film jamesbondien "On ne vit que deux fois" (le QG de Seiki Stunso est situé dans le cratère d'un volcan ^^) : l'auteur se fait plaisir avec les paysages japonais, agrémentés de temples, de pagodes, de maisons traditionnelles, de samouraïs, de ninjas, et de bonzes, mais s'éclate encore plus avec toutes les engins aériens ou marins dessinés comme d'habitude à la perfection (ah ça, il aurait fait fureur dans l'animation japonaise comme mechadesigner !). Pousse-t-il le vice en plaçant le QG du méchant dans le Cuirassier Yamato immergé ? Pas du tout, car le vrai héros est au final Aoki : cet ancien soldat de la Seconde Guerre Mondiale ne s'est jamais remis d'avoir survécu là où tous ses amis sont morts en donnant leur vie pour leur pays, et quand on lui propose de piloter à nouveau pour une mission hautement périlleuse destinée à sauver la population du Japon il n'hésite pas un seul battement de coeur… Préparez vos mouchoirs à l'avance hein… Leiji Matsumoto et Hayao Miyazaki ont peu ou prou raconté la même chose : là on est dans les artistes de niveau mondial, voire universel !
Le lien avec le Yamato ?
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Cette fois, Yoko nous entraîne dans son Japon natal. Il y'a un peu de science et d'électronique dans cette aventure (Yoko reste notre Yoko), mais nous faisons connaissance avec sa famille et son passé, ce qui a fait son enfance.
Ce tome est vraiment intéressant car il nous aide à cerner un peu mieux ce qui fait la Yoko d'aujourd'hui.
Les dessins de Roger Leloup sont toujours aussi fins, délicats et parlants.
J'adore!
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Après l'Allemagne, le Moyen-Orient et l'espace, Yoko fait route vers sa terre natale, le Japon, où elle se trouve mêlée, avec ses amis Pol et Vic, dans une bataille entre son père et le très ambitieux Kazuky. En jeu : le savoir permettant de détruire les typhons, véritables calamités pour les habitants de l'archipel. Mais bien vite, le défi prend de l'ampleur et devient une affaire de famille, de fierté et de pouvoir.
Il aura fallu attendre neuf tomes avant que Roger Leloup ne nous livre des indications sur l'enfance et la famille de Yoko. Cet opus est donc un tournant dans la série et est évidement fortement imprégné de la culture japonaise. le dessin s'en ressent, qui présente des décors plus paisibles, entre temples et jonques magnifiques, et des couleurs moins criardes. Même Yoko est présentée ici avec des traits plus « typés ».
Quant aux thèmes abordés, ils sont eux aussi clairement culturels : l'honneur et la fierté, les forts liens familiaux et le respect des anciens, l'héritage de la Seconde Guerre mondiale... On y retrouve une Yoko toujours impulsive, mais cependant très respectueuse et attentive aux avis de son entourage, excepté ceux de Pol et Vic, personnages faire-valoir de cette aventure.
Dans les séries télé, on dit des épisodes qui touchent au récit profond, à la narration « culte », que ce sont des épisodes liés à la mythologie, qui apportent aux spectateurs des éléments pour comprendre tout le reste. « La Fille du vent » a pour moi toutes les caractéristiques de ces épisodes, car après cette lecture, on ne voit plus Yoko avec les mêmes yeux.
Inutile d'ajouter que ce titre est à mon sens un des cinq meilleurs de la série.
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Un de mes préférés de la série, même à le relire bien des années après. Parce qu'avec la beauté des dessins, il y a L Histoire et l'émotion, en plus de l'aventure (création et destruction de typhons...) : Yoko retrouve ses attaches japonaises, qu'on croise assez peu au cours de la série, respectant sa culture d'origine tout en affirmant son indépendance de femme de sciences et d'action, en compagnie des fidèles Pol et Vic.
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J'ai beaucoup aimé ce volume de Yoko Tsuno, où l'on en apprend un peu plus sur son entourage puisque l'on rencontre ses parents (et plus spécialement son père), et Aoki, un brave japonais a jamais blessé dans son honneur... Qui le regagnera toutefois, à la japonaise, pour notre plus grande tristesse - et celle de Yoko.
Bref, un très beau volume qui s'équilibre harmonieusement entre révélations et émotions, et qui s'articule autour de ce qui m'apparait de plus en plus comme des préoccupations de l'auteur : l'écologie, l'environnement, le respect de la vie.
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Après le très bon tome 8 sur Vinéa, Leloup ramène son héroïne sur terre pour un excellent album. Je dis "excellent" mais de nouveau Leloup se prend les pieds dans les défauts de ses qualités...

