Robe de marié

Robe de marié est apparemment un polar, d'après la quatrième de couverture, mais je lui trouve pas mal d'accointances avec les thrillers.

Une histoire de traque où les rôles du chasseur et de la proie vont s'inverser. La construction en quatre parties est bien pensée, selon moi, et je ne les ai pas trouvées si redondantes entre elles que ça. La première partie nous montre Sophie aux prises avec sa folie, de la mort de Léo, le petit garçon qu'elle garde, à son remariage pour effacer ses traces en passant par sa cavale émaillée de cadavres. La seconde partie met quant à elle davantage l'accent sur la première partie de la vie de Sophie. Pour les deux autres, je préfère n'en rien dire plutôt que risquer de gâcher l'intrigue.

Personnellement, je n'ai pas adhéré du tout. Je n'ai pas trouvé les personnages crédibles, les principaux comme les secondaires (le père de Sophie, Valérie, Véronique, Sarah Berg...) pas plus que les déclencheurs de leurs actions. Et j'ai trouvé que la fin manquait singulièrement de finesse et de subtilité.

Après, ma foi, c'est quand même une histoire relativement bien écrite et assez immersive, qui a le mérite d'être originale.

Je ne suis pas sûre de retenter ma chance avec Pierre Lemaître : c'est un auteur reconnu, qui a du succès, mais bon, apparemment, je n'accroche pas à son style. Une histoire de goûts et de couleurs, en somme : ça ne se discute pas vraiment...

Quand j'ai ouvert ce livre, je m'attendais à passer un bon moment. Et énorme déception : Rien ne m'a plu, rien ne m'a accrochée.
J'ai trouvé que l'histoire se trainait. L'écriture ne m'a pas interpellée. Les personnages m'ont fatiguée.
Je pense que mon aventure avec Pierre LEMAITRE va s'arréter là.
Bizarre quand je pense que ce livre a plu à tant de personnes. Je me pose des questions sur mes capacités d'appréciation...

Pioche de juin 2017 choisie par bbpoussy.

Deuxième thriller que je lis à Pierre Lemaître...Deuxième éblouissement.

Déjà, au départ j'étais très intriguée par le titre et il faudra attendre la fin du livre pour en avoir une explication et quelle explication ! de quoi faire verdir le grand Sigmund Freud.

Et pourtant, en commençant ce thriller je ronchonnais quelque peu en me disant que humm, il ne serait pas aussi bien que "Alex", l'autre polar déjà lu.
Mais alors, les amis, en entamant le deuxième chapitre je comprends un peu mieux les enjeux en cours et alors là, je ne puis lâcher le bouquin, prise d'une véritable frénésie de lecture compulsive avec malaise physique.
La construction de ce livre est brillante, machiavélique, efficace. Pierre Lemaître , comme son nom l'indique, mène le jeu de main de Maître.
Un très bon thriller. Quel talent !
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Décidément on ne peut pas dire que je sois fan de Pierre Lemaître.
Après le premier tome des aventures de Verhoeven qui ne m'avait pas enchanté (loin de là), j'ai décidé de redonner une chance avec (ce que certains disaient ) le meilleur de Lemaître.
Un soufflé qui fait pschitt, c'est déjà dommage. Ici le soufflé n'est tout simplement pas monté.
Est-ce du french bashing ? J'apprécie les livres de Férey et le Corre, je n'apprécie pas les livres de Lemaître, et Meurtres pour rédemption de Karine Giebel m'a laissé mitigé. Donc je ne pense pas que ce soit du french bashing.

Attention je dévoile (un peu seulement) l'histoire.
On nous promet l'histoire d'une femme qui tombe peu à peu dans la folie, au bout de 100 pages, on découvre qu'un individu (pour des raisons que je qualifierais de foireuses) a monté un plan pour ruiner la vie de la pauvre dame. On va donc se retaper 100 pages où il va nous expliquer son plan pas à pas (répétitif dirait vous ? Oui sans doute).
Et donc la troisième partie (je considère que la quatrième partie n'en est pas vraiment une), que l'on attend comme le sommet du livre, pour nous réveiller un peu, raté.
A raconter une histoire peu crédible, des personnages auxquelles il est difficile de s'attacher (Travail soigné était un peu moins pire de ce point de vue), on lit ce livre sans ressentir des émotions.

Ceci n'est qu'un avis personnel, je ne critique aucunement ni Pierre Lemaître, ni les personnes qui aiment lire ces livres, son écriture et ses histoires me laissent simplement de marbre.

