Lire - Hors-série : Frankenstein et les grands monstres de la littérature

Je me suis laissé tenter par ce Hors-Série du magazine "LIRE MAGAZINE LITTERAIRE", tout en me disant : "La thématique m'intéresse, mais considérant que les lectures "monstrueuses" m'occupent depuis prés de 40 ans, il est peu probable que j'apprenne quelque chose !"

Et en effet, pas de grandes révélations à attendre pour le lectorat "aguerri" du genre fantastique.

Cependant, le thème du monstre est bien traité, avec des articles sur la monstruosité sous ses différents aspects.

Côté livres, on parle bien sûr de Frankenstein et de ses déclinaisons, mais aussi de quelques grands noms de la littérature monstrueuse (les principaux, surtout anglosaxons, il aurait été intéressant de fouiller plus du côté francophone).

Le tout est d'une lecture agréable, pas de publicités polluantes et une bonne iconographie.
Recommandable donc, mais à destiner plutôt aux néophytes.

La littérature fantastique, et notamment les grands classiques du genre, me séduit depuis mes années de collège. Aussi ai-je sauté sur ce Hors-Série de Lire Magazine littéraire consacré à Frankenstein, à son monstre (et sa créatrice bien sûr) et aux autres monstres littéraires puis cinématographiques.

On y retrouve alors vampire, fantôme, loup- garou, golem, Cthulhu jusqu'aux tueurs en série et autres psychopathes. La question qui court en filigrane dans la majorité des articles est : Mais des créatures monstrueuses et des humains mis en scène dans toutes ces oeuvres, lequel est le monstre véritable? Problématique sans grande surprise.

Je reste sur ma faim après lecture, n'ayant au final pas appris grand chose et trouvant certaines analyses et interprétations tirées par les cheveux. Je traîne mes guêtres dans les recoins sombres du genre depuis déjà un bout de temps, aussi cette déception vient-elle plus de moi que de ce numéro qui s'adresse visiblement à des lecteurs plus néophytes.

Un plus pour l'entretien avec Clive Barker qui en donne très peu et qui raconte comment l'horreur et le macabre s'est invité très tôt dans sa vie (merci mamie!)