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4,48

sur 4262 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu dans le cadre d'une lecture commune sur le thème des "cadeaux de Noël", je remercie d'abord mes co-lecteurs/lectrices pour avoir voter ma proposition. Je remercie également le Père Noël sans qui ça n'aurait pas été possible !
Ce livre était dans ma wishlist depuis très longtemps et je suis ravie d'avoir pu enfin le découvrir.

C'est l'histoire d'une bande de gamins, un peu paumés, un peu torturés, souvent livrés à eux-mêmes, sans trop de repères, qui se lient d'une amitié indéfectible jusqu'à former une famille de coeur qui compte plus que tout. Ce sont des voyous à qui on n'a jamais tendu la main, qui se sont inventé leurs propres codes à force de se sentir rejetés. Ils prennent la route sur leur bécane dans l'idée d'atteindre la liberté.

Dans leur parcours semé aussi bien d'embûches que de moments inoubliables, Hugo, dit Bohem, nous raconte tout. Les larcins, les bagarres, la drogue, l'alcool. Les fous rires, les confidences, le lien unique qui les unit. Les motos, la route. Les rêves de liberté.

Je découvre Henri Loevenbruck avec ce roman et je dois dire que c'est une très belle expérience. Narré à la première personne, l'auteur laisse Bohem s'exprimer tel qu'il revit son histoire, avec ses mots et son langage propre. On ressent, tout au long de la lecture, cette sorte d'idéologie qu'il a pour l'amitié et les LR&H (loyauté, respect et honneur) qui le guidera jusqu'au bout et qui, par conséquent, l'empêchera souvent de voir la réalité des événements et l'influencera dans ses choix et son mode de vie.

"Nous rêvions juste de liberté" est un voyage initiatique qui nous emporte avec lui, une quête difficile et douloureuse qui nous montre le chemin vers la liberté.

La finale est éprouvante mais admirable.

J'ai beaucoup aimé.
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Ils rêvaient juste de liberté, comme nous tous en ce moment.

A défaut d'enfourcher ma bécane, que je me suis fait tirer de plus belle lurette, j'me suis avachi sur le canap' (BZ 2 place sans kick ni top case) plaid sur les genoux..cessez de ricaner, on prend froid rapidement en bécane, je me suis lancé dans l'aventure.

On y découvre Hugo et ses copains qui vivent a fond une fin d'adolescence comme il se doit : une collection d'heure de colle digne de ce nom, un florilèges de vannes fatiguées sur les mamans directement sortie des livres ''Ta mère" de l'époque, (vous vous souvenez?) des soirées enfumées aux fines herbes à vous filer un regard de chauve souris à ses copains qui font les 400 coups, souvent dans la gueule d'ailleurs.

Passée l'intro qui essaye doucement de nous faire tirer quelques larmes on rentre dans le vif du sujet, l'aventure. Foutez vos lunettes, pas besoin de casque car en cas de chute ils ne risquent pas grand chose nos héros avec le QI qu'ils se tapent, on est sur d'une chose, ce ne seront pas des parents de prix Nobel.

L'histoire est sympa et tient la route aussi bien qu'un motard qui sort de l'apéro, mais je trouve qu'elle manque de piquant. On sent les événements et rebondissements arriver "gros comme une baraque" comme dirait tonton Jacky.

Même chose pour le casstinje : je suis un peu resté sur ma faim, je m'attendais à des mecs qui dégueulent du Jack Daniel's en pissant dans le réservoir de la boite à roues des flics - municipaux car, faut quand même pas déconner - taguant le caniche de la voisine, la déguaine de Lorenzo Lamas dans le Rebelle et affublés de Tribals affreux sur les biscotos et sur le pectoral l'inoubliable devise "Un trou, des poils et qu'ça pue."

Et qu'est ce que j'ai eu ? 4 bleues bites soufflant des bulles de savon sur leur 103Sp qui font des batailles de pouces avant le couvre feu de 19h avant de se refiler en douce les dernières aventures de Martine. Et rendez moi cette bouteille de Fanta les enfants sinon vous allez encore faire pipi au lit...

Nan bon ok j'exagère, beaucoup, j'y ai trouvé a peu près ce que j'y attendais, juste peut-etre en version edulcorée, les méchants pas vraiment si méchants un peu clichés, et les clichés des motards un peu trop présents, bien que les salades de phalanges soit au menu quotidiennement, j'ai trouvé que ça sentait encore un peu trop le savon. C'est surement du à l'excès de polars bien trop sombres qui me poussent à l'accoutumance de noirceur...en fait c'est de votre faute, à cause de vos trop bons conseils de lecture si j'en suis la. merci encore.

