Bobby Pendragon, tome 3 : La guerre qui n'existait pas

Série lue ( du moins pour ses trois premiers tomes) il y a très longtemps, donc ma critique risque d'être légèrement imprécise, et sans doute moins enthousiaste que si elle avait paru juste après ma lecture.

Certes Bobby Pendragon n'est pas le coup de coeur de mon adolescence. D'ailleurs je n'ai jamais pu achevé cette série, ma bibliothèque ayant arrêté d'investir au vu du nombre de tome.

Mais ça reste un bon souvenir, une série qui posséde de beaucoup d'humour avec un point de vue interne, mais aussi des moments de gravité.

A propos de ses moments... bien sûr le tome précédent avait porté un sacré coup. Et c'est donc un Bobby encore endeuillé que nous retrouvons qui doit reprendre le flambeau de son oncle... et accepter des responsabilités souvent lourde. Dont la balance des vies.

Ce tome malgré ce que l'on pourrait appeler une victoire, à le gout de la défaite, plus encore que le précédent malgré la perte qu'il a engendré. Car ce n'est pas sa famille que va perdre cette fois Bobby, mais une part de lui même.

Le jeu de pouvoir, et la "torture mentale" est donc finement joué par son adversaire qui sait parfaitement ce qu'il fait en préférant ne pas détruire physiquement son adversaire.

Bref, malgré un style jeunesse, ce n'est pas toujours très bon enfant, mais on ne le regrette pas.

Par ailleurs, j'avais dis précédemment n'être pas tenté par une lecture de la suite dans un avenir proche... mais le souvenir de ce troisième tome m'y fais songer à nouveau.

A voir. Mais ça sera en anglais si jamais une telle lecture se glisse dans mon emplois de lecture.

New York, les années 1930... Voilà que Bobby Pendragon s'attaque au voyage temporel avec ce territoire presque familier. Cette fois, il connait les codes, la culture, L Histoire dans les grandes lignes, car c'est son monde même si ce n'est pas son époque.
Le lecteur, lui aussi maîtrise plus ou moins tout cela et l'on perd l'exotisme de Cloral pour revenir vers un contexte moins original voire même usé. Combien existe-t-il d'histoires, de fictions puisant à outrance dans la période des années 1930 à 1950 ? La pègre, les nazis, la Seconde Guerre Mondiale...

Un peu déçu par ce choix de l'auteur bien que l'histoire se laisse toujours suivre. J'y ai tout de même perdu pas mal d'intérêt pour la ligne globale. On retrouve nos héros avec plaisir mais je me suis un peu ennuyé dans ce monde si peu imaginatif.

Je n'ai aucune idée si historiquement, ce tome est réaliste au niveau des évènements sur lesquels il se base : il n'empêche que le NewYork des années 30 offre un joli écrin à ce nouveau tome, et qu'enfin, la saga prend un tournant moins manichéen. La révélation majeure de l'opus est plutôt intéressante, et même si l'écriture est trop simple pour pousser à la véritable réflexion, la dualité des choix à faire reste digne d'intérêt.

A noter quand même que cet ouvrage comporte ce qui me semble être de nombreuses coquilles de traduction. (Mauvais mots ou expressions erronées)

Se voir transporté par notre héros de deux tomes déjà, aux Etats-Unis de 1937 pour voir brûler sous nos yeux, le dirigeable Hindenburg, c'est extraordinaire !