le roman est fait de phrases simples et courtes. Il est bouleversant, j'ai été saisie par l'opposition à ce qu'il y a de merveilleux entre ces 2 personnages et ce que la vie leur a réservé de si misérable. D'une part, on est pris dans une spirale de pauvreté et de violence et de l'autre aux sentiments amoureux toujours plus forts des protagonistes. Les phrases courtes semblent renforcer encore cette violence et l'impression que l'action se déroule sur un laps de temps court. Ce n'est pas l'idée que l'on se fait de l'amour et pourtant...
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l'histoire de deux enfants, l'histoire de l'assistance qu'ils se donnent mutuellement dans le groupe, l'histoire de leur amour, et celle de leur formation.
Humour, dureté et tendresse.
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Il veut constamment goûter à ce succès unique dans sa vie. Quand il ne joue pas aux billes ; qu’il soit à l’école, dans la rue, en train de dormir, il joue avec ses mains. Ses doigts miment sans arrêt des jeux de billes. Il ne peut pas les contrôler, qu’il le veuille ou non.
Comme il rafle à coup sûr les billes de l’orphelinat tout entier, Ramazan distribue au préalable des billes à un ou deux joueurs qui en valent la peine.
Il veut constamment goûter à ce succès unique dans sa vie. Quand il ne joue pas aux billes ; qu’il soit à l’école, dans la rue, en train de dormir, il joue avec ses mains. Ses doigts miment sans arrêt des jeux de billes. Il ne peut pas les contrôler, qu’il le veuille ou non.
Comme il rafle à coup sûr les billes de l’orphelinat tout entier, Ramazan distribue au préalable des billes à un ou deux joueurs qui en valent la peine.
Lorsque Ramazan s’égaie, la joie remplit Ali aussi. Comme s’ils étaient des jumeaux, ce que ressent Ramazan pénètre Ali.
Mais le contraire n’arrive jamais.
Seul Ali prend la couleur de Ramazan, quelle qu’elle soit. Tous ses sentiments ondoient en fonction de Ramazan.
D’où qu’il souffle Ramazan, c’est là qu’il se disperse.
Mais il en a tellement besoin de sniffer du solvant, il ne comprend pas pourquoi il n’avait pas commencé avant. Ali ne ressent plus ni le chaud ni le froid. Pire encore, la solitude, l’absence de Ramazan, l’absence maternelle, l’absence maternelle, l’absence maternelle pour la première fois de sa vie, il ne la ressent plus.
Lorsque Ramazan s’égaie, la joie remplit Ali aussi. Comme s’ils étaient des jumeaux, ce que ressent Ramazan pénètre Ali.
Mais le contraire n’arrive jamais.
Seul Ali prend la couleur de Ramazan, quelle qu’elle soit. Tous ses sentiments ondoient en fonction de Ramazan.
D’où qu’il souffle Ramazan, c’est là qu’il se disperse.
Dans cette vidéo enregistrée à TedXRobertCollege à Istanbul, Perihan Mağden parle de l'antimilitarisme. Vidéo en anglais.