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EAN : 9782370553461
256 pages
Le Tripode (13/04/2023)
4.01/5   162 notes
Résumé :
Un jour de septembre, un jeune homme perd son emploi. Il pense que c’est la fin. Il a tout faux : c’est le début d’une autre vie, où l’accompagnent bientôt un chat en smoking et un rapace qui a des envies d’ailleurs. N’oublions pas, pour la route, une abonnée à trente millions d’amis, un homme mystérieux qui joue avec le feu, ou encore un frère, le plus beau représentant des blaireaux.

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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le troisième livre d'Olivier Mak-Bouchard et le troisième moment de plaisir pour moi, même si j'ai trouvé celui-ci moins percutant que les deux autres. Peut-être parce que l'effet de surprise ne joue plus, peut-être parce qu'il rappelle un peu plus le premier. Mais, peu importe, on y retrouve avec bonheur la Provence. Je vois celui-ci comme un livre-doudou, où il fait bon se lover, où les pages se tournent toutes seules, tellement on est bien, et ... où un chat a souvent le dernier mot, pour notre plus grand plaisir et auquel je dois beaucoup de mes sourires pendant cette lecture.

Un jeune homme qui a du mal à s'affirmer, qui a suivi la voix de la sagesse, enfin celle présentée ainsi par ses professeurs et ses parents, renonçant pour les écouter à la voix de son coeur, qui se retrouve du jour au lendemain sans emploi. Un frère postier, inscrit à la CGT, qui parle beaucoup, crie un peu, mais a un coeur gros comme ça. Une vétérinaire amie des oiseaux. Un rapace sauvé de l'électrocution qui visite le monde. Un coupeur de feu, un homme au poignet douloureux, et surtout Tartempion. Qui est Tartempion? Allez un petit effort, je vous en ai parlé au tout début et il trône sur la couverture ... C'est bon, vous avez compris :-)

Un livre qui parle des erreurs d'orientation, des campagnes provençales un peu vides quand les touristes sont partis, de l'importance de se connaitre, de savoir saisir sa chance et puis bien sûr des magnifiques paysages de ces régions, pleins de lumière et de couleurs, en particulier ce Colorado provençal, et ses carrières d'ocre.

Des personnages qui nous ressemblent, qui essaient de vivre au mieux, qui empruntent parfois des chemins détournés pour mieux se retrouver, qui se mettent en rogne parfois, mais qui savent aller au- delà dans une histoire baignée par l'amour. Celui des autres et celui de ce pays. Et ne prenez pas peur, ce n'est pas sirupeux , ni gnangnan. Juste tendre et chaleureux.

A conseiller à tous les amoureux des chats.

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Après avoir lu et apprécié « le dit du Mistral » et plus récemment « le temps des grêlons », je n'ai pu résister à la tentation de découvrir le tout dernier roman d'Olivier Mak-Bouchard.
C'est un livre qui se prête aux lectures d'été car ce nouveau roman au charme provençal est à l'image de sa magnifique couverture : chaleureux, coloré, lumineux. C'est avec le sourire aux lèvres que j'ai ouvert ce roman, c'est le sourire aux lèvres que, quelques heures plus tard, je l'ai refermé.

Pour mon plus grand plaisir, l'auteur a renouvelé sa confiance en l'illustratrice Phileas Dog qui a su capter l'esprit des romans de l'auteur. Avec un choix restreint de couleurs chaudes, l'artiste peint les montagnes du Lubéron et les forêts de cèdres chères à l'auteur. Elle s'inspire également d'un thème récurrent dans les récits d'Olivier Mak-Bouchard : l'environnement, la nature, la faune et la flore sauvages. Un chat noir refait son apparition, ce n'est pas le Hussard de son premier roman, mais il est tout aussi malicieux et craquant !
Et puis bien alignés, quelques objets insolites et discrets, mais qui ont leur importance !

*
Le narrateur rêve depuis tout petit d'être potier, mais les caprices de la vie feront qu'il deviendra vendeur dans un magasin de bricolage. C'est un métier insipide et ennuyeux, mais le jeune homme s'en contente, frustré, résigné.
Jusqu'au jour où il perd son emploi et trouve en rentrant chez lui, un chat famélique devant la porte de sa maison.