Les personnages aussi manquent peut etre un poil de mystère et de subtilité tant on devine facilement comment qu'ca va virer chocolat pour leur petite gueule. Un récit que j'aurais aimé un peu plus difficile à anticiper même si le final vaut son pesant de boulons plein de cambouis.

Bon c'est pas tout ca mais après ce roman de fillettes à tricycle, il va falloir que j'aille me préparer une vraie boisson d'homme viril, qui bizzarement n'apparait pas dans ce roman, je parle bien sur de ce liquide tellement efficace qu'on n'en mesure pas le titrage alcoolique, un vrai truc qui te colle un strabisme dès la première gorgée : une tisane verveine-citron.

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Je viens finir a l'instant Nous revions juste de liberté et j'en suis encore toute retournée. J'écris ma critique à chaud, car je ne suis pas sûr de trouver les mots pour en parler plus tard !

L'auteur à choisi de nous raconter l'histoire à travers les yeux d'Hugo, un jeune idéaliste qui croyait en l'amitié, en la vie malgré tous les obstacles qu'elle pouvait jeté sur son chemin, en la liberté aussi.
Le récit commence par la rencontre de notre jeune héros avec ses futurs meilleurs amis, après moultes péripéties, ils vont sillonner le pays sur leurs bécanes, faire de belles rencontres (et de moins belles), vivre de nombreuses expériences souvent sur la mauvaise voie d'ailleurs. Malgré une envie d'être heureux et surtout libre, ils vont faire des choix plus que discutable et basculer vers la descente aux enfers. Cependant ce choix de vie à l'air de leur convenir, seulement 1% peuvent vivre ainsi.

La façon dont l'auteur écrit le roman est particulière.
Hugo, alias Bohèm raconte son histoire à sa façon et il m'a fallu un petit temps d'adaptation. Ce qui fait son charme au récit est aussi cette forme d'écriture qui rend véritable l'histoire de Bohèm.
Le dénouement m'a coupé le souffle. Je suis restée plusieurs minutes abasourdie. Je l'ai relu plusieurs fois afin d'être sûre de bien comprendre !

Ce roman m'a beaucoup plu même s'il est dur, noir.
Je ne sais pas si je pourrais le relire un jour tellement j'ai été saisie par la fin.
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« Loyauté, Honneur et Respect ». Et Liberté. Voilà ce qui a guidé la vie de Hugo, alias Bohem. Formidable roadtrip à bécane, une histoire d'amitié plus forte que la mort, roman d'apprentissage comme on dit. C'est surtout un récit très émouvant, j'ai aimé les personnages, détesté leurs ennemis, vibré avec eux, rêvé la même chose, j'aurai aimé faire partie de la bande, filer tout droit et avaler l'asphalte.
De Henri Loevenbruck, je n'avais lu que des thrillers ésotériques ( que j'avais adoré d'ailleurs ) et je suis ravie de le découvrir dans ce registre. C'est comme cela que l'on reconnait les grands, ils sont capables de créer des histoires, des ambiances complètement différentes et de toujours vous transporter, vous étonner et surtout de vous émouvoir.
Bohem restera dans mon coeur très longtemps.
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La vie de Hugo, adolescent un peu rebelle et un peu perdu, change du tout au tout quand il intègre la bande de Freddy, un charismatique garçon de son âge. de virées en moto en plus ou moins grosses bêtises, la bande des 4 commence à faire parler d'elle et permet à Hugo de gagner son surnom de Bohem, celui pour qui la liberté et l'absence d'attaches sera un absolu. Mais comment vivre libre dans un monde qui s'évertue à vouloir vous faire rentrer dans des cases ?

