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4,24

sur 3118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Les refuges, Jérôme Loubry signe un roman sombre et glaçant, qui bouscule et malmène le lecteur jusqu'à le laisser pantelant et ébranlé jusqu'au tréfonds de son être…

Si vous n'aimez pas vous faire manipuler et voir vos certitudes voler en éclat, Il se peut que vous n'appréciiez pas le procédé employé par l'auteur pour son dénouement totalement imprévisible mais on ne peut, en tout cas, réfuter les qualités littéraires évidentes de ce thriller psychologique aussi effroyable qu'émouvant !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Thriller très perturbant mais dont la narration et la construction tiennent leurs promesses.
Les thèmes abordés (psychologie, violence envers des enfants) sont des thèmes que je ne pensais pas retrouver dans ce livre, notamment à la lecture du résumé (je pensais que ce livre appartenait plutôt au genre fantastique) ce qui rend d'autant plus sa lecture très déroutante.
Je finis le livre sur un goût d'inachevé.
Mais je tiens à préciser que pour les amateurs du genre thriller, ce livre peut répondre à vos attentes.
En tout cas je n'ai pas encore trouvé le roman qui me fera devenir une adepte du genre.
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2019 : un professeur de la faculté de Tours explique le concept de «refuge psychologique » en prenant l'exemple d'une affaire datant de 1986… 1949 : des petits corps d'enfants noyés échouent sur une plage normande… 1986 : une jeune journaliste doit se rendre sur une île, à la mort de sa grand-mère, ile sur laquelle ont été accueillis des enfants au sortir de la seconde guerre mondiale... Des histoires gigognes qui pourraient séduire s'il n'y avait pas des incohérences et des anachronismes (les mails consultés en 1986 par la psychiatre...les méthodes de la PST de l'époque...).
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J'avais espéré... Au vu de toutes les critiques élogieuses qui sont passées... Certes, c'est bien construit. Peut-être un peu de trop c'est trop. L'histoire démarre dans un cours de psychologie sur Les refuges, ces lieux où le cerveau se réfugie lors d'émotions trop fortes. Puis, arrive Valérie qui découvre des cadavres d'enfants sur une plage. Ensuite c'est Sandrine qui, à l'annonce d'un décès, se rend sur une île normande très étrange et mystérieuse. C'est la partie la plus captivante. Mais son témoignage si rapide, est difficilement crédible. Enfin ça dérape sur les ingrédients classiques d'enfants enlevés où le gore prend le dessus et bien sûr, différentes époques comme c'est la mode. J'oubliais, le flic a aussi sa fille disparue. Un bon divertissement prenant, sans plus.
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Au vu de la quote de ce livre et des critiques difficilement plus élogieuses, j'attendais beaucoup de ce roman...qui ne m'a plu plus que ça.
Je l'ai lu sans déplaisir mais je suis loin d'en être sortie avec des yeux plein de larmes et d'étoiles.
Bon, la première partie m'a bien plue. Un thriller qui semblait emprunt de fantastique sur fond de devoir de mémoire. Je me demandais juste où l'auteur voulait en venir quand la seconde partie a commencé et que tout s'est compliqué. Attention, j'aime bien quand les choses ne sont pas simples, j'aime me faire surprendre. Mais là, franchement, j'ai eu l'impression que l'auteur nous prenait par la main pour tout nous expliquer par le menu et j'ai trouvé ça franchement lourd.
Le style ne m'a pas vraiment plu et j'ai trouvé que les dialogues sont particulièrement imbuvables. Ca ne choque que moi la façon dont Sandrine raconte son histoire? Au début, quand c'était une partie narrative, pas de soucis mais quand on se rend compte que c'est ainsi, textuellement, qu'elle relate son histoire, ça plombe complètement la narration. Sérieux, quelqu'un me parle comme ça je sens bien qu'il y a un truc qui cloche.

Bref, pas franchement convaincue par cette lecture.
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Une mécanique psychiatrique de haute précision et de haute voltige. Mais j'ai décroché à la fin devant cette complexité qui devenait dense et incompréhensible.
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-"L'un d'entre vous peut-il me donner le sujet de ce cours ?" demande le professeur François Villemin à ses élèves en psychiatrie à la faculté de Tours.

-"Les refuges psychologiques ?"
-"Exactement, bravo !"

Les refuges psychologiques, ce sont ces moyens que l'on utilise, parfois sans s'en rendre compte, pour s'extraire d'un événement traumatisant... parfois un simple sourire, parfois encore une histoire montée de toutes pièces.

Le cas que vient d'évoquer le professeur devant ses élèves, c'est "le refuge Sandrine", du nom de cette femme, dans les années 80, dont la grand-mère vient de mourir et qui doit se rendre sur l'île qu'elle habitait pour y débarrasser ses affaires.

