Un océan d'amour

Ce roman graphique est un petit bijou d'humour et d'amour, plein de finesse, de tendresse et de rires ! On se passe aisément du texte pour savourer cette très belle histoire. Un pur moment de plaisir ! A mettre dans toutes les mains et pas que celles des "fleur bleu", des romantiques et autres amoureux de l'océan.

L'histoire d'une ronde bretonne prête à tout pour retrouver son petit pêcheur.
Un petit bijou que cette BD sans texte ! de l'humour, de la tendresse, de la dénonciation et de la poésie sont réunis dans ce très bel album. C'est à la fois une histoire d'amour, de courage, d'aventure, d'environnement, de bonheurs simples, de petits face aux gros. Les dessins sont superbement expressifs, le scénario haletant et génial et le livre constitue un très bel objet !

Comment ne pas craquer pour les déboires de cette bigouden et de son mari marin. Harponné par un chalutier, il dérive sur l'océan avec une mouette pour seule compagnie. En chemin il croisera un pétrolier pollueur, des douaniers un peu trop zélés et des pirates plutôt bienveillants. Quant à elle, bien décidée à le retrouver, elle s'embarquera pour une croisière vers Cuba dont elle ne sortira pas indemne.

La BD muette me touche quand elle ne donne pas dans la démonstration technique et conceptuelle, quand le dessin reste en permanence au service de l'histoire et que sa fluidité permet un confort de lecture optimum. Autant vous dire que c'est le cas ici. L'alchimie fonctionne entre les délires scénaristiques finalement très structurés de Lupano et leur mise en scène par un Gregory Panaccione au sommet de son art. Je crois que jamais un récit muet ne m'avait autant parlé !

J'adore Lupano pour sa capacité à prendre en permanence le contre-pied des modèles dominants. Il fait de losers ou de retraités des héros magnifiques (Ma révérence et Les vieux fourneaux), et quand il s'attaque au western, c'est pour dénoncer l'usage des armes à feu (L'homme qui n'aimait pas les armes à feu). Ici, il nous raconte une histoire d'amour XXL entre un marin maigrichon et binoclard et une bigouden taillée comme une armoire normande. Tout sauf des gravures de mode mais des personnages attachants prêts à soulever des montagnes pour se retrouver. L'alternance de séquences hilarantes et d'autres plus dramatiques donne toute sa force à l'ensemble. le découpage dynamique et imparable de Panaccione offre à leur épopée maritime l'écrin qu'elle mérite.

Une BD incroyable, totalement inclassable, dans laquelle on a envie de replonger encore et encore pour y dénicher de nouveaux détails, de nouvelles trouvailles ayant échappés à la lecture précédente. Une réussite totale, un album pétillant comme une coupe de champagne. Mais sans aucune bulle !

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Pas besoin de mots pour sourire, ressentir et aimer. de la tendresse sur fond d'écologie. C'est tendre, drôle et émouvant. Les dessins sont si expressifs que l'absence de paroles n'est absolument pas gênant. J'ai pris beaucoup de plaisir à "lire" cette BD.

Une histoire de marin perdu et de sa femme qui part à sa recherche mais pas seulement, ça dénonce aussi, sur la politique, les relations humaines et surtout sur l'écologie (cette étendue de plastique inimaginable et les rejets de pétrole en mer… à pleurer)

On m'en a fait beaucoup de pub mais moi je me disais BD muette, ouais bof, on verra. Comme j'avais tort. C'est tellement bien dessiné, tellement bien raconté, tellement bien imaginé, tellement bien tout qu'il n'y a pas besoin de dialogue.

