Comme il prêtait l'oreille aux
aboiements des chiens,.il entendit ceux d'une a!ltre
meute; la voix n'était pas la même et cette meute
s'avançait à la rencontre de la sienne. A ce moment
une clairière unie s'offrit à sa vue dans le bois, et,
au moment où sa meute apparaissait sur la lisière
de la clairière, ïl aperçut un cerf fuyant devant
l'autre. Il arrivait au milieu de la clairière lorsque
la meute qui le poursuivait l'atteignit et le terrassa.
Pwyll se mit à considérer la couleur. de ces chiens
sans plus songer au cerf: jamais il n'en avait vu
de pareille à aucun chien de chass'e au monde. Ils
étaient d'un blanc éclatant et lustré, et ils avaient
les oreilles rouges, d'un .rouge aussi luisant que
le1+r blancheur.
Que celui qui est chef soit pont.
[Branwen, fille de Llyr]