Antoine vit le meilleur jour de sa vie… Raphaëlle, sa femme, va accoucher de la petite Lou ! Jusqu'à ce que ce jour devienne le pire… Raphaëlle, l'amour de sa vie, décède en donnant naissance à la petite.
Le voilà seul, démuni, désemparé. Il se plonge dans son travail, il veut juste oublier. Sa mère insiste tout de même pour trouver une baby-sitter à Lou, afin qu'elle-même puisse rentrer chez elle et arrêter de s'occuper du bébé, que lui ne touche même pas.
C'est ainsi que débarque Rose, elle est jeune, et chercher un petit boulot pour pouvoir se payer une école de danse prestigieuse. Seulement s'occuper d'un enfant qui n'a pas de mère et (presque) pas de père, ça devient vite plus qu'un petit boulot…
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Je ne m'attendais pas à une entrée aussi directe… l'accouchement tout de suite, c'est brutal comme démarrage ! On retrouve la plume particulière de
Laure Manel qui met en avant une forte introspection des personnages.
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D'ailleurs, je pense qu'il est possible de s'identifier facilement aux personnages, aux vues des âges différents, des parcours différents… Cependant, je n'ai pas apprécié tous les personnages, ce qui m'arrive rarement… En fait, je crois que suis plutôt mitigée quant aux choix et à la morale de certains.es, enfin, ce n'est évidemment qu'une affaire de goût et de plus, il faut de tout pour faire un monde ;)
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Ensuite, la danse à une place très importante dans le livre, surtout la danse contemporaine, ce que j'ai particulièrement apprécié. Pour moi, dont la danse est LE moyen pour faire baisser la pression, c'est mon moyen d'expression alors forcément, ça me touche :)
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Puis, j'ai beaucoup plus aimé la fin que le début, l'histoire met un peu de temps à se mettre en route… La partie que j'ai la moins appréciée, c'est quand Jeanne, que j'ai tout de suite très mal senti, entre dans la vie d'Antoine.
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Enfin, en comparaison avec «
La délicatesse du homard », je pense que j'ai préféré, je trouve cette histoire plus recherchée et un peu moins « téléphonée » !
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Bref, très bon moment :)