J'aime les nouvelles mais là, je dois avouer que j'ai été très déçue car ces 13 nouvelles ne tiennent pas la distance.
Chaque histoire est racontée par un narrateur, enfant, adolescent ou adulte. Ce sont des tranches de vie avec leurs émotions, les déceptions de l'existence, la découverte de l'amour ou la rupture. On y côtoie aussi la vieillesse à travers l'histoire d'une mère et son fils. Il y a un certain humour dans quelques unes de ces nouvelles comme dans "roulez jeunesse" qui raconte l'histoire d'un conducteur amoureux de la vitesse.
J''ai trouvé l'écriture banale et sans relief. Dommage!
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Beaucoup d'amour et de sensibilité dans ces 13 nouvelles qui mettent en scène un enfant, un adolescent ou un adulte, et qui renvoient à certains non-dits de la gente masculine.
Belle écriture.
J'ai adoré la dernière : Passer le permis ... (de vivre) !
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C'est un recueil de nouvelles de qualité car l'auteur réussit à faire ressentir au lecteur les émotions qui traversent des hommes de tous âges, enfants, adolescents, adultes.
J'ai particulièrement aimé "Les bras tendus" pour son style trépidant en accord avec la situation décrite.
"Consoler Maria" évoque subtilement le passage de l'enfance à l'adolescence.
La dernière nouvelle " Passer le permis " est originale et contient une belle leçon de vie.
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- Pantalon gris et veste sombre, c'est vraiment votre choix ? Ou c'est pour faire comme tout monde ? Être bien vu au travail ? Ne pas sortir du rang ? Vous voyez ce que je veux dire ?
- C'est classique, facile à assortir ...
- Et facile pour se cacher ! Je m'en doutais ! On se plie au regard des autres, on ne suit pas ses goûts !
Laisse toi aimer. Tu es belle, tu te sens belle, si belle que le monde entier devrait être à tes pieds. Moi je le suis. Ébloui par ton regard, ton sourire. C'est la première fois.
- Écoute, il faut que je te dise: le livre, je l'ai depuis presque trois ans.
- Quoi? Et c'est maintenant que tu m'en parles! Juliette, tu te fiches de moi!
- Oui, c'est vrai...j'aurais dû...Mais tout le monde le croyait perdu, je trouvais que c'était mieux comme ça. Personne ne cherchait à le lire.
- Et le combat permanent contre les voleurs à la tire.
- On vous a dérobé vos effets personnels ?
- Non, mais les coups de poing ont souvent volés.
- Voilà la question qui tue.
- Qui tue ?
- Façon de parler. On n'est pas des criminels au Bureau des Vies.