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3,37

sur 141 notes
Ça ressemble beaucoup à du Agatha Christie, avec un style bien à elle , une écriture simple et efficace .
Roman policier , époque entre les 2 guerres mondiales , un détective de Scotand Gard qui a la première approche à l'air gauche mais qui va révéler avoir un flaire de chien de chasse.
Des invités venus de partout , se connaissant peu pour certains et peut être trop pour d'autres . Un jeu, celui de l'assassin . Un invité est désigné comme étant l'assassin , il doit assassiner ( virtuellement ) un des invités. Puis comme dans un procès, les joueurs doivent découvrir qui est le meurtrier .
Sauf que tout ne se passa pas comme d'habitude...un vrai meurtre a été commis dans la maison et il va falloir trouver rapidement l'assassin .
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Archipoche a la bonne idée de ressortir les polars de grande rivale d'Agatha Christie. En effet Ngaio Marsh écrit du romans policiers à l'anglaise dans la grande tradition du Who's done it?
Mais alors que nous raconte « le jeu de l'assassin »
Angleterre, début des années 1930. Cinq invités sont conviés le temps d'un week-end à participer à une murder party par sir Hubert Handesley, un riche et excentrique collectionneur d'armes. Mais c'est le véritable cadavre de Charles Rankin qui est retrouvé à l'issue du jeu de rôles. Roderick Alleyn, inspecteur de Scotland Yard et représentant raffiné de l'aristocratie anglaise, entre en scène.

Publié en France à la fin des année 80 sous le titre « Et vous êtes prié d'assister au meurtre de... » ce roman policier publié en 1934 est la première enquête de Roderick Alleyn. Avec lui Ngaio Marsh rejoint le trio infernal des Dames Anglaises, excentriques qui ont en commun la religion du Five o'clock tea, j'ai nommé Agatha Christie, Dorothy Sayers, Patricia Wentworth. Elle a aussi en commun avec celles-ci un sens de l'humour à tout épreuve. Et tout cela est très british bien sûr.
l'inspecteur Roderick Alleyn est le petit cousin de Miss Marple , de Lord Peter ou encore Miss Silver en quelques sorte. Il a pour lui qu'il les meilleures manières de tout Scotland Yard. Elégant, courtois, séduisant. Amateur de peinture et de théâtre avec ça, une perfection de détective en somme.
Alors pourquoi bouder son plaisir. Allez découvrir ou redécouvrir la première enquête du très élégant et séduisant inspecteur Roderick Alleyn. « so cute cet british touch ». du cosy mystery avant l'heure

Lien : https://collectifpolar.com/
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J'ai adoré ! Agatha Christie est évoquée et c'est vraiment le sentiment que j'ai eu en lisant ce livre.
Le début est un peu comme une enquête un peu à huis clos avec un nombre déterminé de suspects. le raisonnement déductif va occuper une place prépondérante pour la résolution du mystère.
J'ai eu un peu de mal avec les personnages et leurs noms russes ou bristish 🙈 mais après quelques pages on peut bien situer les différents protagonistes.
Et j'ai été surprise jusqu'à la toute fin ! C'est exactement ce que je cherchais dans ce livre !
▫️
Lien : https://petiteetoilelivresqu..
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Les cosy crimes étant un (relativement nouveau) genre qui assure le succès des éditeurs plus ou moins policiers, plus d'un s'est engouffré dans ce créneau, avec – il faut bien le reconnaître – des couvertures qui se font concurrence à coup de recherche esthétique et/ou d'inventivité. Je n'ai donc pas honte d'avouer que c'est bel et bien la couverture de ce petit livre qui m'a attirée… et puis j'ai découvert qu'il s'agit de la réédition d'un ouvrage paru en anglais dès 1934 ! Il est à noter toutefois qu'il aura fallu attendre un demi-siècle pour qu'il soit (enfin ?) traduit, une première fois, en français. Il paraît ici dans le même texte qu'en 1984 (en tout cas, c'est la même traductrice, et il n'est pas précisé si le texte français a été revu), mais avec un nouveau titre, tout aussi infidèle à l'original (A man lay dead), mais plus court et qui se veut sans doute plus accrocheur.

