J'ai plongé dans ma lecture avec autant de délectation que de plonger dans mon pyjama pilou pilou...
Je savais à quoi m attendre, et ma foi j ai apprécié...
L'écriture est fluide, simple et prévisible, aucune prise de tête, on connaît déjà la fin!
Yael, personnage principal, qui ne vit que pour son travail, trop déçue par sa vie personnelle, le burn out est inévitable.
Heureusement, sa bande d'amis, sa soeur et Abuelo, très attachant avec une belle philosophie de vie seront à ses côtés pour lui faire reprendre goût à la vie.
Le sujet est traité superficiellement mais nous retiendrons l intérêt du lâcher prise et l importance de prendre du temps pour soi!!!
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Ce 4 ème roman m'a presque autant plu que les 3 premiers. le personnage principal, Yaêl, est une femme assez froide et qui n'a qu'un seul intérêt : son travail. (d'où le "presque"). Heureusement, la coquille va s'ouvrir sur une très jolie histoire. Le livre se lit vite et facilement. On s'attache aux différents personnages (alice, marc, les enfants, abuelo, ...) et lieux (Lourmarin, le marché aux puce de st ouen....).
J'ai été ravie de retrouver dans ce roman, un petit clin d'oeil du 2ème roman d'Agnès Martin Lugan ! En effet, l'espace de quelques lignes, on retrouve des personnages d'entre mes mains le bonheur se faufile, et ça fait réellement plaisir d'avoir de leurs nouvelles !
Je suis toujours fan de l'auteur, et j'ai hâte que le 5ème ("j'ai toujours cette musique dans la tête") sorte en poche.
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Décidément j aime la plume de cette autrice et les émotions qu elle me fait passer ! Encore une fois je ne suis pas déçue alors qu on m avait prédit le contraire ! Comme quoi chaque livre trouve son publique et c est très bien !
J ai adoré faire la connaissance de Yael, cette jeune femme que rien de prédestinait à une carrière de business women et pourtant ! Devenue accro à son travail, ne laissant aucune place à rien ni personne à côté, devenant exigeante voir terrorisante pour ses collègues. Quand soudain, la chute, l excès de fatigue, de stress et le repos forcé. Un retour aux sources si rafraîchissant.
Un joli roman sur le burn out et la famille.
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Ce quatrième ouvrage d'Agnès Martin-Lugand m'a donné l'impression que l'auteur murissait un peu plus dans la création de ses histoires. Le personnage principal, Yaël, est confronté a un dilemme d'actualité. Comment concilier une vie de working girl avec une vie privée épanouie ? Faut-il forcément faire un choix ?
J'ai d'abord eu peur. De prime abord, les personnages m'ont paru très caricaturaux, ce que j'ai souvent reproché à l'auteur. Pour autant, au fil des pages, elle les développe, les peaufine, les rend même attachants. J'ai aimé son clin d'oeil à son roman "Entre mes mains le bonheur se faufile".
De plus, l'histoire d'amour, qu'on voit venir comme le nez au milieu de la figure, m'a peu à peu touchée. Elle a su retranscrire des émotions différentes avec de l'intensité et beaucoup de simplicité. J'ai découvert beaucoup plus de profondeur dans cette oeuvre.
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Bon… Disons que cette lecture, un peu moins « feel good » que la précédente, était un peu « too close to home » comme on dit.
Jeune Yaël, tout juste diplômée, vient de perdre son grand amour et se lance à corps perdu dans le travail pour l'oublier. Sauf qu'elle en vient à s'oublier elle-même, ses amis, sa famille et tout le reste. Elle en devient hautaine, snob, tous les qualificatifs qui font d'elle une héroïne antipathique. Elle se fait manipuler par son patron qui profite d'elle pour lui en demander toujours toujours plus ; plus d'heures, plus de responsabilités, plus de sang (brrr), de plus de vie. Et toute sa vie finit par en pâtir.
Bien sûr, ce ne serait pas une romance s'il n'y avait pas un retournement de situation. Et il arrive pile poil au bon moment. Je ne sais pas pour les autres lecteurs, mais la boule au ventre était bien là et ça a été véritablement exquis quand Yaël a enfin pu lâcher un peu du leste. L'auteure a réussi à faire passer l'angoisse et le stress du personnage comme si c'était le mien. Ce n'aurait pas été le cas si le roman avait été mal écrit.
Par certains côtés, le personnage principal, même antipathique, reste une personne à laquelle le lecteur peut s'identifier aisément et donc entrer dans le roman sans même s'en rendre compte. Et c'est ce qui m'est arrivé.
En bref, belle lecture :) malgré l'angoisse.
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