« On aurait dit un clochard qui avait dégoté un costume trois-pièces à l'Armée du salut et qui faisait la manche à la sortie de l'opéra. Il m'a regardé droit dans les yeux et a miaulé. C'était sans équivoque : « Une petite pièce pour manger s'il vous plaît. »»

Cette journée pourrait être la pire de sa vie, mais elle va au contraire être l'occasion d'une remise en question et d'un nouveau départ.

Ainsi, l'histoire nous parle d'accidents de parcours, des hasards de la vie et des caprices du destin, de rêves et de revers, de volonté et de persévérance, de coïncidence ou de chance, de rencontres et d'espoirs.

« … j'aimerais juste avoir une machine à remonter le temps et interrompre ces adultes qui savent tout, me pencher vers cet ado pour lui dire que non, ce n'est pas parce que tout s'est pété la gueule qu'il ne faut pas croire en soi. S'asseoir sur ses rêves. »

Entre fable sociale, roman de terroir et conte initiatique, ce récit aux odeurs de Provence et saupoudré d'une pointe de réalisme magique, questionne une nouvelle fois les maux de notre époque : l'environnement, le réchauffement climatique, les déserts médicaux, le chômage.

*
J'aime beaucoup les romans d'Olivier Mak-Bouchard. Porté par une écriture fluide et sensible, l'auteur parvient à un juste équilibre entre fantaisie et réalité. On ressent immédiatement l'authenticité et la générosité dans l'écriture, l'attachement à ses personnages, l'humour léger et agréable, l'originalité du récit dans lequel il y a toujours une part d'imprévu, de mystère et de magie.

La construction du récit est originale. Structuré en trois parties, chacune laissant un narrateur différent s'exprimer, elle forme un tout dans les toutes dernières pages. Encore une fois, il faut absolument lire jusqu'à la toute fin pour se rendre compte que tout est lié, emboîté et réfléchi depuis le début.

*
Olivier Mak-Bouchard a un véritable talent de conteur : il sait installer un décor, une ambiance qui glisse tout doucement vers l'étrange, l'onirisme et le surnaturel, créer des personnages vrais et attachants que l'on a envie de suivre.

Il faut dire que l'un des points forts de l'auteur est sa capacité à raconter, avec humanité, tendresse et humour, la vie simple de gens ordinaires : un jeune homme timide, perdu, qui se mésestime et cherche sa voie ; une vétérinaire engagée ; un frère protecteur, postier syndiqué ; un passeur de feu qui n'y voit que du feu. L'espace d'un clin d'oeil, l'auteur s'amuse même à évoquer les deux personnages de « le dit du Mistral ».
On rencontre également un chat facétieux et bavard, des santons qui prennent vie, un aigle qui se prend pour un pigeon voyageur.

*
Olivier Mak-Bouchard parle avec émotions et poésie du Lubéron, terre de traditions, d'Histoire et de légendes.
L'auteur exalte la beauté de ce petit coin de terre pittoresque et sauvage, niché au coeur de la Provence. En ouvrant ses romans, c'est la région montagneuse du Luberon qui émerge et nos sens sont tout de suite mis en éveil. Sous un soleil du midi, les paysages déroulent leurs camaïeux d'ocres, de verts, de jaunes et de bleus. Entre les champs et les forêts de cèdres, notre odorat s'éveille aux parfums de tournesols, de romarin, de lavande et de résine. Et puis, notre ouïe ne peut rester insensible au bruit de la nature, qui, insensiblement, enveloppe le paysage sonore d'une douce musique. On s'évade alors dans cette histoire rocambolesque et cocasse.

Le Lubéron se fait aussi mystique sous la jolie plume de l'auteur. Au coeur de la Provence, se cachent des mythes et des légendes venus d'ici et d'ailleurs.

*
Au final, « La ballade du feu » est une lecture singulière, dépaysante, touchante. Ancrée dans les terres provençales, elle est une petite parenthèse pleine de douceur et de réconfort qui donne à réfléchir sur la vie et donne des envies de voyage et de liberté.
En un mot : solaire !