Tant que j'en suis aux aveux : toute amatrice de polars que je dis être, je n'avais encore jamais lu un seul livre de cette autrice, qui m'était inconnue, pas davantage que de celle qu'on présente comme sa grande rivale (et qui est pourtant beaucoup plus célèbre) : Agatha Christie ! En ce qui concerne cette dernière, c'est même pire : sachant que les diverses adaptation ciné ou téléfilm que j'ai pu voir de l'un ou l'autre de ses livres m'ont le plus souvent ennuyée, je n'ai jamais ressenti d'envie particulière de lire lesdits livres... Ce total manque d'intérêt m'avait fait conclure qu'il ne sert à rien de m'acharner à tenter de lire les classiques du roman policier, puisqu'ils ne m'attirent pas (pour l'instant). Pour citer un autre exemple, dans un style certes bien différent, semble-t-il, et bien plus éloigné du cosy comme on le connaît aujourd'hui, mais ils sont contemporains : je ne suis jamais arrivée au bout d'aucun livre de mon compatriote George Simenon, fierté nationale, dont j'ai pourtant dû lire l'un ou l'autre extrait (je ne me rappelle pas avoir dû lire un livre entier) à l'école autrefois.

Et voici l'inconnue Ngaio Marsh… Sachant que le risque que je n'accroche pas était élevé, j'ai beaucoup hésité à acquérir ce livre, mais évidemment, l'acheteuse compulsive de livres en moi a fini par craquer. Toutefois, comme vous pouvez imaginer, ce livre s'est très vite retrouvé dans le fond de ma PAL. Il a pourtant suffi d'un challenge me proposant de lire un auteur de Nouvelle-Zélande en ce mois de mars, pour qu'il revienne dans la liste des livres à lire à court terme, et c'est maintenant chose faite !
Alors, soyons honnête : ce n'est pas une révélation, je ne vais certainement pas classer ce livre parmi mes coups de coeur de l'année. Cependant, je suis beaucoup moins déçue que je n'aurais craint, et ça, c'est une bonne nouvelle !

Au risque de me répéter : pour l'amatrice de romans policiers et thrillers, ainsi que de (quelques) séries policière télévisées, que je suis, l'histoire d'un homicide réel dans le cadre d'une murder party, ce fameux « jeu de l'assassin », c'est du vu et re-re-vu ! Ngaio Marsh était-elle la première ou, pour le moins, parmi les premiers, à se risquer dans une telle histoire ? Peu importe, en réalité, car il y a 1.001 façons de traiter un tel schéma de départ…

L'autrice a pris le biais propre à son époque : on est dans une grande demeure qui a les allures d'un véritable petit manoir, le maître de maison est un « sir » et ses invités semblent d'un certain niveau social, tandis qu'un nombre assez important de serviteurs divers et variés font tourner la maison – et bien sûr, tous, serviteurs compris, sont autant de suspects potentiels ! Dans un premier temps, j'ai cru que la multiplication des personnages allait être problématique, mais finalement non : Ngaio Marsh a ce véritable don de rappeler, et à plusieurs reprises mais toujours de façon simple et naturelle, qui est qui, au fil de l'avancée de l'enquête par ce fameux inspecteur Alleyn, qui sera semble-t-il le personnage récurrent de la série initiée ici. En tout cas, si je me suis un peu sentie perdue dans les présentations initiales, j'ai très vite réussi à reconnaître les différents personnages et les interactions qu'ils avaient les uns avec les autres.

