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EAN : 9782343036458
232 pages
Editions L'Harmattan (01/11/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
A Rio de Janeiro, deux vies qui s'entrecroisent : celle d'une femme issue des milieux populaires dont la mélodie de la vie sera changée par sa rencontre avec "O Gringo" et celle de sa plus jeune fille, suivant ses parents à travers l'Irak et l'Amérique latine dans leur vie d'expatriés. Fascination de la fillette pour les téléphones qu'installe son père, amour des danses et découverte de la liberté à la mexicaine, construisent la jeune fille jusqu'à la maladie de sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette autobiographie "romancée" est on ne peut plus émouvante.
L' auteure nous dévoile sa vie d'expatriée auprès de son papa français et de sa maman brésilienne, au fil de ses différentes expériences de vie en Irak, Colombie, Chili, Mexique...
Un récit qui vous prend au coeur de par la description que l'autrice fait de sa maman.
Beaucoup de passages du livre m'ont fait verser des larmes. Des paroles magnifiques (en italique) sont dirigées à son papa et à sa maman. Ce qui leur rend, à mes yeux, un bel hommage.
Ce livre fait beaucoup réfléchir sur la vie et sur les relations père-mère.
Tout cela sous une écriture fluide, poétique parfois. Un style très personnel et différent des autres livres de Nathalie Maranelli que j'ai pu lire. Tout en étant tout aussi passionnant.
Je recommande vivement sa lecture.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les jours où elle ne cuisinait pas de poissom, on se levait toujours aussi tôt mais cette fois pour allerau marché; non pas le marché à touristes, beau et propre, dans lequel vous êtes reçus par une brochette de sirènes qui vous enfilent un collier de fleurs autour du cou pour vous faire croire que vous êtes à Tahiti, mais celui où l'eau crasseuse nius éclaboussait les mollets, s'introduisait dans nos sandales et collait entre nos doigts de pieds. Une odeur de putréfaction me remontait jusqu'aux narines.

De nos jours ces marchés populaires, appelés "mercado central" ou "mercado municipal", sont devenus très dangereux et la propreté y laisse toujours autant à désirer. À l'époque, celui qu'elle fréquentait était situé dans les bas quartiers et ne rebutait pas ma mère, elle n'avait pas oublié d'où elle venait et elle savait qu'elle y trouverait, malgré tout, la fraîcheur et le choix des produits.
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Cependant nous vivons encore à l'hôtel Carlton, juste pour une semaine, avant d'emménager dans notre nouvelle maison. Alors que nous passions dans le hall tous les trois, j'ai entendu la réceptionniste de l'hôtel dire à sa collègue en messe basse: "regarde la femme noire mariée avec un homme blanc, leur étonnement m'a vexée".

C'est vrai que j'ai déjà cherché dans les rues de Santiago des femmes ou des hommes de la couleur de peau de Mãe, noir caramélisé, mais je n'en ai pas trouvé et ça m'inquiète un peu, car avec son crâne rasé et sa couleur de peau unique, je sens qu'on va souvent nous regarder, comme si on était des phénomènes de zoo.

Ça m'arrive parfois dans la voiture de m'apercevoir qu'on regarde trop Mãe et de tirer la langue pour qu'pn nous laisse tranquilles, je sais que ce n'est pas très bien, mais je le fais quand même, c'est plus fort que moi.
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Pendant les trois heures d'attente, j'ai enfin pu contempler cette jungle exubérante de près, elle reprend ses droits dès la sortie de la capitale, mais moi je l'avais surtout vue, jusque-là, à la télé ou dans les magazines Géo. J'étais fascinée par le mélange des couleurs vives des fleurs, par les arbres généreux, surtout les bananiers: je voyais enfin comment poussent dans la nature les bananes que j'adore, c'esr différent de les voir sur les branches et au marché ou au supermarché.
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Je ne te l'ai jamais dit mais, enfant, l'Opium de ton parfum mélangé à l'odeur de tes cigarettes et les vapeurs au petit matin de tes fonds de verre de whisky, malgré tout m'ont toujours rassurée, embaumée, égayée.

Étrange mélange de senteurs que je retrouvais petite fille et jusqu'à l'adolescence sur ma peau et certains de mes vêtements et même à l'intérieur de mes sacs à main, ou, plutôt des sacs à main que je t'empruntais en cachette.
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J'ai remarqué que la moindre chose qui puisse rappeler son pays d'origine à l'expatrié lui est agréable, un simple pot de moutarde Amora avait sur nous beaucoup d'effet.
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