Plus grand monde ne lit
Bibi Fricotin, j'en ai conservé une petite collection dont le premier numéro est le 46, ce « Bibi et les martiens ».
Bon, côté martiens, c'est la déception.
On n'en voit pas beaucoup, un peu au début et à la fin.
Côté aventures endiablées par contre, Lortac et Lacroix sont fidèles à l'univers de leurs héros. On court dans tous les sens pour reprendre le super Martium du professeur Radar qui transforme tout en cendres, immédiatement et sans flammes.
Les méchants de Pataponie s'y intéressent bien sûr. le policier Martin roi des « déveinards » continue à déguster ses saucissons à l'ail tout en perturbant nos vaillants sauveurs de l'humanité. Mais les méchants patapons ne connaissent pas encore la puissance du ferment-martien 222 qui lui transforme l'eau en une mousse super-expansive !
Bref, une petite cure de jouvence qui m'a rappelé l'époque où je filais joyeux chez le coiffeur. Là, confortablement assis en attendant la coupe, je savourais un
Bibi Fricotin écorné.