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"On a dit que le génie n'est qu'une longue affaire de patience, ce n'est pas tout à fait exact, mais cela s'applique assez bien au métier de détective." Conan Doyle.


Qui a suicidé Paul Leverrier? un suicide ou un meurtre et pourquoi ? Il était drogué et on a trouvé un revolver, près de son cadavre...


Jacqueline Carrier, sa petite amie, effeuilleuse dans un cabaret à St Michel, qui voulait se marier, et qui vient solliciter l'aide du privé Nestor Burma ?

Nestor Burma: le privé gouailleur et désabusé, spécialiste des affaires tordues, dans un épisode des " Nouveaux Mystères de Paris"..

La fiancée ou...
Papa Leverrier qui ne souhaitait pas le mariage et qui n'a pu sauver sa femme de la thypoïde?
Von Straeten, mage et maître chanteur, qui a procuré de l'opium, à Paul?
Mauguio, un étudiant en médecine, qui s'était introduit dans la chambre de Jacqueline Carrier?
Toussaint Lanouvelle, un ami de l'amie de Jacqueline?
Ou, l'inspecteur Masouldre qui démontre qu'il n'y a... aucune explication au suicide de Paul?
Il y aura 3 ou 4 autres morts...


Nestor Burma promène sa gabardine et sa pipe ( oui, son imperméable et sa pipe, ça vous rappelle quelqu'un?) dans le cinquième arrondissement de Paris, de la place Monge au Quai Saint Bernard...
Il a la tête dure, ce privé... Et, une certaine décontraction, plus un charme certain qui me fait penser à un privé américain ( sans oublier la bouteille de Scotch..)

Nestor Burma a été créé bien avant Marlowe de Chandler...
"Sous les ponts de Paris, hm hm hm, "
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Alors que la neige tombe sur les boulevards de Paris, et que sa secrétaire est collé au fond de son lit par une grippe, Nestor Burma reçoit dans son bureau une jeune étudiante. Son petit ami est retrouvé mort dans sa voiture, la conclusion est sans appel : suicide. mais elle n'y croit pas, et la police ne la croit pas elle. Alors le détective privé est son dernier espoir pour faire la lumière sur cette mort inattendue.

Mallet et Barral, toujours en suivant les traces de Tardi, ont construit là une enquête policière plus que sympathique. Rondement menée, carrément efficace.
Notre charismatique détective, M. Nestor Burma, est un enquêteur un peu épais mais tout à fait plaisant à suivre dans ses réflexions et dans ses investigations. le tout est plein de rebondissement qui permettent au lecteur de ne jamais s'ennuyer jusqu'au dénouement final.
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Le Hibook a lu « Micmac moche au Boul'Mich» de Léo Malet . Nestor Burma a du bol ! Non seulement une ravissante lui confie une affaire limpide (au premier abord) mais il va avoir dans ses recherches de prestigieuses fréquentations : un effeuillage chez Villon (ou presque) et l'aide de Baudelaire pour résoudre l'énigme. Mais comme d'habitude il reçoit sa part de horions , et sa ration de cadavres avant de dévoiler sous la limpidité apparente de très sombres Fleurs du mal.
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Enquête qui démarre bien : le privé Nestor Burma inoccupé tourne en rond dans son cabinet, toc toc toc une mignonne poulette dotée d'une « jolie paire de guibolles gainée de fins nylons » mais toute chagrinée, vient lui confier ses peines de coeurs sur la disparition de son amoureux . Suicidé dit la police assassiné dit la poulette Ni une ni deux voilà notre Nestor dubitatif arpentant le 5ième arrondissement de Paris en quête d'informations
A partir d'un « suicide » Burma va se voir contraint d'enquêter avec tact pour ne pas froisser la police ayant classé le dossier sur une affaire qui va déclencher une hécatombe de morts violentes

Antillais truffé de plomb, femme charcutée et poulet taillé en pièce du sordide sanguinolent avec dans tout ça un livre de Baudelaire qui semble jouer un rôle dans l'affaire

Léo Malet nous rappelle que Burma est cultivé Aragon, Baudelaire sont des références littéraires pour poser l'homme enfin le privé références pas inutiles car le déroulement de l'enquête en est facilité
Même dans ses entrevues physiques avec les truands Burma se fait poète et déclare avec Aragon « avez vous déjà giflé un mort ? » et sur ce entame une chorée de Sydenham, pour le profane une danse de Saint-Guy
Remarquons qu'il pourrait aussi pour Hélène déclarer et toujours avec Aragon « la femme est l'avenir de l'homme » aphorisme que nous connaissons surtout par J. Ferrat, tant cette Châtelaine est confondante de perspicacité malgré les dires de mauvaise foi de Burma
Dans le chapitre gifles et giflés il apparaît que Burma calotte à tour de bras dans « Pas de bavards à la Muette » il s'interrogeais déjà « Avez-vous déjà giflé une respectable dame d'une cinquantaine de piges ? » et ici et là encore il en éprouve, après avoir mis une dégelée, un bien-être… A sa grande honte nous dit-il mais il assume Un réflexe pavlovien sans doute .