Cela fait longtemps que je vois passer des critiques dithyrambiques de ce livre (que j'ai pris soin de ne pas lire jusqu'au bout pour me réserver la surprise !) et je me réjouissais de le lire enfin, pensant comme la plupart des lecteurs être emportée dans cette aventure et bouleversée par ce récit. Malheureusement ce ne fut pas le cas, j'ai découvert avec Nous rêvions juste de liberté un beau roman mais je n'ai jamais réussi à être pleinement embarquée dans l'histoire et totalement convaincue par ce récit. Ce qui m'a le plus gênée est je pense le style adopté par l'auteur : Henri Loevenbruck a choisi un langage parlé, très familier, censément celui de Bohem puisque le roman se présente comme sa confession et le récit de ses aventures passées. J'ai trouvé que cela sonnait affreusement faux, beaucoup trop de vraies-fausses-maladresses erreurs de style, alors que pourtant Bohem adore lire et n'est plus le jeune adolescent du début du livre, un langage familier assez désuet et qui m'a souvent paru très daté voire franchement maladroit, j'avais l'impression d'entendre l'auteur essayer de (laborieusement) "faire jeune". du coup impossible d'y croire vraiment, malgré la force du récit j'ai souvent été ramenée à la réalité du fait qu'il ne s'agissait que d'un roman, avec un auteur beaucoup trop visible derrière le personnage de Bohem. L'autre point qui m'a gêné est l'absence de toute référence temporelle ou géographique. C'est apparemment voulu par l'auteur pour rendre le roman universel, on comprend qu'on est à peu près à la fin des années 70 mais ce n'est jamais explicite. Quand à la géographie, mystère, cela ressemble par beaucoup d'aspects aux Etats-Unis au point que j'ai parfois eu l'impression d'y reconnaître certaines villes américaines transposées sous d'autres noms mais là aussi on ne sait pas vraiment. J'ai trouvé que cela rendait le récit très désincarné, m'empêchant une fois de plus d'y croire vraiment, et surtout il m'a semblé que pour un road-movie où l'auteur nous livre de belles descriptions de paysages et donne de nombreuses indications de lieux, cela rendait les choses bizarrement abstraites et souvent un peu creuses.

Ces défauts mis à part (et malheureusement dans mon cas ils ont été trop prégnants pour que j'arrive à réellement lâcher prise et me laisser emporter par ce roman), je rejoins les autres critiques enthousiastes sur les points forts de ce roman. Cela fait du bien de lire un tel récit, de suivre cette petite bande de bric et de broc, qui grandit petit à petit au fil de l'aventure, de suivre leurs aventures décousues, leur voyage qui n'a d'autre but que la route, la moto, les aventures, l'amitié. Les valeurs mises en avant par l'auteur, cette liberté tant chérie de Bohem d'abord, et cette devise du groupe, Honneur, Loyauté et Respect, sont si justes qu'on ne peut qu'être convaincu et avoir envie que cette aventure se prolonge à l'infini. Certaines pages sont juste bouleversantes, on comprend dès le début que ce refus des normes et des règles du monde va se payer cher et quand l'inéluctable arrive on aimerait tant ne pas y croire. L'auteur nous livre aussi une description très juste de la dynamique d'un groupe, des trahisons inévitables, du choix entre une vie rangée et confortable ou une vie loin de toute contrainte mais souvent difficile. C'est beau et cela fait du bien !

Nous rêvions donc de liberté est donc un roman que j'ai lu avec grand plaisir et dont j'ai tourné les pages rapidement, qui plus est au sein d'une lecture commune qui a permis d'échanger au fil du roman et qui a rendu l'expérience encore plus agréable (même si encore une fois j'aurais aimé comme mes comparses pouvoir adorer ce roman en oubliant ses défauts !). Dommage que les parti-pris et les choix opérés par l'auteur aient joué pour moi de façon négative me laissant un peu plus réservée sur mon ressenti final.
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Avec ce roman vous partez pour une aventure, une envolée, une équipée sauvage avec une bande de jeunes désoeuvrés, délaissés ou brutalisés par leurs familles qui se lance à bord de leurs motos pour une traversée du pays avec un hypothétique objectif, mais c'est aussi le récit de l'amitié, de la liberté qui habitent Hugo, le narrateur, ce jeune homme qui fait de trois mots : Honneur, Liberté et Respect, les axes de son existence.

Ils vivent au rythme de leurs bolides, parfois dangereusement, consomment toutes les substances mises à leur disposition, rencontrent d'autres « bandes » et Hugo trouve dans les « 1% », fraternité dont il fait la connaissance lors d'un séjour en prison, tout ce qu'il veut dans sa vie : la liberté, les amis, les motos, un code d'honneur.

L'amitié résiste-t-elle au temps, aux événements, au pouvoir, ceux que l'on a tant aimés suivent-ils le même chemin, respectent-ils les mêmes règles, ce road-movie va être le récit d'une folle cavale qui mettra ses héros face à leur destin, face à leurs rêves.

On entre dans le récit à la vitesse des bolides, on écoute Hugo parler de son enfance, de cette soeur Vera morte, de ses parents, de sa roulotte, héritage d'un homme de passage qu'il a adopté comme un grand-père, de ses rencontres dont une déterminante : Freddy, sorte de petit caïd à Providence, sa ville natale, qui va lui transmettre la passion de la moto mais préférera rester au port quand Hugo, Alex et Oscar prendront la tangente.

L'auteur, en se glissant dans le personnage d'Hugo, lui laisse les pleines pouvoirs : il utilise son langage, sa pensée pour évoquer ce qui l'habite, le guide et au fil des pages on s'attache à ce jeune homme qui a soif d'amour, de reconnaissance et qui trouve dans cette bande une raison d'être, d'exister.

