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3,97

sur 532 notes
Ce roman est aussi doux que profondément surprenant. La narration se veut originale : le point de vue du protagoniste, ancré dans l'ère actuelle, alterne avec de lointains retours en arrière qui lèvent le voile sur des temps antiques, où les dieux étaient encore réels. Ce récit est donc à mi-chemin entre la "réalité" du monde moderne et la mythologie ancienne.
C'est l'histoire de deux hommes, un campagnard âgé et son voisin plus jeune, qui cherchent à renouer avec L Histoire : celle de leur pays, de leur région, des peuples qui les ont précédés sur cette terre du Lubéron. A mesure qu'ils tentent de donner un sens aux vestiges archéologiques trouvés sur leur propriété, une précieuse complicité naît entre eux, donnant un sens plus profond à leur relation et à ce qui les entoure.
Ce récit dépayse autant qu'il émeut.
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Ce livre est une oeuvre de traditions provençales, il retrace toutes les coutumes locales ancestrales basées sur les légendes et transmissions des anciens.
Il faut dire que dans un petit village du luberon, tout se sait, la langue provençale, qui fait chanter les cigales nous accompagne de chapitres en chapitres.
Cependant, l'histoire est belle mais nous laisse un peu sur notre imagination après cet immense incendie dont tout le monde se souvient, peut être y aura t il une suite, cela le mériterait.
Les personnages sont typiques, imaginatifs, et très attachants, le chat joue un rôle très important tout le long de cette histoire ou le Mistral nous rend fada.
J ai aimé car je connais tout ces coins et recoins du Luberon et je me suis mise à leur place dans ce magnifique voyage qui va des gaulois à nos jours.
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Je vous recommande vivement ce livre ! La Provence, la nature, les animaux et un petit peu de mystère, légendes. Tous les ingrédients pour une lecture inoubliable. On quitte à regrets les personnages auxquels on s'est profondément attachés. Un livre à avoir dans vos bibliothèques une pépite. Dommage que l'auteur n'a écrit que trois livres car on voudrait en lire davantage. Je félicite l'auteur pour ces trois ouvrages et je l'incite vivement à en écrire davantage.
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Olivier Mak-Bouchard nous emmène dans le sud de la France pour un voyage hors du temps.
• Ce roman raconte l'histoire de deux archéologues amateurs ; Lors d'une nuit d'orage, le mur mitoyen qui sépare leurs propriétés s'effondre. Les deux voisins découvrent dans les éboulis, des fragments de poterie. Ils décident de mener illégalement des fouilles …

• J'ai aimé ces belles descriptions, (du mont Ventoux, les crues de la rivière Calavon d'Apt, la beauté des monts du Vaucluse, le plateau d'Albion, les combes du Colorado provençal), tous ces beaux paysages, le vent qui s'impose et rend fou.
• J'ai apprécié la rencontre avec la femme-calcaire, la chèvre d'or, Hannibal et les toutouros, les Albiques, le mistral et son père le dieu gaulois Vintur... Une source d'eau de Jouvence qui guérit la maladie d'Alzheimer… Des légendes et contes de Provence que je ne connaissais pas.
• J'ai aimé revivre les traditions de Noël. Nonobstant, Je sais, je pinaille mais une chose me tracasse : pour le repas de Noël, on retrouve au menu, des fleurs de courgettes et d'artichauts dont ce n'est absolument pas la saison… 

• Habile prologue qui explique la création du Luberon par Dieu, aidé de la Terre, du Feu, de l'Eau et de l'Air.
• J'ai beaucoup aimé les mots en provençal
• J'ai adoré les légendes et mythes racontés, qui donnent forte envie d'en apprendre plus.
• J'ai également beaucoup apprécié la couverture, pour son graphisme et ses rabats qui cachent une carte des lieux visités

• Des citations d'illustres auteurs de cette région ouvrent chaque chapitre
« le Dit du Mistral » est un roman ancré dans la terre et les traditions. D'aucun y voit du surnaturel, du fantastique : je n'y ai vu que du terroir, de la ruralité, de la mythologie, des racines.

J'ai beaucoup aimé la seconde partie, où le personnage principal qui ne m'était pas très sympathique, a pris de l'épaisseur et m'a profondément attendri.

