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EAN : 9782253106500
384 pages
Le Livre de Poche (09/03/2022)
4.26/5   490 notes
Résumé :
Blythe Connor n’a qu’une seule idée en tête : ne pas reproduire ce qu’elle a vécu. Lorsque sa fille, Violet, naît, elle sait qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Tout l’amour dont sa propre mère l’a privée. Mais les nouveau-nés ne se révèlent pas forcément être le fantasme qu’on s’est imaginé. Violet est un bébé agité, qui ne sourit jamais. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu’elle fait mal. Si le problème, c’est sa fille. Ou elle.
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Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une histoire sur le thème des héritages familiaux qui me donnait fort envie. Sur trois générations, on assiste à la fatalité qui s'abat sur trois mères incapables d'aimer leur fille.

L'auteure parcourt différentes époques autour de la vie de Blythe, fille de Cécilia et petite fille d'Etta. Blythe va elle aussi donner naissance à une fille, Violet et la malédiction poursuit son chemin.

Je peux ma foi très bien comprendre que lorsqu'on a manqué d'amour plus jeune et assisté à trop de drames et de tristesse durant sa prime enfance, qu'il soit difficile de rompre le mauvais sort et d'aimer en dépits de l'absence d'amour comme terrain depuis toute jeune. Dans cette relation conflictuelle, Blythe va assister impuissante à l'évolution de sa fille en mini monstre.

Plusieurs choses m'ont dérangée dans cette histoire.
La narration tout d'abord. Je m'y suis perdue entre les -tu, je, il- jamais nommé. Qui parle ?
Ensuite, j'ai nourri très peu d'empathie envers Blythe qui s'étonne des comportements de sa fille alors qu'elle est elle-même dénuée de fibre maternelle. Bon dieu, pourquoi faire des enfants si ça révulse à ce point de consoler son enfant ? Oui, certes on s'imagine que la fibre maternelle c'est comme un déclic au premier regard avec son nouveau né.
Enfin, le thème familial est selon moi trop survolé. le mystère sur ces trois femmes est entier. Personne n'a de réponse claire. Ni de prise de conscience.

Ce roman démarrait assez bien pour terminer pour moi en vau de l'eau. Violet prend beaucoup de place au début pour finir dans l'ombre au profit d'une femme-mère névrosée très peu sympathique, très peu encline à changer les choses.

« Un page-turner magistral » mentionné sur la quatrième de couverture. Je dirai davantage que c'est un pâle roman qui manque à mon sens de travail pertinent sur les affres de la maternité et le poids des hérédités familiales.
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« Entre toutes les mères » est un page turner implacable. Ce roman a bousculé mes certitudes, torpillé mon coeur de maman. C'est à la fois un roman coup de coeur et un roman coup de poing !
Dans ce premier roman, Aschley Audrain, auteure canadienne, dissèque les angoisses d'une relation mère/fille. La maternité est au coeur du récit mais pas que. le poids du passé, les fêlures de l'enfance, la culpabilité sont des thèmes que l'auteure aborde également.
Blythe et Fox se rencontrent lorsqu'ils sont étudiants. Ils tombent amoureux presque immédiatement et deviennent inséparables. Lorsque Blythe tombe enceinte, Fox est fou de joie. Blythe, elle, a le vertige. Abîmée par une enfance passée auprès d'une mère complètement dysfonctionnelle, elle craint de faire subir la même chose à son enfant. Lorsque la petite Violet naît, un déferlement d'émotions assaillit la jeune maman. Blythe fait de son mieux mais malgré tout son amour et toutes ses attentions, Violet pleure sans cesse et la repousse. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu'elle fait mal. Ce sentiment de culpabilité et d'incompétence s'accentue quand elle observe la relation fusionnelle entre Fox et Violet.
Ashley Audrain construit son roman sur l'alternance de deux récits. Dans l'un, son héroïne adresse une longue lettre à son mari. Elle l'interroge, le tutoie tout au long de son récit, nous incluant dans cette intimité brisée. Elle retrace son parcours de maman et de femme, fait le constat d'un gâchis innommable et d'une détresse absolue. Dans l'autre, nous découvrons le destin tragique de la mère et de la grand-mère de Blythe, deux femmes qui n'ont pas pu ou pas su s'occuper de leur enfant et les ravages que cela a causé. La plume de l'auteure laisse pressentir un drame, un acte fou, entre la mère et l'enfant.
J'ai été happé par ce texte noir, glaçant, bouleversant. Une sorte de huis-clos intense, électrique, un combat entre une mère et sa fille. La psychologie de ces deux personnages est parfaitement décrite. La tension monte page après page. le récit est brillamment construit. J'ai adoré !
Une femme devient-elle mère ? ou l'est-elle naturellement ?
Une mère est-elle obligée d'aimer son enfant ? et vice versa ?
Dans notre société, nous avons souvent l'impression que la maternité doit toujours être une expérience positive. Pourtant, ce n'est pas toujours le cas. Cette image peut favoriser l'apparition d'un sentiment de culpabilité ou d'impuissance ou encore causer une perte d'estime de soi chez les femmes pour qui la maternité n'est pas toujours rose.
Ce premier livre est une réussite ! Lisez-le.