Olivier Mak-Bouchard est un écrivain que j'aurai plaisir à retrouver.
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Quand j'ai vu le Kangoo roux débouler au fond du jardin de la maison de vacances d'Apt, j'étais ravie, une éternité que je n'avais pas revu mon vieux pote Olivier !
Quelques secondes plus tard, Olivier m'a claqué 3 bises (bah oui, c'est le Sud) et m'a annoncé tout sourire, bon on prend l'apéro et après on part en rando dans le Colorado.
Je vous vois venir avec votre petit air goguenard, hinhin bin oui le Colorado en Provence, elle a abusé du pastis la bichette ! Mais naaan, je ne vous parle pas d'une virée en Amérique, je vous parle du Colorado provençal, près de Rustrel dans le Roussillon, incroyable paysage dont on extrayait l'ocre !
Un vrai petit bonheur de retrouver Olivier en grande forme, et son ton tout simple et plein d'humour qui m'avait tant séduite dans le dit du mistral.
Même s'il n'y a plus eu le charme de l'effet de surprise, Olivier reprenant sa vieille recette du dit du mistral, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre. J'ai dévoré avec appétit l'histoire du narrateur trentenaire looser qui galère à retrouver un nouvel emploi après s'être fait virer de son précédent job pourri chez M. Bricolage (il faudra que je pense à dire à Manu qu'apparemment ça ne marche pas pour tout le monde de traverser la rue). Finalement, et si cette perte de boulot n'était qu'une opportunité en or de prendre un nouveau tournant dans sa vie en revenant à sa passion d'enfance ? (ça ça plairait déjà plus à Manu).
Olivier nous conte avec ferveur sa région, ses croyances, ses traditions, ses paysages aux cheminées de fée, sa biodiversité, mais aussi ses difficultés, les emplois impossibles à trouver, les périodes de vaches maigres pour les commerçants lorsque les touristes sont partis…
J'ai ronronné à la lecture du clin d'oeil au dit du Mistral. « Tu pourrais faire des taraïettes... Plus personne n'en fait aujourd'hui dans la région. Je lis un bouquin là-dessus en ce moment, c'est complètement barré. Deux gars qui en déterrent dans un champ, mais en fait ce sont des vestiges de trompettes que les Gaulois utilisaient pour calmer le mistral. Des toutouros, ils appelaient ça », a dit Marjan. (p.107)
Voilà la lecture idéale pour entendre le chant des cigales où que vous soyez cet été, pour se détendre, faire une pause qui fait du bien, fait sourire, avec une petite touche fantastique très légère (plus que dans ses romans précédents) pour faire rêver. Un chat bavard en smoking rebaptisé Tartempion, un frère facteur, une vétérinaire qui s'appelle Marjan, un aigle de Bonelli, un coupeur de feu… Tous les ingrédients sont réunis pour le cocktail parfait, il ne vous reste plus qu'à savourer…
Vous avez regardé votre montre ? Je crois bien que c'est l'heure de l'apéro.
PS : À nouveau, je suis sous le charme de la magnifique couverture de Philéas Dog, qui ne fait qu'ajouter au plaisir de poser ce livre sur sa table de chevet ou de l'extirper de son sac dans les transports ! (et si j'arrachais la couverture pour l'encadrer ?)
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S'il a toujours aimé la terre, l'argile, la glaise, il n'a pourtant jamais été potier. La faute à tous ceux qui lui disaient qu'il pouvait faire mieux, qu'il méritait une meilleure situation. Au final, il s'est retrouvé avec un bac + 2, sans diplôme notable et qu'il a a atterri chez Monsieur Bricolage, au rayon « Aménagements extérieurs ». Mais, aujourd'hui, en raison de la crise, son CDD n'est pas renouvelé et le voilà sans boulot. C'est un brin dépité, déçu, presque dégoûté qu'il quitte le parking de Monsieur Bricolage. Un petit détour au supermarché à côté, où il tombe par hasard sur une ancienne connaissance du collège, une certaine Marianne, avant de rentrer chez lui. Là, juste devant la maison où il vit avec son grand frère, Doumé, postier altermondialiste CGTiste, se tient un chat blanc et noir, rachitique. Un chat que Doumé ne tient pas du tout à laisser entrer, encore moins le nourrir. Chose qu'il fera pourtant, une fois son frère couché. Ce soir-là, il décide qu'il est temps pour lui de se bouger et de voler de ses propres ailes. S'il sait que ce ne sera pas facile, il est loin de se douter que ce chat, que son frère et que cette Marianne rencontrée au supermarché l'aideront à réaliser son rêve...

