Marina part étudier aux States d'Amérique, où elle tombe sous le charme d'une de ses profs, Kim, et se découvre un penchant pour le fétichisme des bottes.
C'est pas fou, comme bouquin, mais il fait gentiment son taf. Perso, il m'a bien plu parce que le sujet me parle. Ma chère et tendre l'a lu, ça lui a parlé encore plus qu'à moi. Après, on reste dans le léger : si la dimension fétichiste est présente, elle aurait gagné à un traitement plus en profondeur. Les penchants lesbiens de Marina se confondent pour ainsi dire avec sa passion pour les bottes, ce qui fournit un angle d'attaque intéressant mais aussi envahissant par moments. Dans certains chapitres, le roman traite moins de “
la fille aux bottes” que de “la fille amoreuse de sa prof” et tend à s'éloigner de son propos central avec des scènes hors sujet.
Donc une lecture sympa pour passer le temps, avec un Mancini plutôt soft, loin des outrances de “
Souillures” ou “
Humidités”.
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