La journaliste va y faire des rencontres, avec des personnages dont l'histoire tragique commence en 1949, lorsque cette île était alors un camp de vacances pour enfants de la guerre.

A mon avis :
Bien malin celui qui pourra deviner avant l'heure, les tenants et aboutissants de cette histoire.

Un roman construit comme les poupées russes, ou comme les dubitchous de M. Prescovic, avec des couches à l'intérieur.

Ces couches, elles sont constituées des refuges qui parfois s'accumulent et font que la valeur de ce roman se trouve dans sa construction et dans la capacité de son auteur à exprimer de façon claire et simple des situations qui pourraient paraître compliquées, même si on peut être légèrement déconcerté au tout début du récit.

La contrepartie de ces refuges, c'est qu'ils sont donc aussi des faux-semblants, qui nous sont décrits comme la véritable histoire et qu'on les lit naturellement pour s'apercevoir bien plus tard qu'ils n'ont rien de réel. C'est un peu déroutant et la première remarque qui m'est venue à ce moment, c'est "c'est un peu facile", dès lors que l'histoire n'en est pas, on peut dire ce que l'on veut... et j'ai eu un peu l'impression d'avoir perdu mon temps sur des pans entiers du livre.

En dehors de cet aspect curieux, on est tout de même pris par l'histoire, dont on attend le dénouement avec impatience, pour comprendre le fin mot sans perdre de vue que c'est bien le récit de ce prof de fac et que c'est donc lui qui en détient l'explication.

Un livre prenant et assez original sans doute.


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Pas de grigri dans le ventre, pas d'étoiles dans les yeux, le livre s'est laissé lire mais c'est tout, même si je reconnais que ce bouquin se démarque beaucoup dans le monde du thriller tant par sa construction que les sujets traités (ah le système de balises et de refuge, c'était chouette et bien complexe !) Je m'attendais à bien pire que ça, or j'ai tout de même apprécié la lecture en elle-même et quelques pans de l'intrigue. En revanche, je suis loin de l'enthousiasme général autour de ce livre. Comme la dernière fois avec le douzième chapitre, l'écriture ne m'a pas convaincue, mais l'histoire est bien construite, et en plus, utilise moins de facilités et est plus originale. Cependant, je ne suis plus tellement réceptive à ce genre de thriller pas assez brumeux et dense pour moi concernant ce genre d'histoire. Ce n'est pas le genre de livre que je vais aller déconseiller, bien sûr. Évidemment qu'il plaira aux lecteurs friands de thrillers, et bien sûr qu'il est audacieux, mais déjà l'année dernière, je commençais à patiner avec ce genre de thrillers et ça se confirme avec ce bouquin que j'aurais voulu adorer comme les copains, mais qui ne restera qu'une lecture agréable pour moi.
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Le style laisse à désirer et les dialogues sont assez peu vraisemblables. Refermé au bout de 50 pages.
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2019.
A la faculté de Tours, François Villemin s'adresse à ses étudiants. Il évoque une affaire qu'il a nommée « le refuge de Sandrine ». Cette affaire n'est évoquée nulle part ! Inutile d'user ses yeux et son temps à effectuer des recherches sur Internet !

1949.
Tous les matins, Valérie se balade le long de l'océan avec Gus, son chien. Un rassemblement de dizaines et de dizaines de mouettes attire son attention… Elle pensait avoir déjà tout vu durant la guerre et après la libération…

1986.
Sandrine, Parisienne, journaliste, travaille pour un petit journal régional en Normandie depuis peu. Qui s'est amusé à taguer les vaches de l'agriculteur, monsieur Wernst ? Taguées avec des « Hakenkreuz » … Comment ? … Vous ignorez ce que sont des « Hakenkreuz » ? Et si je vous dis « croix gammées », cela vous parle ? Mais Sandrine n'a guère le temps d'enquêter… Un notaire, qu'elle ne connaît pas, lui a adressé une missive pour lui indiquer que sa grand-mère, Suzanne Vaudrier, qui vient de décéder, en fait son héritière… Une grand-mère qu'elle n'a jamais rencontrée…

Critique :

Je sens que je vais me faire huer par toutes celles et tous ceux qui crient au génie pour ce thriller. Je reconnais que l'intrigue est intéressante, encore que je me sois passablement ennuyé durant les cent premières pages ne voyant absolument pas où l'auteur veut en venir avec ses changements d'époques et de personnages. Je me disais qu'il finirait bien par lier la sauce, et motivé par les critiques unanimes j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout pour découvrir non un thriller mais un roman psychiatrique… Mouais… Tant mieux si cela a galvanisé des tas de lecteurs, mais j'aurais mieux fait de lire un Pierre Lemaitre.
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