Sophie est une jeune fille qui voit sa vie transformée en enfer . Son mari s'est suicidé, elle sombre dans la folie et pour couronner le tout, elle est recherché pour l'assassinat d'un petit garçon dont elle avait la charge. Mais est elle vraiment folle et est elle responsable de ce meurtre?

Encore un livre dont j'ai vu fleurir un peu partout les critiques. Critiques positives en règle générale. Ayant été déçu par son premier roman "travail soigné" mais désireux de découvrir ce titre, je me le suis acheté et là, il faut bien admettre une seconde désillusion. J'ai vraiment pas aimé ce livre et pour plusieurs raisons. Première raison, le style : dans le premier chapitre "Sophie "où la lecture m'a été particulièrement pénible avec un style haché et saccadé, dans le second chapitre "Frantz" où on a le droit a une écriture froide pour nous faire le rapport avec beaucoup de complaisance et un luxe de détails des meurtres dont on a déjà eu connaissance dans le premier chapitre. Deuxième raison, le sujet qui a été traité de nombreuses fois mais surtout de façon plus convaincante . J'ai pensé a "prières pour la pluie" de Dennis Lehanne dont le thème est le même mais dont le traitement est beaucoup plus réaliste et plus enlevé. Car le moins que l'on puisse dire c'est que ce livre n'est pas crédible une seule minute, la fin on n'en parle même pas avec ce happy end tiré par les cheveux où comme par enchantement la victime comprend tout et passe a l'attaque.Et cerise sur le gâteau, une explication du dénouement des deux dernières pages pour le moins pathétique.

La troisième raison, c'est la morale qui transparaît : oeil pour oeil, dent pour dent. Tu me pourrit la vie ,j'ai le droit de te tuer. Tu m'humilies sexuellement, j'ai le droit de te tuer. Message qui me semble discutable . Sans parler des scènes de crimes que l'on nous décrit deux fois (du coté de Sophie et du coté de frantz) avec un luxe de détails scabreux et avec semble t'il beaucoup de complaisances.

En résumé, un livre que je n'ai pas aimé et qui sera sûrement mon dernier de Pierre Lemaitre. Ma note 3/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..

On m a offert ce livre. Je l ai donc lu.
Et je suis gênée aux entournures pour deux raisons ...
La première étant qu il est toujours désagréable de dire qu on n a pas aimé un cadeau. Mais.. c est vrai que les thrillers ce n est pas trop mon dada ... alors c était un peu perdu d avance ...
La seconde c est que si je n ai pas aimé ce bouquin c est que je ne suis pas cliente du tout de ce style là (et non que le livre est «objectivement» mauvais, car il est bon, il n y a qu'à voir le nombre de bons avis ... ) , comme je viens de le préciser juste avant.. Si bien que si je devais noter ma lecture en terme de «plaisir de lecture» je ne mettrais qu'une étoile sur 5, car j ai trouvé interminables les descriptions des faits et gestes des uns et des autres quand on sait dès le départ qu'une révélation (un poil prévisible au fil des pages) viendra fatalement clarifier les tenants et les aboutissants de cette course macabre... Alors autant quand il s agit d une histoire d amour cuculapraline je peux lire mille pages cousues de fil blanc sans me lasser, autant pour des thrillers je n ai aucune patience, un résumé en trois lignes du genre «Machine elle fait ça mais en fait c est à cause de bidule parce que tel jour y a eu ce truc et finalement elle s en sort comme ça» (autant aller droit au but puisque souvent c est surtout l intrigue qui importe) cela me suffit amplement et m épargne une lecture laborieuse à mon goût.

Enfin, rien à voir mais c est le second livre de Pierre Lemaitre que je lis et je crois qu au delà du propos j ai un peu de mal avec son style, je ne sais pas trop comment tourner ce que je veux dire mais l'impression qu il me donne c est qu il écrit «trop de phrases» (métaphore triviale pour illustrer mon propos : un peu comme un beau gars qui repasserait plein de fois devant un miroir pour recroiser son image, sourcil haussé, sourire émail-diamant, «ah ouais chuis beau hein» ... Eh bien ça le rend lourdingue...)(bon y a sûrement personne qui capte ce que je veux dire mais bon, uh uh), parfois on peut être plus concis (et c est l hôpital qui se fout de la charité, je sais uh uh, car je suis loiiiiiin d'être une personne concise et incisive, ah!!) tout en étant plus efficace et/ou subtil . Pierre Lemaitre me tient parfois à distance avec «ses multiples» phrases/descriptions

BREF .