Pourtant, la psychologie de ces différents personnages n'est guère fouillée, à peine survolée ! On en sait juste assez pour pouvoir les soupçonner (au moins quelques secondes) les uns après les autres ; on se sent un peu plus proche de l'inspecteur Alleyn, du jeune journaliste Nigel Bathgate qui apparaît bien un peu nigaud (en tout cas c'est ainsi qu'Alleyn le qualifie, et il l'en remercie presque !) et de la jeune femme Angela North, particulièrement émancipée pour l'époque – sans pour autant s'attacher vraiment à aucun d'entre eux.
On est plutôt dans un récit qui va à toute vitesse, les scènes se succèdent à un rythme effréné, le plus souvent grâce à des dialogues qui, eux, sont réellement travaillés – on sent tout le travail de celle que Wikipedia présente comme « dramaturge » (et non comme « femme de lettres », ce qui est le cas d'Agatha Christie par exemple). Je ne veux pas débattre ici de la question si une dramaturge est (ou non) une femme de lettres – j'ai envie de dire que oui, évidemment ! – mais clairement, Ngaio Marsh maîtrise l'art de la mise en scène, de l'enchaînement (rapide) de situations qui apparaissent comme très visuelles, grâce à des dialogues parfois saccadés, souvent empreints d'une touche de cet humour pince-sans-rire qu'on qualifie si souvent de britannique. Oh ! il y a bien quelques événements qui nous sont contés au fil de l'histoire, et on voyage à Londres, on retourne au manoir, etc. En outre, on n'évite pas divers questionnements qui apparaissent comme autant de fausses pistes (qui ne m'ont que moyennement convaincue), avec notamment une « composante russe » dont je n'ai pas trop compris l'utilité et qui m'a semblé embrouiller l'intrigue plus qu'autre chose, mais elle ajoute un peu de piquant à l'ensemble. Cependant, j'insiste pour dire que ces dialogues, réellement maîtrisés, sont le moteur principal de ce livre et font avancer l'intrigue.

Ainsi, de scène en scène, on arrive à la résolution de l'enquête, inévitablement très classique. En effet, on est dans un schéma final plus qu'attendu : tandis que les deux acolytes désignés de l'inspecteur continuent de mouliner sans trop rien comprendre (vous aviez dit nigaud, en parlant de Nigel ? et l'image de la femme, même émancipée comme Angela, reste assez archaïque), l'inspecteur Alleyn a quant à lui rassemblé tous les éléments presque en catimini, comme le fin limier au flair exceptionnel qu'il dit être (il y a quelques allusions à sa prétendue grande intelligence), et les expose à l'assemblée qu'il a fait réunir, dans un pseudo-coup de théâtre final au bout duquel le coupable est effectivement arrêté.

Ce n'est donc pas un grand polar qui fait vibrer et/ou frissonner, ce n'est pas non plus un cosy crime exceptionnel ni même agréablement piquant comme ceux qui ont fait le succès du genre dans un décor de village à la Agatha Raisin, de toute façon les repères temporels sont trop anciens, mais c'est une image intéressante de la société aisée de ces années 1930, qui occupe ses week-ends en jouant à une murder party qui tournera mal. le tempo rapide du texte empêche de développer en profondeur la psychologie des personnages, ce qui crée un sentiment de non-attachement, mais l'autrice maîtrise à merveille l'art du dialogue, jusqu'à une résolution classique et attendue, qui donne néanmoins la vague envie de poursuivre la série - avec, je me répète mais c'est ainsi, un grand bravo pour la couverture!
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Un bon "whodunit" par une auteure prolifique, Ngaio Marsh. C'est le premier opus avec l'inspecteur Alleyn. Ce n'est pas son meilleur, mais j'ai bien aimé les archétypes du genre : huis-clos dans un manoir anglais, mystérieuse confrérie russe, un poignard ancien frappé de malédiction, et un peu d'humour anglais. le suspense est maintenu jusqu'à la fin, le meurtre est original et crédible.
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Les hôtes de Sir Hubert Handesley sont conviés à jouer à un jeu, celui – ci s'appelle le jeu de l'assassin. Pour commencer un faux cadavre, un meurtrier et des participants. Tout cela a l'air super jusqu'à ce qu'on retrouve Charles Rankin réellement assassiné d'un coup de poignard dans le dos. Qui a tué Charles et pourquoi…………Pour l'inspecteur Alleyn ça ne va pas être facile, car au premier abord tous sont coupables. Mais l'inspecteur n'a pas dit son dernier mot.
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C'est la toute première enquête de Roderick Alleyn mais aussi la rencontre avec Nigel et Angela. J'ai vraiment aimé le principe du jeu de l'assassin et j'ai beaucoup apprécié le huis clos surtout qu' on a envie de dire de la personnalité de la victime " bien fait". L'enquête m'a vraiment passionnée et je n'ai pas découvert le meurtrier . Tout le monde ment et je trouve cela intéressant. Je vous conseille de lire les tomes dans l'ordre pour suivre les personnages. Pour cela, je trouve cela bien de découvrir comment Vassily est entré au service d'Alleyn !
Une murder partie entre amis qui tourne mal et nous voilà partie pour suivre une enquête de Roderrick.


