Imagine un antiquaire, pas si antique que ça, à Montréal. Une boutique au rez-de-chaussée, la propriétaire dans l'un des étages supérieurs de l'immeuble, pas mal la proprio, on a envie d'y faire le tour. D'ailleurs, elle descend l'escalier, jupe moulante, de longues jambes, le sourire malicieux et les yeux qui pétillent. Elle rentre dans
l'arrière-boutique, quelques étagères poussiéreuses et surtout un sofa qui a du vécu, qui en a vu des culs s'installer dans le moelleux de son confort. Je te lui ferai bien péter les boutons de son chemisier, viles représailles d'avoir fait péter le bouton de mon jean d'une trop forte érection, lorsqu'elle se pencha ramasser un stylo où je ne sais quoi afin de me montrer sa croupe sans culotte.
Je t'offre une seconde scène, cette fois une cliente que je connais bien, la quarantaine, qui souhaite voir ma collection privée de katanas. Je l'amène dans mon arrière-boutique, passe devant que je mire ton arrière-train. Et ainsi face à ces objets de désir, et de fierté, quelle belle collection me dit-elle, elle s'agenouille devant moi et commence à pomper ma tige si fièrement érigée à la lueur de ses yeux en amande. Rappelez-vous, je vous ai dit que je la connaissais bien cette cliente, une fidèle et passionnée d'art, brut et sauvage, et de sexe. Une sodomie, oui s'il te plait. Et c'est ainsi dans une douce pénombre et quelques gouttes de sueur qui perlent entre ses Joes, le long de nos sexes chauds et humides de plaisir, qu'elle me parle de la fille d'une de ses amies, une étudiante de McGill en histoire de l'art qui souhaite faire son apprentissage. Et bien plus, si affinité. Tu me suis ?
Devant sa jeunesse et sa touchante timidité, je lui montre mes estampes japonaises. de l'érotisme cru avec des sexes démesurément grands pour ne pas dire grotesques, mais j'adore cet art. Les joues rouges, elle me demande si tous les désirs des hommes sont de ce calibre. Je lui montre le mien, descend ainsi sa jupe d'étudiante, sa culotte blanche de première de la classe, regarde son coquillage rasé et ainsi mon calibre devint plus gros. C'est le début de l'apprentissage, de la théorie à la pratique…
Leonard Cohen passe à la radio, ça aussi c'est de l'apprentissage, peut-être plus important même que de comment ouvrir et lubrifier son cul, deux jeunes globes que mes mains ne cessent de caresser depuis que je reste derrière elle. D'ailleurs, juste de sa voix seule, ce bon vieux Léo, il ferait mouiller les culottes sages des filles de McGill...
Du coup, je dois en être au troisième chapitre… Seulement… Il en reste encore quelques-uns dans ce roman dont l'intérêt si prometteur au début finit par lasser désirs et émois devant ces rencontres systématiques qui se finissent toujours nues sur le canapé, en sueur et en sperme, des filles de McGill très hot, du sexe lesbien, du sexe sodomite, du sexe masturbatoire, du sexe initiatique, du sexe orgiaque… Bref je te passe les épisodes sur la visite de ces cabarets de nuit où des filles dansent nues, à peine recouvert d'un cache-sexe qu'à la fin de la chanson, il glissera comme malencontreusement, recevant ainsi les giclées de fluide masculin sur leurs corps, comme luisant ainsi d'une lotion après-solaire… Bref, c'est plutôt bien écrit, sans une once de vulgarité ou de non-consentement, le plaisir avant tout, plaisir de la chair, plaisir des corps en sueur, mais entre deux fluidités corporelles, il n'y a guère vraiment d'histoire…