J'avais découvert ce manga au moment où je rajoutais les résumés sur Babelio. Suite à un passage à Easycash, j'ai trouvé toute la série à acheter. Je n'ai pris que le premier tome car le dessin ne me plaisait pas trop, pour voir si justement l'histoire m'intéressait suffisamment pour surpasser le graphisme. Ça arrive des fois mais pas toujours…
Je m'attendais à un manga plein de magie avec un nouveau genre de magiciens jamais inventés jusqu'à présent. Au final, j'ai découvert une suite de petites histoires où on rencontre Makumo qui rêve de devenir un masterpiece. À son époque, ils sont devenus des légendes, auxquelles plus grand monde ne croit… J'ai eu du mal à finir ce manga car je trouvais le personnage trop présomptueux, il m'énervait donc souvent. Par ailleurs, le résumé ne laissait pas présager ce genre de manga, c'est bien dommage quand certains éditeurs essayent de tromper sur l'histoire.
Comme vous l'aurez compris, la déception a été au rendez-vous pour ce manga, j'ai donc bien fait de ne pas acheter toute la série d'un coup. Même si c'est à moitié prix, ça fait toujours mal au porte-monnaie quand ça ne plaît pas. Par contre, j'en ai repéré une autre, à voir si elle y sera encore ! Je suis pourtant friande d'histoires sur la magie mais celle-ci m'a déçu, elle ne correspond pas au résumé et les graphismes ne sont aussi attrayants que je l'aurais imaginé pour ce type de mangas. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce manga pour vous en faire votre propre idée. Pour ma part, je m'en vais vers d'autres lectures.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Si je me place dans un contexte de lectorat jeune et aimant les jeux vidéos, alors oui ce manga est plutôt bien conçue malgré un manque certain d'originalité et des situations vraiment tirés par les cheveux.
C'est également un shonen qui met à l'honneur les artisans qui crée des choses de la vie quotidienne dans leur atelier. Certes, il y a tout un monde de magie dans ce monde moyenâgeux où la compétition règne.
En effet, le héros est un jeune tailleur qui rêve de se surpasser. Il possède des pouvoirs qu'il doit apprendre à maîtriser. Cela rappelle bon nombre de mangas, bd ou comics mais avec un habillage différent.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à m'intéresser aux enjeux. Cela devient vite lassant car cela ne décolle jamais. A noter un graphisme assez enfantin.
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Fallait que je me mette aux mangas, fallait que je me mette aux mangas. Et je suis finalement tombé sur ça. C'est tout de même curieux que je rechigne avec cette forme de bande dessinée qui dans son concept et la culture de ses origines n'a rien pour me déplaire, mais - et particulièrement pour la culture shônen - ce sont les scénarios qui m'irritent... Personnages toujours jeunes et bravaches, backgrounds improbables et pleins de zones de vide, scénarios portés uniquement sur le combat et anglicismes par paquets de douze... Et malgré ça, "Artelier" s'en sort plutôt bien.
Comment dire ? Ce tome 1 est un fix-up décousu de petites aventures et d'un épisode pilote qui doit être considéré à part car incohérent avec le reste (on retrouvera un "épisode spécial" de ce type dans le tome suivant). Avec en bonus quelques gags d'humour bien senti. Mais qu'est-ce que ça raconte, alors ? L'histoire d'un jeune homme voulant devenir un maître incontesté dans son métier, au point de pouvoir y acquérir des capacités surnaturelles (on appelle ça un masterpiece, ce qui signifie chef-d'oeuvre, ne me demandez pas pourquoi). Évidemment, c'est un héros maladroit, pas fute-fute, qui réussit toutes sortes de missions sauf que c'est... un tailleur. C'est ce que j'aime chez l'auteur : il a un magicbuilding simple, mais il l'éprouve sous toutes ses formes les plus improbables. Ici les vêtements que portent les personnes peuvent manipuler leurs émotions ou leurs performances physiques, après tout, pourquoi pas? C'est peu élaboré, mais novateur. Et dans les tomes suivants, l'improbabilité des métiers rendue crédible ne fera que s'amplifier...
Concernant le dessin, rien de spécial à ajouter. J'ai pas trouvé ça bâclé ni révolutionnaire non plus. Les aventures sont sympas et pas forcément basées sur l'algorithme "Baston, baston, baston". Pour conclure, cette petite ballade dans le monde d'Artelier m'a bien donné envie d'y retourner, et franchement, je n'ai jamais vraiment été déçu par la suite.
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- Alors, Ulf ?!
- Tu vois bien que les masterpiece existent !
Et tu n'oublies pas un détail ? Toi aussi, tu portes un vêtement spécial...
- Ah !
- Les masterpiece ont toujours été là pour punir les escrocs !
A l’œuvre, on connaît l'artisan.