Episode terestre, donc technologico-fantastique. Donc plein d'explications, de bulles inutiles, de dialogues superflus, d'informations dont on se fout comme de son premier slip. C'est le travers de Leloup. Une bonne idée. Une bonne accroche. Et la volonté de tout placer en un seul tome, dense et trépidant, alors qu'il y a de la matière pour plus. Sacro-sainte règle des "histoires en un tome" de l'âge d'or de la BD franco-belge...

Excellent tome quand même car très personnel pour Yoko Tsuno qui retrouve son père englué dans un conflit politico-scientifico-technologique... de création de typhons artificiels. Leloup s'inspire librement de situations bien réelles. Les typhons et tornades étaient vues comme des armes de destruction massive pour pas mal d'états-majors militaires qui en auraient bien des armes de pointe.

Leloup déroule un récit alternant l'émotion de Yoko (il y a donc bien un coeur qui bat sous ce masque d'ingénieure électronicienne) et les découvertes scientifiques. le tout mâtiné de Japonhésitant entre tradition (avec les yakuzas et l'évocation des kamikazes) et modernité. On a même droit à un peu de bombe atomique.

Du grand art. Adolescent, je boudais assez fort cette BD. Je n'avais jamais lu ce tome et je le regrette bien.
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Les aventures de Yoko Tsuno ont toujours quelques choses d'extraordinaires, comme si à elle seule, à travers ses voyages et ses rencontres, elle créait sa propre mythologie. Ici, on découvre l'affrontement de deux clans pour maîtriser la puissance des typhons.
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Yoko alerté par un mystérieux message à propos de son père se rend, avec Pol et Vic, au Japon via Honk-Kong. Elle va se retrouver au milieu d'un conflit industriello-scientifique. L'honneur de la famille, du Japon et la stabilité géopolitique régionale sont en jeu...

Neuvième album de la série, ce tome est un de mes préférés. L'intrigue de Roger Leloup est très bien construite, il y montre parfaitement la dualité du Japon, d'un côté la modernité et le développement technique de pointe et de l'autre, le très fort rôle de la tradition. le thème majeur, mainte fois utilisé dans le reste de la série (cf. L'orgue du Diable, La Frontière de la vie, la Proie et l'Ombre, le Feu de Wotan, le Dragon de Hong Kong), la science et ses utilisations (positives et négatives) y est très bien développé aussi bien sur le plan moral que sur le plan économique. Leloup nous fait aussi fait plonger dans le passé de Yoko, jusqu'à l'heure japonaise émigrée en Europe, dans son enfance, dans ses racines; ces éléments nourrissent le personnage et le rend encore plus attachant. Il y est aussi question d'honneur (thème japonais par excellence), de retour sur un passé douloureux (le Japon et la guerre), du pouvoir des méga-entreprises et des catastrophes naturelles. Un album très riche donc, on se demande comment autant d'éléments tiennent en 44 planches sans compter qu'il y a plusieurs scènes d'action (le final est une réussite du genre). Reste le sort de Pol et Vic, leurs rôles y sont tellement inexistants qu'on se demande pourquoi Yoko les a emmenés avec elle...

Au niveau graphique, c'est excellent également. Evidemment c'est un dessin classique. le style de Leloup est parfaitement en place et sa ligne claire est superbe : c'est léger et dense en même temps. La mise en page est dynamique malgré un manque de place sur certaine page, on rêve de grandes illustrations hors-page par moment.

Il faut relire les classiques ! Cet album est vraiment superbe tant sur le plan graphique que sur le contenu, même si ce style n'est pas votre tasse de thé (vert évidemment) ça vaut la peine de s'y plonger.
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Ayant connu cette série avec ce tome dans la bibliothèque de mon école (nostalgie), je commencerais donc mes critiques par celui-ci.

Retour en Asie pour ce volume où le "trio de l'étrange" se retrouve mêlé à un fabricant de... cyclones ! (Ne jugeons pas, chacun son hobby).
On découvre ici le passé de Yoko, avec l'intervention notamment de ses parents (dans cet album uniquement) mais aussi avec un flashback, dont Leloup est habituellement peu coutumier. Enfant, l'intrigue m'avait choqué dans son dénouement, mais ce dernier est remarquablement adapté par rapport à l'enjeu et à la personnalité des personnages (cette phrase ne sonne pas très bien, pas vrai ?).
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C'est un de mes tomes préférés! Découvert à l'adolescence, Yoko Tsuno m'a permis de connaitre une héroïne intelligente, courageuse, subtile, juste, sage et déterminée. J'aimais autant les personnages que les intrigues, attirée déjà par le fantastique et la SF. le dessin de Roger Leloup est d'une telle précision! C'est un régal.
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Thème : Yoko Tsuno, tome 1 : Le trio de l'étrange de Roger LeloupCréer un quiz sur ce livre

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