Alain Mabanckou –
le commerce des allongés.
Alain Mabanckou nous raconte son enfance chez sa grand-mère Mâ Lembé, Ils vivent dans une cabane en bois, dont les planches mal rejointoyées laissent passer la pluie en été et le froid en hiver.
Nous sommes plongés dans l'ambiance très particulière de Pointe-Noire,.
Mais ce qu'il faudrait retenir c'est qu'il n'a rien inventé, ce sont ses propres souvenirs, les habitudes, le mode de vie, les pratiques religieuses quelquefois étonnantes, mais pas si différentes de nous.
Le curé, ancien receveur des postes, a démoli sa maison , pour construire une grande case où il peut accueillir mille fidèles. Il soigne les malades que la médecine officielle ne sait pas guérir, il donne à manger dans une cantine gratuit à ceux qui ont faim.
La cantine est alimentée par les commerçants du marché, étroitement surveillés par Sabine Bouanga qui a la haute main sur l'attribution des places au marché, et qui tient tête aux autorités officielle.
En quelque sorte le curé qui se fait appeler
Papa bonheur", serait le Coluche Africain..
La transe pratiquée par le nouveau pasteur et Papa bonheur fait apparaître le vrai visage de la religion que les blancs ont volé aux noirs.
L'inspecteur Marteau-Piqueur soupçonne Papa-bonheur d'avoir été l'instigateur de l'assassinat de trois filles, et la rumeur courre qu'il aurait eu plusieurs femmes et 50 enfants Il ne peur pas faire jouer les relations internationales de son église et il est condamné à mort
Lully Madeira est le chef d'un petit orchestre inconnu. Pour avoir du succès il vend son âme aux esprits qui le transforment en bossu, et il obtient une grand succès jusqu'au jour où il est écrasé par un bus .Il est enterré comme un héro nationale
Liwa et Prosper sont enterrés au Frère Lachaise, ils se racontent leurs souvenirs à travers la mince cloison de leur cercueil. - Les sorciers, les rites animistes, les sacrifices humains, le culte des esprits., la corruption , la liturgie des chrétiens.
Alain Mabanckou, alias Liwa nous entraine dans un mélange confus où il est difficile de se repérer entre Les noms des villages autour de Pointe Noire et celui des personnages de son livre. A force d'abuser des détails, son message n'est pas très clair. C'est dommage parce qu'il ne reflète pas bien le beau côté de l'âme africaine.