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4.5/5   1 notes
Résumé :
Cette pièce a été représentée pour la première fois à Paris, au théâtre de l'Atelier, le 20 octobre 1954. Mise en scène, décor et costumes d'André Barsacq.
Distribution (par ordre d'entrée en scène).

Caterina Cornaro...................................Maria Mauban.
Lorenzo Ferrari ......................................Bernard Noël.
Giorgio Cornaro .....................................Jacques François.
Malipiero ................ >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette revue mensuelle qui a pour nom "Les oeuvres libres", éditée par la librairie Arthème Fayard, permet de découvrir des auteurs que je n'ai pas l'habitude de lire.
C'est dans le numéro de décembre 1954 que Félicien Marceau nous offre une pièce de théâtre en trois actes. Pièce historique qui se déroule au XVe siècle, à Venise pour le premier acte, à Chypre pour la suite.
Catarina et Lorenzo s'aiment d'un amour sincère. Elle vient d'une famille noble mais ruinée, il est le fils d'un homme de loi qui conseillait les marchands de la cité.
Lors d'un bal le Roi de Chypre remarque la beauté de Catarina. Il s'en ouvre auprès du Doge. Le conseil des dix désire une alliance avec le Roi de Chypre car l'île est une place stratégique pour contrer les Turcs conquérants et fait savoir qu'il serait favorable à un mariage.
Se pose alors pour Catarina un cruel dilemme. Soit épouser le roi pour assurer à sa famille un statut social et une sécurité financière, soit s'unir à Lorenzo pour vivre son amour au risque d'avoir des regrets toute sa vie.
Je ne vais pas dévoiler davantage, afin de vous donner l'envie de découvrir cette pièce très rythmée, aux répliques jamais redondantes.
Je ne pourrai oublier ce personnage de femme volontaire que Félicien Marceau a peint avec tendresse. C'est une bonne surprise que cet auteur que je découvrais même si Alain Finkielkraut m'avait déjà instruit sur l'homme lors de sa réception à l'Académie Française.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Lorenzo. - Le Roi nous hait. Je ne parle pas de vous et moi, bien entendu. Je vous parle de Venise.
Giorgio. - Venise lui a donné sa femme.
Lorenzo. - Et, par voie de conséquence, il considère Venise comme sa belle-mère : avec méfiance.
Giorgio. - C'est grâce à nous qu'il a pu monter sur le trône.
Lorenzo. - C'est un genre de services que les rois ne pardonnent pas.
Giorgio. - Il devrait nous être reconnaissant.
Lorenzo. - Les rois n'ont pas sur ce chapitre les idées de tout le monde.
Giorgio. - Nos troupes, nos navires, notre argent...
Lorenzo. - Ils pèsent sur lui comme une hypothèque.
Giorgio. - C'est incroyable...Il vous reste un atout cependant.
Lorenzo. - La Reine ?
Giorgio. - La Reine, oui.
Lorenzo. - Depuis que vous êtes ici, combien de fois avez-vous pu la voir ? J'entends, la voir seule.
Giorgio. - A vrai dire, avec toutes ces fêtes, pas une fois.
Lorenzo. - Et vous êtes son frère...
Giorgio. - Lorenzo !
Lorenzo. - Quoi ?
Giorgio. - Dois-je comprendre que vous n'êtes même pas son amant ?
Lorenzo. - Même pas, non.
Giorgio. - Elle ne vous aime plus ?
Lorenzo. - Elle m'aime toujours. Elle souffre autant que moi.
Giorgio. - Mais alors ?
Lorenzo, évasif. - Des obstacles...
Giorgio. - Des obstacles ! Deux êtres qui s'aiment.
Lorenzo. - Deux êtres qui s'aiment sont, comme les autres, soumis aux lois de l'espace et du temps.
Giorgio. - C'est-à-dire ?
Lorenzo. - Que, pour passer des sentiments aux actes, il y a deux questions qui se posent : où et quand ? Caterina et moi, nous sommes ici deux otages, deux prisonniers, épiés, surveillés, la Vénitienne et le Vénitien, deux ennemis.
(Acte II. Scène III)
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Je pense souvent à Venise. Quelle ville étonnante, tout enroulée sur elle même, lovée autour de son grand canal, repliée sur ses ruelles, tortueuses, propice, truquée comme un théâtre, bourrée comme un bas de sorcière. Point de voitures, point de chevaux, rien que le glissement silencieux des gondoles, les canaux qui tournent, tournent comme un songe, la ville du pouvoir secret, des arrière-pensées...
(Le Roi - Acte II - Scène IV)
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Videos de Félicien Marceau (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Félicien Marceau
Alain Finkielkraut est reçu sous la Coupole, le jeudi 28 janvier 2016, au fauteuil de M. Félicien Marceau pour lequel il fait l'éloge. (fauteuil 21).
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