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Etta, sa fille Cécilia et sa petite fille Blythe ont des problèmes relationnels mère /fille. Elles n'arrivent pas à être de bonnes mères et à s'épanouir dans la maternité.
A travers ce premier roman percutant, l'auteure explore les relations mère /fille, le poids du passé, la maternité qui n'est pas forcément épanouissante, les fêlures que peuvent laisser une éducation sans amour maternel. Nous assistons à la démistification de la maternité. L'instinct maternel n' est pas inné pour toutes les femmes et ne serait du qu'à la sécrétion d'ocytocine....
Blythe sous la pression de son mari essaie d'être une bonne mère mais Violet est une enfant à part, très à part.... elle n'aime pas sa mère et le lui fait comprendre. Blythe se perd dans cette relation dans laquelle c'est elle qui est évidement mal vue
Ce roman est un page turner que l'on lit d'une traite pour en savoir la fin. On aurait envie d'aider Blythe qui est incomprise et malheureuse. Personnellement j'ai eu envie de tordre le cou de Violet !
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Ce livre m'a beaucoup fait penser à "Il faut qu'on parle de Kevin"... A ceci près que ce dernier, d'une intensité glaçante, s'apparentait presque à un thriller psychologique. Entre toutes les mères est moins "spectaculaire", moins saisissant, mais demeure très intéressant en tant que drame psychologique.

Nous avançons à pas tendus dans le délicat questionnement d'une mère, Blythe, au sujet de sa relation avec Violet, sa fille. C'est un peu comme si elle avait devant elle un petit animal sauvage qu'elle n'apprivoise pas, dont elle ne comprend pas les réactions... Ou qu'elle a peur de comprendre justement. le doute la saisit, l'étreint, de plus en plus suite à divers incidents... jusqu'à un point de non retour quand survient le drame...

Terriblement seule face à son mari qui prend toujours le parti de leur fille et qui ne manque pas d'insinuer qu'elle n'est pas à la hauteur de son rôle de mère, Blithe est intimement convaincue qu'il ne veut pas voir Violet telle qu'elle est... A moins... à moins que ce soit elle qui délire, qui se décharge de sa culpabilité sur sa fille ?
En filigrane, quelques pages éparses nous évoquent la relation de sa mère avec sa grand-mère et de Blythe avec la sienne... Transmission, scénario de répétition ? Est-on mauvaise mère de génération en génération ?

J'ai accompagné Blithe et me suis laissée porter avec elle, à travers toutes ses interrogations, ses doutes, sa culpabilité, sa détresse. J'ai aimé la suivre, ne pas la juger. J'ai aimé jusqu'au bout être au bord du vertige avec elle, jusqu'à la frontière où la réalité vient percer au-delà de toute irrationalité.

Une lecture rythmée, aux chapitres courts et aux mots déliés, qui s'ancre avec une certaine profondeur dans une analyse délicate et travaillée du rôle de mère.




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« Entre toutes les mères » est le roman d'une génération de femmes « maudites » pour lesquelles la maternité n'est pas instinctive, ne coule pas de source, ne vient pas spontanément lors de la naissance de l'enfant. Chacune doit composer avec ses failles, se remémorer ses relations avec sa propre mère et cet héritage est extrêmement lourd à porter. Mais pour Blythe, les choses seront différentes, elle va briser ce cercle infernal, couper la chaîne des traumatismes qui se transmettent de mère en fille et avoir avec sa fille Violet des liens puissants, aimants, et tendres. Lorsqu'elle rencontre Fox, ils forment le couple parfait, ils sont en symbiose totale. La question d'avoir des enfants surgit naturellement et malgré les appréhensions légitimes de Blythe qui a connu des relations très conflictuelles avec sa mère Cecilia, elle se retrouve rapidement enceinte d'une petite fille, prénommée Violet. Les attentes de Fox sont énormes concernant la maternité et rapidement Blythe ne se sent pas à la hauteur. Son statut d'épouse disparaît pour laisser place à un statut de mère qui se doit d'être aimante, câline, attentive. Elle doit tisser avec son enfant des liens profonds. Sauf que… Violet n'est pas une petite fille comme les autres et ce lien entre elles ne se noue pas. Blythe perçoit des choses que son mari refuse de voir. Commence alors une bataille silencieuse, à coup de non-dits, de regards lourds et sombres et d'évènements angoissants.