Mais c'est d'la meeeerde ! 💩💩💩
Comment l'auteur des Enfants du désastre a-t-il pu commettre ça ?!
Comment ai-je pu consacrer mes 2 derniers jours de vacances à ça ? Bon, l'excuse est toute trouvée: 2 derniers jours de vacances, besoin d'une lecture rapide et divertissante.
En fait, ce n'est pas divertissant du tout tellement c'est mauvais et mal écrit.
A la décharge de Pierre Lemaître, je déteste les thrillers que je trouve souvent ridicules.
J'aurais dû lire un Guillaume Musso; je suis sûre que j'aurais passé un "moins pire" moment.

Pas adepte du genre, voir allergique, mais il fallait bien que je le lise (Sélection du livre de poche Polar mars 2010). Je n'ai pas été surpris du résultat. le destin de Sophie m'a laissé froid, pas touché par ce qui lui arrive. Aucun frisson pendant la lecture. J'ai trouvé le style de l'auteur très plat.

Je suis désolé d'avoir attribué à ce livre la note minimale pour des raisons purement personnelles alors qu'il a certainement de bonnes qualités littéraires, vu l'aura de l'auteur. Mais après tout c'est bien le but de ces critiques de pouvoir exprimer son ressenti.
La plupart des hommes ont aimé jouer au train électrique (pour les plus jeunes je ne sais pas). Il y a une grande jouissance à imaginer un circuit dans sa tête, puis à installer les rails et surtout les fameux aiguillages : c'est l'intérêt du circuit, c'est eux qui feront aller la motrice et les wagons là où on souhaite qu'ils aillent. Après on s'installe devant la commande, on appuie sur le bouton et hop, c'est parti ! le train se met en route et le must c'est quand tout se passe comme prévu = profonde satisfaction!
Certains adultes continuent à jouer au train électrique et ont même installé un circuit géant dans leur appartement.
Beaucoup de livres, d'ailleurs majoritairement écrits par des hommes - comme par hasard - obéissent à ce schéma, et en particulier Robe de Marié. On imagine un canevas, la trame de l'intrigue (les rails) on place les wagons (les personnages) dessus, on lance le récit, et inéluctablement tout ce petit monde doit aboutir au point choisi.
Ce que j'appelle le "syndrome du train électrique" est en fait une jouissance qui n'est pas éloignée d'une certaines forme de névrose obsessionnelle. C'est un comportement qui rend la réalité moins angoissante et plus confortable par la prévisibilité qu'elle permet, mais au prix de son rétrécissement et de la répétition. En fait à la base, il s'agit principalement du besoin de tout contrôler. Je pense que ça se trouve surtout dans le sexe masculin. Une belle démonstration en est l' assemblée parlementaire chinoise ou un défilé militaire : ordre, répétition, uniformisation. Il paraît que certaines femmes apprécient ce côté rassurant : le " prestige de l'uniforme " ? (dans les deux sens du terme...)
Et c'est là qu'intervient mon ressenti personnel : je suis un homme mais je n'aime plus jouer au train électrique. Je connais trop les fantasmes masculins, et d'en voir un de cette sorte exposé avec autant d'insistance me décourage profondément, me dégoûte presque. En plus je sais déjà ce qu'il va se passer au bout de quelques pages.
J'en rajoute une couche avec la question de la perversité qui inonde Robe de Marié et qui fait le sel du livre, mais cette forme de perversité à prédominance sadique fait aussi partie des fantasmes masculins, alors là, j'abandonne...

Voici un roman qui débutait bien, avec son histoire de manipulation mentale.
On suit d'abord avec intérêt les mésaventures de l'héroïne, mais, peu à peu, le personnage perd de son épaisseur et l'ennui pointe son nez.
Mais peut-être qu'en changeant de point de vue, l'élan sera repris. Nous voici donc à côté du manipulateur.
Et là, je ne sais pas si c'est le bon moyen de nous réveiller, mais l'auteur nous fait alors subir des scènes sordides et l'ambiance devient glauque.

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre, le style étant plat, les personnages superficiels. Et, cerise sur le gâteau, j'ai trouvé la scène finale assez grotesque.
Pas de deuxième livre de cet auteur pour moi.