Bien que toujours en amitié avec Faroux là comme il y a meurtre de poulet Burma essaye de mettre la pédale douce pour ne pas interférer avec l'enquête officielle et l'irascibilité du pensionnaire de la tour pointue Ce qui ne l'empêchera pas d'avoir tout compris avant tout le monde et surtout de permettre un échappatoire élégant à un meurtrier. Burma au-dessus de la loi Étonnant justicier mais ainsi il dame le pion à Faroux
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La série d’adaptations des romans de Léo Malet continue avec cette enquête dans le cinquième arrondissement, entre le quai Saint Bernard et la rue Saint-Jacques.

C’est le neuvième album – le roman-source a été publié en 1957 - qui met en scène Nestor Burma, sollicité par une jeune femme qui n’admet pas le suicide de son compagnon, un brillant étudiant en médecine qui s’est fait sauter le caisson dans sa 2 CV un soir de novembre.

L’univers graphique créé par Jacques Tardi est ici parfaitement respecté par Nicolas Barral, avec la collaboration de Philippe de la Fuente pour la mise à la couleur. Cette équipe avait déjà réalisé un bon album avec « Boulevard...ossements ».

L’ambiance des rues de Paris enneigées (il faisait bien plus froid à cette époque dans la capitale), le clair-obscur, les caves enfumées du Quartier latin, les hôtels meublés miteux, les avortements clandestins, la faune interlope de dealers et de maîtres-chanteurs dans laquelle évolue Nestor Burma comme un poisson dans l’eau trouble … La société a tout de même significativement évolué depuis 50 ans, pas seulement au niveau du climat et malgré les événements terribles de ces derniers jours !

C’est une bien sombre histoire qui a conduit le pauvre étudiant à sa fin : mais avant de pouvoir dénouer les fils de l’intrigue, que de cadavres sur le carreau ! Nestor Burma paye de sa personne et passe bien près d’y laisser la peau. Son collègue le commissaire Faroux lui sauvera la mise tout en nous faisant visiter le mythique 36 quai des orfèvres.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Paris, ambiance noir et gris, la ville, un détective, une belle aux bas nylon, un style fifties dans les coins et recoins des quartiers avec voyous beaux gosses et méchants en cols blancs. Malet excelle pour décrire un film noir, un polar avec des mots.
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Passionnante enquête de Nestor Burma mise en images par Barral.

Retour à Paris pour notre enquêteur qui est sollicité par une jeune dame qui ne se résigne pas au suicide de son amoureux, étudiant en médecine et fils d'un gynécologue réputé.

La police est pourtant persuadée du suicide. Mais la belle est jolie et se produit dans un cabaret que le détective a bien connu ...

S'en suit une enquête aux multiples rebondissements avec un gynéco pas si clean, un jeune policier trucidé, un maître chanteur.

Les dessins de Barral nous replongent à merveille dans le Paris des années cinquante, grâce aux multiples détails comme le petit garçon aux bouteilles de vin tout droit échappé d'une photo de Cartier-Bresson.

Un album qui m'a permis de me promener dans le cinquième arrondissement ... en attendant d'y retourner !   
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Sur le boulevard Saint-Michel, il n'y a pas que des étudiants qui flânent, qui flirtent ou qui fouinent à la recherche d'ouvrages à lire et à compulser. Sur les quais, il y en a aussi qui, hélas, se suicident, et Paul Leverrier en est un exemple. Vingt ans et déjà mort, malgré des études de médecine, malgré une petite amie dont il était amoureux. C'est la dite petite amie, Jacqueline Carrier, qui met Burma sur le coup : elle ne croit pas au suicide. Burma y croit mais, pour que la belle ne fasse pas de bêtises, le privé accepte la mission, quitte à lui rendre son argent plus tard. Néanmoins, à mettre les mains dans le cambouis, Burma s'aperçoit vite que la belle mécanique cachait un sérieux grain de sable. Quitte à embêter, une fois de plus, Faroux, pour qui l'affaire était classée.

Ce n'est plus Tardi, et ce n'est plus du noir et blanc. C'est Barral, c'est de la couleur, et ça reste sérieux. On retrouve Burma, qui ne laisse quasiment aucune place aux autres personnages de la série. On retrouve surtout Paris et son quartier latin, son Panthéon, sa rue Mouffetard, sa Sorbonne, le tout avec une précision qui, parfois, surprend et fait penser aux belles planches d'extérieur de Blake et Mortimer. L'utilisation de la couleur est très appréciable, notamment dans les scènes d'intérieur (les bureaux du 36, l'intérieur bourgeois du docteur Leverrier, la salle du cabaret interlope où se produit Jacqueline Carrier), et contribue à donner une atmosphère parfois polar, parfois malsaine à quelques planches.