Le coin de paradis sur terre serait-il le Lubéron ? le mistral ne soufflera plus de la même façon pour moi..
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« On a une idée un peu carte postale du Lubéron et pourtant, ce que je connais c'est sa rudesse magnifique. Je suis né à Apt. Les légendes dans lesquelles j'ai grandi m'ont bercé. D'ailleurs, elles m'ont fait grandir, m'ont accompagné. J'ai décidé un jour de les partager (…) Lorsque j'étais au collège, nous avions en classe une heure de provençal. Toute cette culture, cette littérature, cette connaissance d'un seul monde, je voulais en faire part. J'ai voulu dépasser la carte postale, entrer dans ce décor et décrire toute la mythologie qui fait vivre ces hommes, jusqu'aux chiens, aux chats, aux insectes, aux scorpions, aux frelons, aux papillons… » (interview de l'auteur).
Vous avez la trame de ce premier roman… un conte provençal moderne avec un titre révélateur : ‘'le dit'', dans la littérature du Moyen-Age, est synonyme de fable et le mistral est un personnage principal. C'est aussi un récit de transmission récompensé à ce titre par le prix Cogedim Club.

Les écrivains et poètes provençaux ne sont pas loin, soit à travers les citations en tête de chapitres (Paul Arène, Henri Bosco, René Char, Jean Giono, Frédéric Mistral, Marcel Pagnol), soit à travers des épisodes du livre (le chapitre ‘'Canis Lupus et Cabro d'or'' est ‘'La chèvre de Monsieur Seguin'' mâtiné de légende provençale) ; le chat qui tient un premier rôle s'appelle le Hussard, comme un personnage célèbre de Jean Giono.

Les amoureux de la langue provençale seront aux anges : beaucoup de citations, proverbes, dictons et situations en provençal ; que les autres se rassurent : tout est traduit pour les non-initiés.

Important : retrouvez votre âme d'enfant pour apprécier ce livre ; cartésiens, s'abstenir. L'auteur en avertit le lecteur dès le prologue : : « Si le lecteur veut comprendre comment toute cette histoire a pu arriver, il ne doit pas avoir peur de remonter le temps. S'il se limitait au réel qui baigne chacune de ses journées, il risquerait de ne pas saisir le fin mot de tout ce qui va suivre, ou pire encore, de ne pas y croire du tout. »

Je pense que l'auteur est Paul, un des narrateurs et protagonistes des évènements ; à travers ce personnage il a transposé toutes ses rêves et désirs d'aventures d'enfant, d'adolescent et, peut-être, d'adulte à la vie routinière comme Paul.

Il y a toutefois un bémol, à mes yeux : le roman est un peu trop long ; il aurait gagné à être raccourci. Mais, bien sûr, ce n'est que mon avis…

La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence, disait Jean Giono (citation p. 243). L'auteur a levé un voile sur ces mystères, fan de chichourle !
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Un énorme coup de coeur pour le dit du Mistral !

Au coeur du Lubéron après le passage d'un violent orage, un mur éboulé laisse apparaître à deux voisins ébahis des morceaux de poteries anciens. Clandestinement, ils décident de mener des fouilles archéologiques pour savoir ce qu'il en retourne. Ils sont bien loin de se douter de la teneur de leur découverte !

Mais quel talent Olivier Mak-Bouchard ! Une claque ! Une plume empreinte de ses origines et un talent évident pour conter, pour nous faire voyager, pour ouvrir ce livre comme la boîte de Pandore ! Coup de coeur supplémentaire pour cette couverture qui met à l'honneur le Lubéron et un personnage central et pas des moindres : le fameux hussard, le chat filou.
Mi réel, mi fantastique, on se laisse emporter par cet univers magique où coexiste le dieu Vintour, le Mistral ou encore la femme-calcaire.

