Il est un peu plus de 11 heures, quelque part en Italie entre Sienne et Pérouse ; un coq visiblement déréglé mais débordant d'un enthousiasme sonore chante encore. Sur la terrasse, un petit déjeuner dominical s'étire, comme voué à ne s'arrêter jamais, la table envahie de ces tasses de café que l'on ressert, de ces théières sans fond ni fin, de ces pots de confiture que l'on croit refermer pour de bon mais qu'un autre, plus tardivement levé, finira toujours par rouvrir après nous... Je n'ai pas fait mes salutations au soleil et n'en éprouve aucune culpabilité particulière, j'ai commencé à écrire trop tard mais le temps, comme volontairement ralenti, s'accommode de ces retards, privilège de ces journées d'été qui s'étirent autant que leurs interminables petits déjeuners.
C'est la fin des vacances.