Si l'affaire menée ne conduit pas à la résolution d'un crime, elle possède néanmoins tous les attributs du roman noir. Sous les aspects insouciants de la vie estudiantine, Burma découvre une faune diverse qui apprécie autant les cabarets coquins que les bars à opium. Cependant, la fête n'est pas toujours au rendez-vous et les amours, ainsi que les affaires, sont parfois contrariées. L'élimination des importuns (et ils sont nombreux, et à tous les âges) est, dans ce cas, un remède fort efficace auquel ont recours nombre de protagonistes. Et, tandis que les obstacles tombent un à un, le mystère s'éclaire et Burma, fidèle à ses habitudes, n'aura qu'à laisser passer sa grippe carabinée pour enfin lever le voile sur la mort de Paul Leverrier.
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Micmac moche au Boul'Mich, neuvième aventure en bande dessinée du détective Nestor Burma, imaginé par Léo Malet, est la deuxième signée Nicolas Barral. Jacques Tardi, dans les incontournables Brouillard au pont de Tolbiac et 120, rue de la Gare, a créé l'univers graphique de cette série où le Paris des années 50 est un personnage à part entière, qui change de visage de volume en volume, d'arrondissement en arrondissement. Les personnages stéréotypés - le privé flegmatique et gouailleur, la secrétaire jolie et pas si sotte, le commissaire épais mais pas dupe... - et les ambiances typiques du polar, entre pluie et nuit, demeurent d'album en album. Tardi, après cinq livres, a confié son bébé à Moynot, qui a signé trois épisodes solides mais sans magie car trop éloignés du style original.
Barral, encore un peu timide sur Boulevards... Ossements, offre par contre avec Micmac moche... une oeuvre enthousiasmante - en couleur dans sa version cartonnée après une prépublication en noir et blanc sous forme de trois journaux, comme Casterman en a pris l'habitude. Nestor, sans l'aide précieuse de sa secrétaire clouée au lit par une grippe... qu'elle finira par lui transmettre, décide d'enquêter sur le suicide d'un étudiant en médecine. Sollicité par la fiancée du carabin, apprentie comédienne qui se dénude dans une boîte moyenâgeuse pour gagner sa vie, le détective entreprend des recherches même si, comme la police, il ne croit pas à la thèse du meurtre. Ses investigations, placées sous les auspices du Dôme du Panthéon et d'un poème de Baudelaire, lui font croiser un mage maître-chanteur, un Antillais aux étranges pratiques, des jeunes filles guère innocentes... et le mystère s'épaissit.
Dans des décors finement ciselés, qui s'étendent parfois dans de grandes cases riches en détails, sous une voix off qui éclaire l'intrigue, les protagonistes naviguent dans le quartier latin, découvrent les recoins de la vie étudiante, sombres malgré la neige qui tombe. Nestor Burma, percutant dans ses répliques comme dans ses réflexions, parfois percuté par un poing ennemi, nous sert de guide dans le cinquième arrondissement, nous dirige dans les soubresauts d'une enquête complexe mais cohérente, à un ou deux détails près. Grâce à un découpage intelligent, l'intrigue se déroule sans temps mort jusqu'au dramatique dénouement.
Barral, surtout connu pour ses séries humoristiques, comme Baker Street ou Philip et Francis, même s'il ne se cantonne pas dans ce genre, prouve avec ses Nestor Burma qu'il excelle aussi dans la BD d'ambiance... même s'il ne peut s'empêcher de glisser quelques clins d'oeil, comme un Tardi goguenard accoudé au comptoir d'un bistrot.

Lien : http://bulleaubond.canalblog..
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Paris, 1957. Nestor BURMA est appelé par une jeune comédienne, Jacqueline, pour enquêter sur le meurtre de son ami Paul LEVERRIER.
Enfin le meurtre... Seule elle pense que c'est un meurtre. Pour l'entourage, le médecin légiste, la police, et même le detective privé, Nestor BURMA, c'est bel et bien un suicide.

Face à tant d'obstination, Nestor BURMA décide d'entamer une fausse enquête, le temps que la comédienne se fasse une raison et ne décide pas de se faire péter le ciboulot, elle aussi.
L'enquête va alors se compliquer, évidement. Et Nestor va commencer à vouloir comprendre pourquoi Paul s'est suicidé. Il va alors aller interroger son entourage et découvrir bien des surprises...

La littérature est la clé du livre.


Pour ma part, j'ai trouvé ce roman plutôt divertissant, assez sympa à lire. Nestor a un air bien connu de Poulpe, qui pourrait roder malgré lui dans ce genre d'affaire rocambolesque.
L'écriture est fluide et agréable, plutôt littéraire et va à l'essentiel malgré parfois quelques redondances un peu lourdes.
La narration est bien ficelée, et même si le lecteur voit à peu prés tout le long du livre où l'auteur veut en venir, il reste accroché à ses phrases et à son histoire.
Attention, les 20 premières pages m'ont paru un peu longues... Simple fatigue à cause de la chaleur ou roman difficile à commencé ?

Bonne lecture !
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