Un coup de coeur gigantesque

"Un océan d'amour" est un roman graphique sans texte, avec des illustrations absolument magnifiques. C'est tout ce que je recherche dans ce genre de lecture. L'émotion, l'émerveillement devant cette beauté simple mais si riche en même temps.
C'est l'histoire d'un couple adorable; un simple pêcheur se lève un matin, prend son petit déjeuner avec sa femme et part en mer, espérant une bonne prise. Les petits détails m'ont fait sourire surtout la façon dont la femme emballe la même nourriture tous les jours et que l'homme fait semblant d'être "ravi" .
Malheureusement, ce matin-là, les choses ne se passent pas comme d'habitude, car son bateau s'emmêle dans les lignes d'un énorme navire. Une chose en entraîne une autre et il se retrouve à la dérive et seul en mer.
La femme s'inquiète ne voyant pas rentrer son mari et attend son retour avec impatience pour finir par aller à la police qui ne la prend pas au sérieux. Alors, elle consulte un voyant qui la dirige vers Cuba ( !). Elle décide de partir à la recherche de son chéri ,bien qu'elle soit sujette au mal de mer. Ah, amour, quand tu nous tiens!
En alternant entre le mari et la femme, on voit l'histoire se dérouler lentement alors que chacun essaie de trouver le chemin de la maison...
Cette histoire a tellement de rebondissements!
J'ai adoré chaque page.
C'était amusant du début à la fin et j'étais profondément attachée aux personnages. Il y avait un côté chaleureux de voir des gens bons et simples, qui ne veulent qu'une vie tranquille dans leur petit village, jetés au monde dans les circonstances les plus ridicules.
Les illustrations sont ravissantes et le choix des couleurs astucieux! J'ai apprécié aussi le clin d'oeil par rapport à la situation environnementale à travers le déversement de pétrole et des tonnes de déchets dans l'eau .
"Un océan d'amour" c'est un roman graphique incontournable, même si vous n'êtes pas fan de bandes dessinées. Il parle d'amour, de dévotion, de sacrifice, de tester ses limites, de pollution de l'environnement, de chance et bien plus encore.
Ah oui, j'allais oublier, j'ai aussi adoré la mouette !

Il est agaçant ce livre
Non seulement il est cases et images sans philactere mais en plus la quat'de couv' arrive bien mieux que tout à résumer sans rien dévoiler tout ce qu'en lisant on éprouve.
J'ai aimé
Vogué
Vague à l'âme
Vogue
C'est pas l'homme qui prend la mer...
Moi la mer elle m'a prise, et les galettes de sarazin aussi ! Tatataaaan.

Je ne suis pas experte en BD. J'en suis restée à Tintin et Astérix…
C'est ma fille qui m'a offert ce livre, que bien évidemment je n'aurais jamais acheté.
Quel délice, quel bon et beau moment de poésie et de tendresse. Aucune parole, seulement de tendres dessins.
Il faut savoir écouter ses enfants ;-)

Cette BD de Lupano et Panaccione est très étonnante car il n'y a aucun texte et être capable de bien raconter une histoire en mime est une gageure ici réussie !
On suit avec bonhomie et intérêt les aventures d'un pêcheur breton, de sa mouette apprivoisée et de sa bigoudène à travers les mers du globe. Les auteurs en profitent pour stigmatiser la surpêche, le 6eme continent de déchets, les scandales pétroliers, la surconsommation de numérique et tout ça sans texte et sans difficulté de compréhension!!

Les dessins très expressifs et utilisant une palette de couleurs large pour exprimer les différentes émotions font mouche à chaque fois. J'ai eu une fois un petit doute : quand les vieilles du village chantent au moment où le pêcheur ne revient pas. Ce sont des pleureuses?

Bref, un très bon moment de lecture avec un humour qui dénonce les travers de notre monde. Je deviens décidément fan de Wilfried Lupano

Retour aux origines du cinéma, c'est une histoire sans paroles. Pourtant, la bande son est bien là, on entend l'océan, le son du ressac, le bruit de la tempête, le moteur du chalutier et le souffle du vent, le claquement de l'eau pourfendu par l'étrave, les cris des goélands qui glisse sur les courants d'altitude alternant ce ricanement caractéristique et leur célèbre "à moi ! à moi ! à moi !" de quémandeurs insatiables. Plus fort, le goût du sel jaillit sur nos lèvres, la saveur des sardines à l'huile envahit nos papilles, le goût doux presque sucré du homard... on sent même l'odeur des galettes chaudes et des crêpes cuites à la poêle. C'est une histoire qui ressemble à la Bretagne, déchirée comme sa côte nord, portuaire comme ses contours, peuplé de gens accueillants sous leur façade taiseuse, avec leurs rires, leurs colères, fait de contes, de légendes, de musique et d'amour pour cette excroissance qui ressemble à un nez, le nez du vieux continent, Breizh merveilleusement conté par des italiens. Une pierre précieuse.