« Entre toutes les mères » est un premier roman qui aborde de façon EXCEPTIONNELLE tous les aspects de la maternité, sous des angles différents et en profondeur. Il ne s'agit pas ici d'un nième récit sur les problématiques liées au fait d'être mère, il met en lumière ce dont d'habitude les mères ne parlent pas, parce que c'est politiquement incorrect. Incontestablement, nous sommes dans un roman contemporain noir qui démonte toutes les approches explicitées dans des livres du type « j'attends un enfant », car Ashley Audrain prend le parti de disséquer tout ce qui peut mal tourner lorsqu'on trimballe soi-même des tares familiales. Elle démonte le mythe de la dépression post-partum, expression valise et facile pour exprimer l'abattement ressenti par une jeune accouchée due à la chute des hormones, en défendant des femmes qui doivent, en réalité faire le deuil de leur « vie d'avant », parfois d'un métier, d'une identité propre et refusent, en leur for intérieur d'être cantonnées à ce rôle de mère qui n'est pas ce qu'elles sont. « Je ne voulais pas être l'axe autour duquel vous tourniez. (…) je réfléchissais à des moyens de m'échapper. »

Blythe veut être une femme et une mère, et pas simplement une mère.

Le roman dresse le portrait de plusieurs femmes. D'abord la lignée de Blythe : Etta sa grand-mère et Cecilia sa mère. Sont évoqués alors dans des apartés en italique, des souvenirs d'enfance qui permettent de mieux appréhender comment elles se sont construites, et la façon dont elles se transmettent le fait d'être mère. Une sorte de malédiction familiale se répercute de mère en fille : « Un jour, tu comprendras, Blythe. Les femmes de cette famille… nous sommes différentes. » et s'ancre profondément dans l'esprit de chacune, tant et si bien que lorsque Blythe devient elle aussi mère elle pense immédiatement « Pourquoi avais-je cru que je serai différente de la mère dont j'étais née ? » lorsqu'elle ne parvient pas à calmer les pleurs de sa fille. En sus, trois personnages de femmes viennent contredire cette fatalité, Madame Ellington mère de substitution de Blythe, la mère de Fox, et plus tard Gemma.

Implicitement, « Entre toutes les mères » explore le transfert des traumas de l'enfance dans l'ADN. Pour faire simple, le récit pose la question du « vais-je fatalement reproduire ce que j'ai vécu ? » ? Blythe bien décidée à rompre le fil de ces traumas intergénérationnels se retrouve mère d'une enfant qui semble avoir une conduite prédestinée : celui de la détester. Néanmoins, la pression sociale de la mère parfaite ne cesse de s'abattre sur elle, d'activer une forte culpabilité, d'être dans l'impossibilité de dire ce qu'elle ressent, même à son mari, face à cette enfant qui ne supporte aucun contact physique. « J'avais l'impression d'être la seule mère au monde qui n'y survivrait pas. La seule mère qui ne se remettrait pas d'avoir le périnée recousu de l'anus au vagin. La seule mère incapable de faire face à la douleur causée par des gencives de nouveau-né cisaillant ses tétons comme des lames de rasoir. La seule mère qui ne pouvait pas faire semblant de fonctionner avec son cerveau écrasé dans l'étau du manque de sommeil. La seule mère qui regardait sa fille en pensant, s'il te plaît. Va-t'en. »

Évidemment, Ashley Audrain pose un regard sur le couple qui passe de deux entités à trois. Au début sur un pied d'égalité, les forces en présence se déséquilibrent. L'un poursuit sa vie, l'autre stagne. L'un sort pour travailler, l'autre vit enfermé. L'un dort, l'autre non. L'un voit, l'autre préfère demeurer aveugle et se dresser en rempart entre la mère et la fille. La rancoeur, l'aigreur et le début d'une forme de haine surgissent. « Je voulais à tout prix avoir plus de temps pour moi. Je voulais faire une pause – une pause d'elle. Ça me paraissait une demande légitime, mais tu me donnais l'impression de devoir encore faire mes preuves. » le fossé se creuse, les mesquineries arrivent, les phrases blessantes sont jetées là sans pouvoir être reprises « Tu vas finir exactement comme Etta. », l'insulte suprême.