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Que font les aristocrates lorsqu'ils s'ennuient ? C'est très simple, ils organisent une murder party dans la maison de campagne de l'un d'eux. Mais voilà, rien ne va se passer comme prévu puisqu'une véritable victime, Charles Rankin, va être retrouvée, pile au moment de démarrer le jeu.

Qui peut bien avoir commis un tel crime ? Certes Charles avec son côté coureur de jupons, s'est attiré quelques ennuis, mais de là à le tuer, il y a un fossé. Alors que toute la maisonnée est en ébullition, c'est l'inspecteur Roderick Alleyn qui va être appelé sur le lieu du meurtre et se voir confier l'affaire. Très vite, il va décider de garder tout le monde enfermé dans le manoir afin de mener son enquête et de créer une sorte de huis clos.

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de retrouver dans un épisode de l'une des vieilles séries policières que je regardais avec ma mamie lorsque j'étais plus jeune. Je n'ai donc pas été étonnée de retrouver tous les codes de ces fameuses séries, avec des personnages excentriques, ou encore une enquête relativement simple et prévisible.

Malheureusement et malgré ce côté madeleine de Proust, je n'ai pas été totalement embarqué par l'histoire. J'ai trouvé la mise en place de l'histoire très lente, et j'ai ressenti à plusieurs reprises des longueurs dans le récit alors que ce dernier ne fait que 260 pages. Cela ne m'empêchera, tout de même pas, de continuer la série, qui ne l'oublions pas, a été écrite il y a plus de 80 ans et qu'il ne s'agit que d'un premier tome.

Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site -->https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/le-jeu-de-lassassin/
Lien : https://www.fwiw.fr/livres-c..
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Nigel Bathgate est un jeune journaliste anglais invité par son cousin Charles Rankin, un mondain, à une murder party chez un riche collectionneur. ses relations avec son cousin beaucoup plus âgé sont plutôt limités mais il est ravi de se retrouver dans ses week ends très courus. Hélas Rankin va être réellement assassiné. Coureur, celui ci s'est fait de nombreux ennemis chez ses ex et chez les maris. C'est Alleyn, un inspecteur de Scotland Yard qui va devoir enquêter. Il va découvrir que lors de ce week end se trouvaient aussi réuni sous le même toit deux comploteurs russes et que Rankin s'est vanté d'avoir obtenu un mystérieux poignard, objet ô combien symbolique pour ceux ci. Alors crime passionnel, complôt ou autre chose...
Un "whodoit" intéressant qui plante le décor d'une série de plus de 30 tomes. l'intrigue est assez classique, elle se termine par la réunion de l'enquêteur et des coupables potentiels. Ponctués de quelques pointes d'humour bien venues, cette première histoire est plutôt intéressante, l'intrigue est touffue presque trop et les personnages nombreux, ne sont pas très approfondis, en dehors de Nigel, même si on en apprend un minimum. Cela se lit facilement. A suivre.
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Je suis totalement passée à côté de cette histoire.

Avant toute chose, je tiens à préciser que le cosy mystery n'est pas mon genre de prédilection. Il manque ces petits côtés glauque et sanglant qui me plaisent tant dans les thrillers !

J'ai trouvé le début de l'histoire assez confuse avec tous ces personnages que l'on appelle un coup par leur nom, un autre par leur prénom.
L'autrice essaie de nous faire tourner en bourrique en éparpillant quelques indices par-ci par-là pour créer un effet de surprise évidemment ! Sauf que pour moi, l'assassin était bien celui que j'avais imaginé,

Sorry (not sorry) mais c'est un gros flop pour moi ! Je garde un meilleur souvenir des romans d'Agatha Christie !
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