Et on retourne dans délire misogyne… Franchement… commencer par un chapitre aussi peu ragoutant à tellement de niveaux, cela ne met pas du tout dans l'ambiance pour la suite. Ça en devient pénible alors qu'avec un petit peu plus de retenue, on aurait vu voir quelque chose de plus intéressant… mais non.
Au choix : Ringo dénudée ou La méduse en string. Pour la première, Simca lui a volé son costume, qui déjà de base n'était pas terrible (maillot de bain qui ne cache rien), et la tourne en ridicule. Aucun intérêt de l'afficher comme cela à part l'humilier. L'hirondelle pouvait très bien lui apprendre sa leçon sans cela. Mais non Oh ! Great joue le plus que fan-service, dégradant l'image de la femme. Et cela se poursuit avec Mimasaka, alias la Méduse. Bah oui, parce que contrairement à tous ses coéquipiers masculins, il faut qu'elle combatte nue… c'est tellement essentiel… Au lieu de jouer sur la faiblesse d'Onigiri et de rendre le match intéressant, il en devient répugnant. Vraiment une mise en bouche parfaite…
Heureusement, les trois quarts du tome finissent par se consacrer aux combats d'Ikki et d'Agito. Beaucoup de bla-bla (oui, je suis blasée…) et pas une réelle avancée. On joue à c'est moi qui serais le plus fort à tour de rôle, sans qu'il y ait de réels vainqueurs. On joue un peu aussi sur les sentiments, mettant en avant les failles des compétiteurs, leurs rivalités et leur envie d'aller plus loin. de jolis moments aussi avec notre héros qui essaye de faire voir le monde différemment à ses adversaires et amis. Pour lui le ciel est à portée de tous, et il compte bien continuer sur cette voie. le fait de le voir faire équipe avec Agito est pas mal également, même si on est loin d'un grand spectacle (trop d'absurdités), mais il manque clairement quelque chose.
Une série en dents de scie, sans jeu de mots pour notre roi des crocs… Je perds de plus en plus l'envie de pousser cette relecture jusqu'au tome trente-sept… Et pourtant, il y a de bons tomes, mais ils se font trop rares pour l'instant. Je veux plus de sérieux, plus de consistances, moins de poitrines bloop-bloop… J'en demande trop visiblement… Et pourtant, les autres sagas du mangaka prouvent qu'il peut faire mieux. A voir pour la suite.
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J’étais sans égal. Ça n’avait pas été difficile de devenir invincible parce que tout était un ennemi à abattre. J’aimais simplement exercer mes crocs sur tout ce qui passait. Je me suis battu dans des mares de sang. Jusqu’à ce qu’on ne puisse m’appeler autrement que le roi des crocs.
Promotion de la saison 2 de Air Gear.