Au gré de circonstances inattendues, d'événements hasardeux, de coups de chance parfois, de rencontres bienveillantes et d'un brin de magie, notre narrateur, dont on ignore le prénom, va voir sa vie basculer du tout au tout. de routinière, fade et ennuyeuse, quoique confortable, elle va devenir exaltante, inattendue et enrichissante. Notamment grâce à Doumé, le chat Tartempion, Marianne et un aigle de Bonelli ! Lui, le jeune homme timide, réservé, qui s'est laissé bercer par la vie et n'a jamais écouté son coeur, va, suite à son renvoi, peu à peu prendre la vie à bras le corps, à coups de clins d'oeil du destin. Avec une profonde tendresse et humanité, Olivier Mak-Bouchard nous livre un roman malicieux et habilement construit, au coeur du Lubéron. Il nous plonge dans une ambiance chaleureuse, saupoudrée de magie et de croyance. Il transcende, avec simplicité et humour, la vie de ses personnages particulièrement touchants.
Un roman attendrissant et solaire, porté par une plume à la fois sensible et drôle...
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Je suis partie une nouvelle fois en Provence suivre un jeune homme (on ne connaitra pas son nom) qui galère et cherche un sens à sa vie. Il aurait aimé être potier mais tout le monde imaginait autre chose pour lui.
Pourquoi, qu'est-ce-qu'il y a de mieux que potier ?
Dans un style paisible et ponctué d'humour, nous le suivons avec tendresse ; ses rêves, sa relation avec son frère, sa timidité, l'envol de l'oiseau, Marjan et son chat.
C'est une histoire touchante, un conte avec ses paraboles et ses personnages attachants.
Un bon moment de lecture.
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critiques presse (1)
LeSoir
25 avril 2023
Olivier Mak-Bouchard transcende une vie particulièrement plate dans « La ballade du feu »…
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Si le lecteur veut comprendre le fin mot de ces trois histoires, il faut tout d'abord le mettre au courant d'une vieille légende.
Selon les croyances, un chat a la capacité d'absorber la malchance qui s'abat sur son maître. Quand le mauvais sort vous conduit à la mort, votre chat pourra renoncer à l'une de ses sept vies pour vous sauver.
Si votre chat vient à mourir, cela signifie qu'il aura déjà sauvé sept vies au cours de son existence et qu'il se sacrifie une dernière fois pour vous protéger.
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J'étais parti un petit peu en avance, histoire d'être sûr de ne pas arriver en retard. Résultat des courses, j'étais seul à table. À chacun de ses passages, le serveur ne regardait. « Le gros benêt, il va se prendre un lapin dans la vue, je te dis que ça », devait-il expliquer au cuistot, à chacun de ses retours en cuisine.
Je vous vois à nouveau en train de sourire, bien caché derrière votre marque-page : « Il a craqué, il a rappelé Marianne ». Et vous n'auriez pas tort : oui, j'avais craqué. Une pression savamment appliquée à tour de rôle par Tartempion et Doumé avait eu raison de mes états d'âme. On s'était mis d'accord pour ce soir, vingt heures, à la crêperie de la rue des Marchands.
(p.62)
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« Tu pourrais faire des taraïettes... Plus personne n'en fait aujourd'hui dans la région. Je lis un bouquin là-dessus en ce moment, c'est complètement barré. Deux gars qui en déterrent dans un champ, mais en fait ce sont des vestiges de trompettes que les Gaulois utilisaient pour calmer le mistral. Des toutouros, ils appelaient ça », a dit Marjan.
(p.107)
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Les mères ont le chic pour poser les questions qu'il ne faut pas au moment où il ne faut pas. Ce doit être un sixième sens qui leur vient juste après l'accouchement.
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Ça procurait un sentiment étrange : c’était un oiseau qui en imposait par son envergure, sa taille, et dont vous n’aviez pas envie de le prendre à la légère. Le sentiment d’une certaine respectabilité, voire de noblesse. Mais c’était en même temps un poids plume, littéralement, qui ne pesait presque rien, si fragile que vous aviez peur de le casser ou de le broyer. Très lourd et très léger à la fois, je ne sais pas mieux vous l’expliquer.
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Vidéo de Olivier Mak-Bouchard
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- Les roses fauves, Carole Martinez, collection Folio, Gallimard, 8,20€ - Le Dit du Mistral, Olivier Mak-Bouchard, Le Tripode, 10€ - Blackwater, L'épique saga de la famille Caskey, tome 1 - La Crue (série en 6 tomes), Michael McDowell, Monsieur Toussaint Louverture, 8,40€
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