Ils vont s'inventer une vie, prennent une autre identité : Bohem, le Chinois, la Fouine comme pour laisser leurs passés derrière eux, vont adouber ceux qui croiseront leur route et feront preuve du même idéal. Vivre sans entrave, partageant tout qui se résume parfois à rien, l'argent n'a pas de valeur, n'a pas d'odeur que celle qu'ils lui donnent.

La construction fait que les gaz sont mis progressivement, on passe les vitesses petit à petit pour terminer par un final poignant, où Hugo se met à nu, laisse apparaître toute sa sensibilité, ses espoirs déçus et l'on termine la lecture avec les larmes au bord des yeux tant les mots sont le reflet de son désespoir et de ses rêves brisés.

C'est une traversée d'un pays mais aussi d'une jeunesse, au rythme du rock n'roll, des moteurs, de la came et de la l'amitié, celle que toute jeunesse imagine, rêve, espère, que peu réalise. C'est Easy Rider, la Fureur de Vivre, l'Equipée Sauvage d'une jeunesse, d'un mal de vivre, à la recherche du bonheur mais vite, fort et libre…..

A lire pour retrouver nos rêves de jeunesse, de liberté, d'aventure, pour retrouver ces bandes que l'on croise parfois sur leurs engins, blousons et cheveux au vent, des sortes de chevaliers des temps modernes rêvant juste de liberté…..
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Salut les Babelionautes
Je suis Motard, mais pas comme ceux décrits dans ce roman d'Henri Loevenbruck, je suis plutôt un bisounours pas rebelle pour un sou.
Mais ce récit m'a touché car il montre la fraternité Motarde dans ce quelle a de meilleur et de pire.
Quatre amis pour qui le long ruban d'asphalte devient le chemin qui les libérera de la petitesse de leur vie.
Quatre noms, Freddy, Alex, le chinois et Bohem, unis par une amitié qui ne résistera peut être pas aux ravages du temps.
Henri Loevenbruck avec cette superbe histoire nous entraîne dans un maelstrom remplie d'émotion ou l'on rit, on pleure, on s'énerve et souvent dans le même paragraphe.
L'histoire que nous raconte Bohem est belle et terrible, alors oui se sont des mauvais garçons, qui boivent, se droguent, volent et s'aiment avec violence.
Mais dans les années d'après guerre l'humanité a soif de liberté et cette liberté sera pour beaucoup d'Américains le monde des Motards.
Merci Henri Loevenbruck pour m'avoir fait vibrer sur la selle de votre bécane
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Un road movie palpitant, empreint d'une philosophie séduisante et des personnages forts. Le style est celui du narrateur, un jeune à qui la vie n'a pas fait de cadeaux à part celui d'être tombé en amitié avec 3 autres gars comme lui et qui vont partager ses aventures.
Ce livre décrit bien cet envol vers la Liberté, cet affranchissement des règles conventionnelles et la pleine expression de tous les caractères humains lorsqu'ils ne sont pas réfrénés. Cependant, même quand on cherche à se libérer de tout, la nature humaine s'impose naturellement des règles. Regroupement par clan, règles de vie en communauté, etc. Au fond, ce roman pose la question suivante: "qu'est-ce que la Liberté? le bonheur ou l'absence de règles?".
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A se demander comment ce livre s'est retrouvé dans ma PAL car l'histoire se développe autour de tous les thèmes que je n'aime pas : je n'aime pas les mauvais garçons (je sais c'est rare), je n'aime pas la moto, j'ai peur de dormir à la belle étoile, je ne touche pas à la drogue, je déteste la violence, le vol, etc., etc. Je pourrais continuer longtemps. Et point crucial, je n'aime pas quand un livre est écrit dans un style trop familier (par exemple sans les négations). Malgré ce cumul invraisemblable d'a priori négatifs, j'ai poursuivi ma lecture grâce au premier chapitre, ouvert et intrigant. Et il faut avouer qu'il parvient à être touchant et drôle ce jeune Bohem. Il gagne à être connu pourrait-on dire.
J'ai maintenant hâte de poursuivre ma découverte de Henri Loevenbruck car m'ayant fait aimé un roman à l'opposé de mon univers, je pense que je risque fort d'adorer ses thrillers.
Merci
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Un livre exaltant. Une chevauchée sauvage. le prix à payer pour vivre « en liberté » est exorbitant, toutes celles et ceux qui ont tenté l'aventure le savent. La société ne pardonne rien, mais ces moments de liberté absolue restent à jamais les plus intenses de notre vie.
L'idéalisme tue.
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