Dusk signifie crépuscule. Il faut le savoir pour saisir le sens de ce polar fantastique.
Graphiquement, je n'ai pas trop aimé. L'ambiance neigeuse de cette petite bourgade américaine un peu isolée est pourtant très bien rendue. Cependant, je n'apprécie guère les visages avec cette colorisation un peu floue. Les cadrages et les plans m'ont paru souvent inappropriés et presque brouillon.Il y a un manque de visibilité.
Scénaristiquement, je n'ai pas non plus trop aimé. En effet, les dialogues sonnent creux entre les trois principaux personnages, ce qui amène un peu à l'ennui. Et puis, ces histoires de sorcellerie à Salem inspirées par les oeuvres d'
Arthur Miller ne sont pas très originales.
Bien sûr, on ne peut que compatir à la morale de cette histoire qui s'en prend à l'uniformisation de la société américaine et qui plaide pour le droit à la différence. Mais le propos n'est guère avenant et cela ne le fait pas malgré une ambiance morbide et des références en tout genre notamment au comics. Bref, cela reste plat et sans grand intérêt.
Au total, ce polar aux accents de fantastique m'est apparu comme un peu incongru. Fort heureusement, l'auteur a su me séduire par d'autres oeuvres réalisées par la suite.