Je n'oublie pas ce que j'ai écrit en préambule, « Entre toutes les mères » est un roman noir. Au milieu de l'épuisement, de la fatigue des nuits sans sommeil, des interrogations de la mère, il y a Violet qui grandit, Violet qui n'est pas une petite fille tendre, Violet au regard dur et sans pitié, Violet et ses questions jamais innocentes. « Mais Violet était aussi violente qu'un cyclone. Et j'avais de plus en plus peur d'elle. » le fantasme du bébé parfait s'évanouit. La suite, il vous faudra la découvrir seuls…

Ce roman a été un énorme coup de coeur, de même qu'un coup au coeur. Il a réveillé de nombreux souvenirs d'enfance pas toujours heureux. Il m'a fait me questionner sur mes relations passées avec ma mère, mais aussi sur mes relations avec mes propres filles auxquelles j'ai toujours dit la vérité sur mes blessures… comme pour conjurer le mauvais sort et empêcher ainsi que l'innommable ne se reproduise. J'ai adoré la franchise de l'auteur qui démystifie la maternité sans avoir peur du jugement tout en laissant entendre qu'on peut dire des choses, mais sans trop s'étaler de peur d'effrayer les esprits bien pensants. J'ai eu envie de serrer Blythe contre moi pour la consoler, mais aussi la laisser vider son sac. J'ai compati à ses émotions, « Notre journée était encadrée par ton départ et ton retour du travail. Tout ce que j'avais à faire, c'était la garder en vie dans l'intervalle. », j'ai détesté le personnage de Fox autant qu'il est possible de haïr ce mari pitoyable qui condamne sa femme au silence même s'il est un bon père, j'ai eu des sentiments ambivalents vis-à-vis de Violet que j'avais envie de claquer. Et puis, il y a le reste… tout ce que je ne peux pas vous dire… un abîme d'émotions, une totale empathie, de la colère, des larmes… La maternité n'est pas toujours un moment idyllique et ce n'est pas une provocation que de le dire. Les liens avec un enfant sont parfois difficiles à tisser, surtout quand votre enfance vient vous chatouiller.

« Entre toutes les mères » est un roman remarquable, tendre et brutal, sombre et lumineux, mais si SINCÈRE.

Je remercie les éditions JC Lattès de leur confiance.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
29 juin 2021
Ashley Audrain aborde le thème de la maternité sous un angle plutôt inhabituel. Et qu’elle le fait bien.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
10 mai 2021
Dans son tout premier roman, un thriller angoissant et dérangeant au possible, la Torontoise Ashley Audrain met le doigt sur les questionnements les plus tabous qui soient entourant la maternité. Et ça fesse.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Dans une vie, un cœur de mère a un million de façons de se briser.
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On m’avait parlé des seins durs comme des blocs de ciment. Des tétées rapprochées, à la demande. Du vaporisateur pour se rincer les parties intimes. J’avais lu tous les livres. J’avais fait des recherches. Mais personne ne parlait de la sensation de se réveiller sur des draps tachés de sang, après seulement quarante minutes de sommeil, terrifiée à l’idée de ce qui allait suivre. J’avais l’impression d’être la seule mère au monde qui n’y survivrait pas. La seule mère qui ne se remettrait pas d’avoir eu le périnée recousu de l’anus au vagin. La seule mère incapable de faire face à la douleur causée par des gencives de nouveau-né cisaillant ses tétons comme des lames de rasoir. La seule mère qui ne pouvait pas faire semblant de fonctionner avec son cerveau écrasé dans l’étau du manque de sommeil. La seule mère qui regardait sa fille en pensant, S’il te plaît. Va-t’en.
Violet pleurait uniquement lorsqu’elle était avec moi. Je le vivais comme une trahison.
Nous étions censées être liées l’une
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Les mères ne sont pas censées avoir des enfants qui souffrent. Nous ne sommes pas censées avoir des enfants qui meurent. Et nous ne sommes pas censées mettre au monde de mauvaises personnes.
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Tu mangeais trois repas par jour. Tu lisais des phrases écrites pour des adultes et tu portais une très jolie cravate. Tu avais une raison de te doucher. Moi j'étais comme un soldat exécutant une série d'actions en boucle. Changer la couche. Préparer le biberon. Chauffer le biberon. Verser les Cheerios. Essuyer ce qui a coulé. Négocier. Supplier. Changer la grenouillère. Sortir les vêtements. Où était la boîte à goûter
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Les filles de mon âge me mettaient mal à l’aise. Ma vie semblait tellement différente de la leur – avec leurs fours à cookies miniatures, leurs chouchous faits maison, leurs chaussettes propres. Et leurs mères. J’ai appris très tôt que ce n’était pas agréable de se sentir différente.
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Video de Ashley Audrain (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ashley Audrain
"Entre toutes les mères", d'Ashley Audrain (éditions Lattès).
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