Alliant légendes et patrimoine historique du Lubéron avec un flegme déconcertant, le dit du Mistral est un roman poétique et atypique qui va en conquérir plus d'un !
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Un roman poétique.
Nous sommes transportés dans un Lubéron, sa chaleur, ses paysages, ses orages et ses odeurs.
Le début de l'histoire m'a particulièrement emporté avec ces deux hommes sur la trace du passé, leurs fouilles, leurs découvertes et leur solidarité.
J'étais avec eux, je partageais leurs rêves, leur quotidien et leurs espoirs.
Et puis, cela bascule dans le fantastique et les légendes ; le texte m'a alors parfois perdue par trop de longueurs et de digressions.
L'écriture est élégante et parfaitement adaptée à ce conte.
C'est un premier roman surprenant et agréable.
Je vais de ce pas me procurer "La ballade feu" pour poursuivre ma découverte d'Olivier Mak-Bouchard.
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La lecture réjouissante et hors du temps de ce roman m'a remplie de bonheur et a fait résonner en moi des souvenirs lointains d'auteurs de ma jeunesse tels que Pagnol, Daudet ou Giono.
Olivier Mak-Bouchard nous offre un voyage dans l'imaginaire, l'histoire, les légendes et le patrimoine du Lubéron.
Cette parenthèse aux senteurs de lavande, pleine d'humour et de fantaisie est tellement bien écrite et plausible que j'ai eu un grand plaisir à la respirer !
« Hussard est un gros chat tout blanc, à l'exception de ses pattes qui sont noires, des coussinets jusqu'aux genoux. C'est pourquoi nous l'avons appelé le Hussard : on aurait dit un chasseur alpin pourvu de grandes bottes de cuir noir, et longeant le mur de la Peste. Toujours est-il que, ce jour-là, de son pas cadencé et martial, le Hussard remonta notre chemin, nous doubla sans coup férir, et s'avança jusqu'à notre porte d'entrée. Il nous attendit sur le paillasson, fier de son nouveau titre qu'il nous restait à apprendre : maître des lieux. »
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La semaine dernière, j'étais là-bas.
Tout là-bas, au pied du Ventoux.
Le temps d'un week-end prolongé en terres vauclusiennes (pont d'Avignon, Dentelles de Montmirail, excursions dans les vignes et tutti quanti), il me fallait un livre de circonstance : c'est donc tout naturellement que me suis tourné vers le Dit du Mistral, premier roman largement plébiscité autour de moi et dont les mérites m'étaient déjà parvenus aux oreilles en bourrasques flatteuses.

Et très vite, j'ai compris ce qui a plu à tant de lecteurs !
Un puissant parfum de Provence, des paysages saisissants baignés de soleil et de vent, des rocailles imprégnées de mythes et de légendes, et dans cet écrin de nature superbe une gentille histoire de gens simples, authentiques, viscéralement attachés à leur terre et à ses traditions.
Et la terre justement, les secrets qu'elle recèle et les rites anciens qui l'ont façonnée, c'est bien ce qui va pousser le narrateur de ce récit et son épouse à se rapprocher de leurs voisins plus âgés, M. et Mme. Sécaillat (un vieux paysan bourru et sa femme proche de sombrer dans les brumes d'Alzheimer), avec qui ils n'entretenaient jusqu'alors que des rapports polis mais distants.
Un soir d'orage pourtant, tout bascule : un muret s'effondre dans les champs de cerisiers de M. Sécaillat et en garçon serviable qu'il est, notre narrateur se propose de lui prêter main forte pour réparer les dégâts. C'est le début d'un travail de longue haleine, qui va coïncider non seulement avec la mise à jour complètement inattendue de poteries gauloises et d'une mystérieuse source antique, mais aussi avec la naissance d'une belle amitié entre les deux voisins.

Je n'en dirai pas plus sur les événements qui suivront, si ce n'est qu'ils feront progressivement glisser le récit - d'abord très factuel et bien ancré dans la réalité - vers quelque chose de moins conventionnel où affleurent le mystique et le merveilleux. Quelque chose d'assez curieux, à mi-chemin entre le "roman du terroir" et le conte fantastique, quelque chose d'assez original en somme ... mais qui malgré la plume plaisante et colorée d'Olivier Mak-Bouchard aura malgré tout peiné à m'emporter totalement.
Il me faut bien le confesser à présent : en dépit de ses qualités, j'ai trouvé le texte un peu long, les personnages trop peu nombreux et un peu falots, si bien qu'au fil des chapitres j'ai fini par me lasser d'attendre une mise en tension et un "point d'orgue" qui n'arrivent jamais.
Heureusement, ces quelques réserves ne m'ont empêché d'apprécier à leur juste valeur ni les belles descriptions des paysages du Luberon, ni les précieuses références à ces coutumes et ce folklore que l'auteur perpétue avec application, ni bien sûr les nombreuses maximes et expressions en patois local, souvent savoureuses.
Mention spéciale enfin aux premier et dernier chapitres, véritables fables empreintes de poésie ... et bien sûr au Hussard, le chat du narrateur, qui figure en bonne place sur la belle couverture et dont je guettais avec impatience les trop brèves apparitions !

En conclusion, bien que je ne partage pas tout à fait l'enthousiasme quasi-général pour ce premier roman, je garderai du Dit du Mistral un souvenir léger, évanescent mais globalement agréable.
Une bise rafraîchissante et fugace plutôt qu'un tourbillon ébouriffant et mémorable.
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Histoire captivante, mêlant la chaleur du sud, le vent qui murmure à vos oreilles, les incendies de l'été, la maladie, les relations de voisinages et les relations avec les ancêtres qui ont vécu avant nous et ont laissé des traces pour les prochains. J'ai envie d'offrir ce livre à tout le monde autour de moi.
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